La théorie de la Terre Creuse est une théorie à priori assez surprenante, voire farfelue car en complète contradiction
avec ce que la Science nous enseigne tous le jours. Cependant depuis des siècles, de nombreux savants et philosophes ont
disserté sur la possibilité que notre Terre ne soit pas un solide, mais soit à
l'image de nombreux objets qui nous entourent c'est-à-dire, une sphère creuse.
A coté de ces théories, des témoignages dignes de foi, de marins et d'explorateurs nous laissent à penser que la
réalité n'est peut-être pas aussi simple que nous l'espèrons. En particulier, les récits d'Olaf Jansen etde l'Amiral Richard
Byrd, un des plus grands explorateurs des Pôles, même s'ils laissent perplexes, ne peuvent être rejetés sans analyse....
Ce Chapitre a pour origine le superbe site de
Jacques Fortier qui a repris les thèses de Raymond Bernard...
Quelques sites consacrés à cette théorie :
La plus grande découverte géographique de l'histoire humaine
Traduit de l' Etatsunien par
ROBERT GENIN
Edition originale Etatsunienne
THE HOLLOW EARTH
1969 by University Books
Inc., New York.
@ Editions Albin Michel,
1971.
Ce livre est dédié aux futurs explorateurs du Nouveau Monde qui s'étend au-delà des pôles, dans l'intérieur creux de la Terre.
à ceux qui renouvelleront le vol historique de l'amiral Byrd, qui pénétra dans un territoire inconnu d'une superficie plus
grande que celle de l'Amérique du Nord
AVERTISSEMENT DE L'EDITEUR éTATSUNIEN
Les UFOS et le secret gouvernemental
Points marquants de l'histoire de la découverte de l'amiral Byrd
CET OUVRAGE CHERCHE à PROUVER
AVANT-PROPOS
I. La découverte mémorable de l'amiraI Byrd
Sur aucune carte.
La géographie de l'Antarctique est connue, et pourtant..
Une île dans le ciel
Les soucoupes volantes viennent de l'intérieur de la Terre .
Voici comment Palmer explique son point de vue
Cette terre, centre du mystère .
Un black-out étrange ,
Des incidents bizarres .
La théorie de Giannini
On n'a jamais survolé le pôle .
Une technique de vol pour entrer dans la dépression polaire ,
Une série d'articles de Giannini .
A la porte du Royaume intérieur de la Terre .
Récit d'un voyage à l'intérieur de la Terre .
L'Oasis de Bunger .
« Le Dieu qui fume. «
II.
La Terre creuse.
La Terre, cette inconnueIII. L' œuvre de William Reed : Fantôme des pôles
La formation de la Terre
Les pôles sont des fantômes
Une découverte russe au pôle Nord
Au centre de la croûte terrestre
Le long voyage du pôle magnétique
Un périmètre tabou
Sur la paroi interne de la croûte terrestre
Des icebergs d'eau douce
Une histoire de mammouth
Des migrations étranges
Des problèmes insolites
Les bases d'un Nouveau Monde
Reed et Gardner méconnus
Le Pôle Nord magnétique.
Si la Terre est creuse
Des questions importantes
L'absence du Soleil pendant les longs hivers Arctiques
Le fonctionnement anormal de la boussole dans l'extrême Nord ... 35
Des roches dans les icebergs , de la neige colorée/i>
Du pollen et de la poussière dans l'extrême Nord
Mer libre dans l'exttrême Nord
Pourquoi fait-il plus chaud près des Pôles ?
Qu'est-ce qui produit la neige colorées dans l'Arctique ?
>Les raz de marée
IV.
L'œuvre de Marshall B. Gardner :
Voyage à l'intérieur de la Terre ,V. Le Pôle Nord a-t-il vraiment été découvert ?
ou les pôles ont-ils vraiment été découverts ?
L'exploration Arctique : Une preuve
Des phénomènes surprenants .
Une courbure imperceptible ..
Un soleil central en suspension .
Les merveilles de l'Arctique ..
