Ce chapître a pour but de résumer très succintement le déroulement d'une corrida et de présenter quelques belles images
de cet Art Tauromachique.....
De nombreux sites, en particulier en Catalan et en Castillan,peuvent se découvrir sur le Web. Certains sont mentionnés au bas
de ce chapître.
Quitte à choisir, j'aurais toujours choisi d'être un Toro élevé libre et mourant bravement au combat, qu'un boeuf, prisonnier
toute sa vie et condamné à l'abattoir..... (Barbudo, Jocinero, Bailador, Pocapena, Granadino, Islero,
Avispado, Burlero, Timador, Panolero, Vitola, Cubatisto, Raton, Atrevido, Cigarron, Sedoso, Buenasuerte et tant
d'autres Toros Bravos)
Une corrida est divisée en trois tercios et deux suerte (de capote et de muleta).
La Corrida commence par le paseo ou défilé des acteurs de cette corrida : Matadors, peones et picadors entrent dans
l'arène et se présentent au Président de la Corrida et aux afficionados.
Après la sortie du taureau, le matador, et ses peones effectuent des passes de capote (Suerte de Capote), grande
cape permettant de jolies figures Tauromachiques. Ces premières passes de capote permettent au matador d’évaluer le comportement du taureau,
de comprendre sa manière de charger et d'évaluer ses tics et manies..
Les passes de capote les plus fréquentes sont la Veronica, la media-Veronica, la Chicuelina, la Gaonera et la
Mariposa.
Après cette première étude, entrent en scène, les picadores. Le rôle des picadores est de fatiguer le Toro, non
par l'assaut de leur pique (vara) mais par le fait que le Toro va charger le cheval en essayant de le soulever.
La bravoure du taureau est également vérifiée dans cet engagement. Le Matador peut éventuellement demander une troisième pique,
après l'utilisation obligatoire de deux piques.
Le deuxième tercio est le tercio des banderillas.
Trois paires de banderilles sont posées sur le Toro par les peones
ou par le matador. Leur but est à la fois de corriger les défauts du Toro, mais aussi de contrôler son courage
et son degré d'excitation.
Différentes suertes peuvent être employées pour poser les banderilles : La position des pieds, la course vers le Toro,
la rencontre vers le Toro definissent la pose des banderillas : A la media vuelta,
Al cuarteo ,
Al quiebro ,
Al recorte ,
Al relance ,
Al sesgo ,
Al volapié ,
Al pie firme o topa carnero ,
A toro corrido ,
Cambiando de terrenos ,
De frente ,
De poder a poder ,
Galleando ,
Banderillas a caballo.
Le troisième Tercio correspond à La Faena de Muleta. C'est la lutte finale entre le Toro et le matador qui se terminera
par la mise à mort du Toro.
Le matador utilise alors une petite étoffe rouge appelé Muleta. Avec celle ci il étudiera à nouveau le Toro pour
mieux le dominer. La Muleta en Natural est tenue dans la main gauche avec l'épée.
En Derechazo,
la Muleta est tenue dans la main droite et l'épée dans l'autre main. Dans ces deux passes, le mouvement est toujours
de l'intérieur vers l'extérieur de manière à écarter le Toro du matador.
Dans le Passe de Pecho, au contraire, le matador dirige la muleta de l'extérieur vers l'intérieur (i.e sa poitrine).
Le combat se termine par l'estocada ou mise à mort du Toro. Celle ci peut se pratiquer al volapié ou le matador
se jette sur le Toro immobilisé (C'est la méthode la plus fréquente), a recibir ou cette fois le matador reste
immobile et attend la cherge du Toro (très dangereuse) ou al encuentro, chacun des combattants effectuant un bout du parcours.