Un vaste lieu de refuge .
Origine du Mammouth .
A L'appui de la Théorie de la terre Creuse : Une preuve astronomique .... 45
Un même processus: toutes les planètes sont creuses . ....... 45
La lumière du soleil central .
Explication des phénomènes lumineux .
Sur Vénus .
Sur Mercure ,
Origine de l'aurore boréale
Aucune preuve
Deux cent huit kilomètres en cinq jours .
Peary pas plus que Cook .
Un scandale international .
Une question de prestige .
VI.
L'origine des Esquimaux
Un royaume radieux au-delà du septentrion
A propos de l'origine des Esquimaux, Gardner écrit
Le souvenir d'un âge d'or
VII.
L'origine souterraine des soucoupes volantes
Huguenin,de Souza, StraussVIII. Ce que pourrait être une expédition aérienne
Une super-civilisation souterraine
La disparition du colonel Fawcett
Les descendants d'une race antédiluvienne
Du char céleste à la soucoupe volante
Mars, Vénus, ou un royaume inconnu au-delà des pôles ? . 59
Nous avons le droit de savoir
Des énigmes résolues
La graine et le jardinier
Trois hommes noirs
Des petits hommes bruns qui parlent
Une inquiétude galactique ?
Un plan de sauvetage de l'humanité
Comme des enfants chapardeurs
En ballon dirigeable
Dans l'ouverture polaire
Le message des Atlantes
IX. L'Agharta, le Monde souterrain
Une énigme troublante
Un secret bien gardé
Contre les retombées radio-actives
Le peuple souterrain
L'Agharta, ou la quête d'un monde caché
Après le déluge
Un chœur d'Atlantes
Cette Porte conduit à l'Agharta
X.
Conclusion
XI.
Les soucoupes volantes dans le passé
XII.
Les soucoupes volantes : propulsion et relativité
Les thèses développées dans cet ouvrage s'appuient sur des découvertes scientifiques, des fàits connus, et des
références à des écrits anciens.
De nombreuses personnalités croient à l'existence des soucoupes volantes et autres phénomènes étranges, existence que les hommes
de science ne veulent pas, ou n'osent pas admettre. Peu de gens aux U.S.A. osent dire la vérité, et rien que la vérité,
sur un certain nombre de sujets cruciaux (même s'ils connaissent cette vérité). Cela est particulièrement vrai des
scientifiques « bien pensants « et des hommes puissants. Sinon, qu'arriverait-il ? Les gouvernements s'écroulerait l'argent perdrait
son pouvoir de séduction et de corruption. Il y aurait un chaos terrible, et les individus haut placés seraient ruinés socialement
et économiquement.
Dans cette civilisation où règnent la fraude et la supercherie, la vérité est une qualité si rare qu'elle n'est jamais acceptée librement.
Elle doit combattre pour s'imposer. Il n'y a aucune école qui enseigne cette vérité.
Nous n'assumons pas la responsabilité des opinions émises par l'auteur. Nous n'avons aucune autorité pour le faire. Nous pensons seulement que
de tels livres doivent être présentés au public, qui les accepte ou les rejette. C'est une question de convictions personnelles.
De toute manière, le but est atteint si une falole lumière jaillit dans les ténèbres et si les esprits endormis se réveillent
Ceux qui ont envie de lire, de s'instruire, de réfléchir sur quelque problème que ce soit, peuvent le faire : il existe des
milliers d'ouvrages mille fois plus enrichissants que les publications à scandales vendues dans les kiosques.
En novembre 1957, un physicien et philosophe célèbre dans le monde entier mourait dans une prison fédérale des états-Unis. Il avait
été emprisonné pour avoir refusé de s'incliner devant une ordonnance illégale qui visait à stopper ses recherches
et à voler ses découvertes. Cet homme était Wilhelm Reich. Sa mort était l'aboutissement de plus de dix ans de harcèlement
et de persécutions fomentées par des conspirateurs occultes qui avaient trouvé habile d'utiliser les cours fédérales
pour ftustrer l'humanité de découvertes importantes en physique, médecine et sociologie.
L'invention de Reich était un "accumulateur d'énergie d'orgone". Invention saluée par Théodore P. Wolfe comme "la plus
grande découverte de l'histoire de la Médecine". Le FDA gomma littéralement les rapports d'un grand nombre de physiciens
réputés qui émanaient du monde entier, rapports qui venaient corroborer les découvertes de Wilhelm Reich. Ces travaux
étaient si révolutionnaires qu'ils menaçaient sérieusement les intérêts commerciaux d'un certain nombre de sociétés,
à commencer par l'industrie phannaceutique. Il fallait donc tuer dans l'œuf la merveilleuse découverte de Wilhelm Reich. On
s'y employa activement.
Donc, je n'ai pas l'intention d'engager le moindre débat concernant ce livre, ou son auteur. Que vous acceptiez ou rejetiez le contenu de ce livre, cela
ne regarde que vous. Par contre, si sa lecture éveille en vous un accord sensible, sachez qu'il existe d'autres oeuvres susceptibles de vous
aooorter de nouvelles connaissances de celles qu'on n'apprend pas à l'école.
ROBERT FIELDCREST
Frank Edwards, qui fut un courageux commentateur de radio et de télévision, déclara un jour : « Les ordres de discrétion concernant les UFOs (1)
viennent du sommet. L'Armée de l'Air n'y est pour rien, elle ne fait qu'obéir. « Edwards en1reprit une vigoureuse croisade
pour démasquer la censure officielle. Il s'efforça de mettre en évidence qu'on cachait quelque chose au public. J'ai été
l'ami d'Edwards pendant des années, je crois pouvoir dire qu'il savait de quoi il parlait. Cest pourquoi je partage totalement l'opinion
qu'il a exprimée ci-dessus.
Des révélations récentes,provenant de sources diverses, n'ont fait que confirmer cette opinion.
Voici les faits. Le lecteur a le droit d'être informé.
Durant des années, beaucoup de chercheurs qui s'intéressaient aux UFOs ont senti que l'Armée de l'Air était en possession de faits relatifs à ces mystérieux
engins. Mais les responsables ne voulaient pas les livrer au public pour des raisons connues d'eux-mêmes. Divers articles parurent dans la
presse à ce sujet. En voici quelques-uns parmi les plus significatifs.
En 1958, Bulldey Griffin, du Standard-rime de New Bedford, Massachusetts, écrivit une excellente série.
L'un de ses papiers s'intitulait : "La censure du Pentagone sur les UFOs est une réalité."
Dans cet article, la question posée était celle-ci: de quel droit une organisation militaire monopolise-t-elle le
contrôle sur tout ce qui concerne les UFOs et interdit-elle de ce fait au public d'en savoir plus ?
L'Armée de l'Air a sa propre réponse. L'ordonnance 200-2 débute ainsi : « Toute investigation et toute analyse relatives aux
UFOs relèvent de la seule responsabilité de l'Air Force, qui a le devoir de défendre les états-Unis. « Plus loin (toujours
dans cette ordonnance 200-2), les UFOs sont mentionnés comme "une menace possible pour la sécurité des U.S.A.".
Mais pourquoi ce silence persistant? Aucune réponse définitive n'a été donnée à cette question essentielle. Le CIA, d'une manière
mal définie, et le FBI, dans des cas individuels, se sont intéressés à l'affaire. Mais ni l'un ni l'autre n'ont la réputation
d'être très loquaces! Le Conseil national de sécurité ne l'est pas plus.
Les membres de la sous-commission permanente du Sénat chargée des enquêtes ont fait une étude sur la question, puis ont décidé
de ne pas enquêter (!) et de ne tenir aucune audience, privée ou publique. Une victoire pour l'Armée de l'Air.
(UFO : Unidentified flying objects (objets volants non identifiés). (NA.T.)
Vers la fin de 1958, une série d'articles de John Lester parut dans le Newark Star Ledger. Cette série fit sensation. Le major
Donald E. Keyhoe, président de la Commission nationale d'investigations des phénomènes aériens, déclara :
"Les révélations de ce journal confirment publiquement ce qui était connu de notre commission, à savoir que des observateurs, nombreux et hautement qualifiés, sont persuadés de l'existence des soucoupes volantes et de leur contrôle par une force intelligente."
Conclusion: les dossiers de l'Air Force sur les soucoupes volantes sont conservés sous clé... pour leur plus grande sécurité !
Plusieurs années après la publicirtion de son livre, Stringfieldlwéla que le Mr. A. D. auquel il avait fait allusion n'était autre que Allen Dulles, ex-directeur du CIA. Cela illustre bien le sérieux intérêt que porte le CIA au problème des UFOs.
II fut un temps o ù, avec beaucoup d'autres, je croyais que c'était l'Air Force qui faisait le black-out dans ce domaine. Ce n'est plus ma conviction. Une des raisons qui m'ont fait changer d'avis trouve sa source dans un entretien que j'eus avec Wilbert B. Smith environ deux ans avant sa mort. Au cours de cette conversation, je demandais à Mr. Smith si c'était l'Armée de l'Air, ou un autre ministère, qui gardait secrètes les informations UFO. Mr. Smith me répondit que ce n'était pas l'Armée de l'Air, mais « un petit groupe haut placé au gouvernement )}. Comme je lui demandais des précisions, Mr Smith refusa d'identifier ce groupe et changea très vite de conversation.
La publication du livre « Le Gouvernement invisible «, en mai 1964, fournit enfin une clé apparente à ce mystère. Il était dit dans ce livre que le Groupe spécial avait été créé du temps d'Eisenhower sous le chiffre secret 54/12. Il était connu dans le petit cercle d'intimes de l'Administration d'Eisenhower sous ce nom : « groupe 54/12 «... Pendant une période de dix ans il a été le centre caché et puissant du Gouvernément invisible... Et il a fonctionné.
dans un climat
de mystère tel qu'on n'en avait jamais connu de pareil dans aucune
autre branche du gouvernement étatsunien ...
Les hommes du CIA ont généralement le Groupe spécial
à l'esprit quand ils insistent sur le fait que leurs services n'ont
jamais fuit de politique, mais ont seulement obéi à des ordres
venus de plus haut.
Dans son numéro du 22 juin 1964, Newsweek publia une critique du livre Le Gouvernement invisible et déclara « Une des révélations les plus importantes de cet ouvrage est l'existence du Groupe spécial 54/12, classé jusqu'à présent comme un auxiliaire du Conseil national de sécurité, et spécialement chargé par le président de régler certaines opérations délicates. à proprement parler, on ne peut imaginer de personnalités plus importantes que celles qui composent ce Groupe. «
Le Groupe 54/12 était-il le même que celui auquel Wilbert Smith faisait allusion? Au regard des faits precédents, j'ai tout lieu de le croire. Et si cette hypothèse est exacte, elle peut expliquer les échecs qu'ont rencontrés toutes les tentatives faites pour obtenir la vérité concernant les UFOs.
On peut seulement
espérer que le public fera finalement valoir son droit inaliénable
de connaître la vérité, et que ses efforts ne seront
pas déjoués par un quelconque « Groupe spécial
« évoluant dans les hautes sphères de d'Administration.
RéférencesLe Gouvernement invisible, par David WISE et Thomas B. Ross (Rondom House).
Qui gouverne l'Amérique? par John McCoNAuGHY (Longmans, Green & Co).
Le Rideau de fer sur l'Amérique, par John BEATY (Wilkinson Pub. Co.)
Liberté ou Secret, par James R. WIGGINS (Oxford University Press).
Le Droit de savoir, par Kent COOPER (Farrar, Strauss & Cudahy).
« Managed News «, par Hanson W. BALDWIN (Atantic Magazine, avril 1964).« New Management in Washington «, par Ben H. BAGDIKIAN (Satwday Evening Post, 4 fèvrier 1963).
. « CIA - Le combat pour le pouvoir secret «, par Stewart ALSOP (Satwday Evening Post, 8 mars 1963).
Points marquants de l' Histoire de la découverte de l'amiral Byrd
DECEMBRE 1929 : «La découverte mémorable du 12 décembre d'une terre jusque-là inconnue au-delà du pôle Sud, découverte faite par le capitaine Sir George Hubert Wilkins, exige que la science révise la conception qu'elle s'était faite du profil sud de la terre. «
Dumbrova, explorateur russe. FéVRIER 1947 : « J'aimerais voir cette terre au-delà du pôle (Nord). Cette terre qui est le centre du Grand Inconnu.»
Vice-amiral Richard E. Byrd, avant son vol de 2 700 kilomètres au-delà du pôle Nord. NOVEMBRE 1955 : « C'est la plus importante expédition de l'histoire du monde. « .
Vice amiral Richard E. Byrd, avant son départ pour explorer la terre au-delà du pôle Sud. JANVIER 1956 : « Le 13 janvier, des membres de l'expédition des états-Unis ont accompli un vol de 4 300 kilomètres à partir de la base de McMurdo Sound, située à 640 kilomètres à l'ouest du pôle Sud, et [ont] pénétré dans une terre sur une distance de 3700 kilomètres au-delà du pôle. «
Message radio en provenance de l'expédition antarctique de Byrd, confirmé par la presse étatsunienne du 5 février 1956.
MARS 1956 : « La présente expédition a ouvert un nouveau et vaste territoire. «
Vice-amiral Byrd, le 13 mars 1956, à son retour du pôle Sud.
... « ce continent enchanté dans le ciel, terre de l'éternel mystère! «
Vice-amiral Byrd,
avant sa mort. (Note de l'auteur: Byrd, de façon énigmatique,
se réfère ici au territoire inconnu qu'il avait découvert
au-delà des pôles. Il existe, en effet, un phénomène
polaire bien connu, phénomène optique suivant lequel les
surfaces terrestres se reflètent dans le ciel. La terre inconnue
de Byrd se réfléchissait de la même façon et
apparaissait ainsi comme « un continent enchanté dans le ciel».)
CET OUVRAGE CHERCHE à PROUVER
1. Que la Terre est creuse et n'est pas une sphère solide comme on le suppose communément, et que cette partie intérieure communique avec la surface par deux ouvertures polaires.
2. Que les observations et découvertes du contre-amiral Richard E. Byrd, de la Marine des Etats Unis, le premier à s'engager dans ces ouvertures polaires, - ce qu'il fit sur une distance totale de 6400 kilomètres dans l'Arctique et l'Antarctique, - confirment la justesse de notre théorie révolutionnaire sur la structure de la Terre, et rejoignent certaines déclarations d'autres explorateurs polaires.
3. Que, suivant notre théorie d'une Terre plutôt concave que convexe à ses deux extrémités, le pôle Nord et le pôle Sud n'ont jamais été atteints pour la bonne raison qu'ils n'existent pas.
4. Que l'exploration du nouveau monde inconnu qui se trouve à l'intérieur de la Terre est beaucoup plus importante que la conquête du Cosmos. Les expéditions aériennes de l'amiral Byrd montrent comment une telle exploration pourrait être menée à bien.
5. Que la nation qui atteindra la première le Nouveau Monde situé à l'intérieur de la Terre deviendra la plus puissante du monde.
6. Que, étant donné le climat chaud dont jouit ce Nouveau Monde, il n'y a aucune raison pour qu'il n'abrite pas une vie végétale, animale et humaine. Et que s'il en est ainsi, il est très possible que les mystérieuses soucoupes volantes émanent d'une civilisation avancée, située à l'intérieur de la Terre.
7. Que, dans
l'éventualité d'une guerre nucléaire, l'espèce
humaine pourrait survivre en cherchant refuge dans les profondeurs cachées
de notre globe.
On suppose généralement que la Terre est une sphère solide avec un noyau brûlant de métal en fusion. Nous allons apporter la preuve scientifique que la Terre, en réalité, est creuse et ouverte aux deux pôles, et qu'il existe à l'intérieur une civilisation avancée, créatrice de ces soucoupes volantes qui viennent observer (ou espionner) à intervalles réguliers la surface de notre globe.
La théorie de la Terre creuse a été émise pour la première fois en 1906 par un écrivain étatsunien , William Reed, et reprise plus tard par un autre étatsunien , Marshall B. Gardner, en 1920. En 1959, F. Amadeo Giannini écrivit le premier ouvrage sur le sujet depuis les travaux de Gardner. La même année, Ray Palmer, rédacteur en chef du magazine Soucoupes volantes, se servit de cette théorie pour offrir à ses lecteurs une explication logique de l'origine des soucoupes.
Les thèses de Reed et de Gardner trouvèrent une confirmation dans les expéditions polaires de Byrd: l'Arctique, en 1947, l'Antarctique, en 1956. L'explorateur étatsunien s'aventura sur une distance de 2700 kilomètres au-delà du pôle Nord et de 2700 kilomètres au-delà du pôle Sud, pénétrant dans un territoire inconnu, libre de glace, qui s'étendait à l'intérieur des dépressions polaires. Ce territoire n'est mentionné sur aucune carte. La véritable signification des découvertes de l'amiral Byrd fut étouffée dans l'œuf. On ne lui donna pas l'attention qu'elle méritait, jusqu'au moment o ù Giannini et Palmer s'emparèrent de l'affaire. Nous expliquerons plus loin pourquoi cette information n'atteignit pas le public. Une information qui pourtant concerne une des plus grandes découvertes géographiques de toute l'histoire, plus grande peut-être que la découverte de l'Amérique par Christophe Colomb, car si ce dernier découvrit un nouveau continent, Byrd, lui, découvrit un Nouveau Monde d'une superficie égale, ou peut-être même supérieure à celle de nos cinq continents réunis.
La découverte de Byrd est ftappée aujourd'hui d'un top secret international. Après le message radio qu'il envoya de son avion, et un bref communiqué de presse, toute nouvelle importante sur le sujet fut soigneusement supprimée par les agences gouvernementales. Il y avait une raison importante à cela.
L'explomteur ne passa pas au-dessus du pôle Nord pour continuer ensuite son vol de 2700 kilomètres vers le sud. Sinon, il aurait rencontré un territoire pris dans les glaces. Au contraire, la terre qu'il survolait n'avait ni glace ni neige, elle était dotée d'un climat chaud, et on pouvait apercevoir des forêts, des montagnes, des lacs, une végétation verte, et même des traces de vie animale. Cette nouvelle terre INCONNUE survolée par l'amiral étatsunien pendant 2700 kilomètres n'est mentionnée sur aucune carte. Et pourtant elle existe, à l'intérieur de l'ouverture polaire.
Pourquoi alors les états-Unis n'envoyèrent-ils pas d'autres expéditions vers ce nouveau monde? Pourquoi une découverte de cette importance fut-elle complètement oubliée? Pourquoi cette apathie ?
L'explication est évidente. C'était l'intérêt du gouvernement étatsunien de se taire, de ne rien dévoiler au monde. 'D'autres pays, alléchés par des perspectives de conquêtes, pouvaient mettre sur pied des expéditions belliqueuses. L'Union soviétique, par exemple.
Cependant, maintenant que le secret a été dévoilé par Giannini, Palmer et d'autres, qu'il est arrivé à la connaissance du public, plus rien ne s'oppose à ce que le problème soit examiné avec toute l'attention qu'il mérite.
Il faut espérer
qu'une expédition sérieuse sera entreprise par un pays neutre
et pacifiste, et qu'un contact pourra être établi avec cette
super-civilisation qui s'est développée, Là-BAS, au-delà
des pôles, et dont les soucoupes volantes sont la preuve évidente
de sa supériorité dans le domaine scientifique. Peut-être
l'évolution et la sagesse de cette race nous sauveront-elles de
l'anéantissement? Peut-être alors une future guerre nucléaire
pourra-t-elle être évitée? Un nouvel âge s'instaurera
sur Terre, un âge de paix, et toutes les armes nucléaires
seront interdites par un gouvernement mondial représentant tous
les peuples de la Terre.
Chapitre 1
I. La découverte mémorable de l'AmiraI Byrd
(La plus grande découverte géographique de l'histoire humaine)
« Ce continent enchanté dans le ciel. terre de l'éternel Mystère! «
« J'aimerais voir cette terre au-delà du pôle, cette terre qui est le centre du Grand Inconnu. « Les deux citations ci-dessus ont été faites par le plus grand explorateur des temps modernes, le vice amiral Richard E. Byrd, de la Marine des états-Unis. Elles ne peuvent être comprises, et elles n'ont aucun sens, si on se réfère aux vieilles théories géographiques selon lesquelles la Terre est une sphère solide avec un noyau brûlant, dont les deux pôles sont des points fixes.
Si tel était le cas, et si l'amiral Byrd avait volé pendant 2700 et 3700 kilomètres respectivement au dessus des pôles Nord et Sud, en direction des terres glacées qui s'étendent de l'autre côté, et dont la géographie est très bien connue, il serait incompréhensible qu'il ait qualifié ce territoire de « Grand Inconnu «. Il n'aurait eu aucune raison non plus d'utiliser une expression comme « Terre de l'éternel Mystère «. Byrd n'était pas un poète, et ce qu'il décrivait était exactement ce qu'il observait de son avion. Au cours de ce vol Arctique de 2700 kilomètres au-delà (et non au-dessus) du pôle Nord, Byrd relata par radio qu'il voyait au dessous de lui non de la glace et de la neige, mais des paysages divers o ù apparaissaient des montagnes, des forêts, une végétation luxuriante, des lacs et des rivières. L'explorateur aperçut même dans les broussailles un étrange animal ressemblant à un mammouth. Il était entré, de toute évidence, dans une région plus chaude que celle qui s'étend du pôle à la Sibérie. Au-delà... et non au-dessus.
La seule manière d'interpréter convenablement les déclarations énigmatiques de Byrd est d'écarter la conception traditionnelle de la fonnation de la Terre, et d'en accueillir une nouvelle montrant que les extrémités arctique et antarctique ne sont pas convexes, mais concaves. Dès lors, on comprend mieux la signification de ce voyage extraordinaire au-delà des pôles. Byrd ne franchit pas les pôles, au sens ordinaire du terme, il ne passa pas au-dessus pour gagner l'autre côté, côté bien connu comme nous l'avons dit, mais il entra tout simplement dans les concavités polaires qui s'ouvrent sur l'intérieur creux de la Terre, là o ù règne un climat tropical et o ù se développe une vie végétale, animale et humaine. C'est cela le « Grand Inconnu» dont parle Byrd, non cette étendue de neige et de glace située de l'autre côté du pôle Nord et qui s'étend jusqu'aux pointes extrêmes de la Sibérie. .
Sur aucune carte.
La nouvelle
théorie géographique présentée dans ce livre
pour la première fois rend compréhensibles les étranges
paroles de Byrd. Elle montre que le grand explorateur n'était pas
un rêveur, comme pourraient le penser les tenants de la science orthodoxe.
Byrd était entré dans un territoire absolument « nouveau»
parce qu'il ne se trouvait sur aucune carte, et il ne se trouvait sur aucune
carte parce que toutes les cartes ont été faites sur la base
de cette croyance dans une Terre sphérique et pleine. étant
donné que pratiquement toutes les régions situées
sur cette sphère ont été explorées et recensées,
il ne pouvait y avoir de place sur de telles cartes pour le territoire
découvert par Byrd.
Si notre conception
d'une Terre concave à ses deux extrémités est correcte
- ce que nous allons tenter de prouver - alors le pôle Nord et le
pôle Sud n'existent pas ! Ils se situeraient, en effet, entre ciel
et terre, au centre des ouvertures polaires, et non à la surface.
Cette opinion
fut exprimée pour la première fois par l'écrivain
étatsunien
William Reed dans son livre Fantôme des pôles, publié
en 1906. En 1920 paraissait un autre ouvrage, écrit par Marshall
B. Gardner
Voyage à l'intérieur
de la Terre, ou Les pôles ont-ils été vraiment découverts?
Dans ce livre, Gardner exprimait le même point de vue que Reed, et,
chose étrange, arrivait aux mêmes conclusions sans avoir eu
connaissance de l'œuvre de son prédécesseur. Reed et Gardner
soutenaient tous les deux que la Terre est creuse, ouverte aux pôles,
et qu'à l'intérieur vit une vaste population de millions
d'habitants, représentant une civilisation avancée. Voilà
probablement le « Grand Inconnu» auquel Byrd faisait allusion.
La géographie de l'Antarctique est connue, et pourtant..
En janvier
1956, l'amiral Byrd entreprenait une autre exploration, cette fois dans
l'Antarctique, et parcourait 3700 kilomètres au-delà au pôle
Sud. Le terme « au-delà «, comme nous l'avons déjà
souligné, est très significatif et embarrassera ceux qui
s'en tiennent à l'ancienne conception d'une Terre compacte. Il concernerait
alors la région située de l'autre côté du continent
antarctique, et, plus loin, de l'Océan, mais dans ce sens ce ne
serait plus « un nouveau et vaste territoire «, et l'expédition
qui l'a découverte ne saurait être non plus qualifiée
de « la plus importante de l'histoire du monde «. La géographie
de l'Antarctique est parfaitement connue, et l'amiral Byrd n'y a rien apporté
de bien nouveau. Alors pourquoi aurait-il fait des déclarations
apparemment vagues et sans fondement ? Pourquoi aurait-il pris le risque
de ternir sa réputation de grand explorateur et de perdre la face
devant le monde en lançant des affirmations gratuites?
La seule réponse
logique est fournie par la théorie de la Terre creuse. Elle seule
donne un sens aux déclarations de Byrd et permet de ne pas le considérer
comme un visionnaire qui aurait été victime de mirages polaires.
Au retour
de son expédition dans l'Antarctique, le 13 mars 1956, Byrd observa
: « La présente expédition a ouvert une nouvelle et
vaste terre. « Le mot « terre « est significatif. Il
n'aurait pu se rapporter à une quelconque partie du continent antarctique
qui est un bloc de glace et ne contient pratiquement pas de « terre
«. Et puis si Byrd avait découvert un nouveau territoire dans
l'Antarctique, il l'aurait revendiqué au nom du gouvernement des
états-Unis, et son nom serait resté attaché à
cette découverte, comme cela a été le cas d'autres
explorateurs.
Nous ne trouvons
rien de pareil au crédit du grand explorateur. Nous pouvons donc
en conclure que son expédition de 1956 au-delà du pôle
Sud survola une région sans neige ni glace, semblable à celle
qu'il avait déjà aperçue au pôle Nord, région
couverte de végétation et de forêts, dotée d'une
vie animale, et qui ne se trouve nulle part sur le continent antarctique.
Une île dans le ciel
L'année
suivante, en 1957, avant sa mort, Byrd évoqua « ce continent
enchanté dans le ciel, terre de l'éternel mystère
«. Il n'aurait pas usé de ces termes s'il avait fait allusion
à la partie glacée de l'Antarctique qui s'étend de
l'autre côté du pôle Sud. Les mots « éternel
mystère» se rapportent manifestement à autre chose.
Quant à « ce continent enchanté dans le ciel «,
il signifie qu'une étendue de terre, et pas seulement de glace,
se reflétait dans le ciel comme dans un miroir. Ce phénomène
étrange a été observé par de nombreux explorateurs
polaires qui parlent « d'île dans le ciel» ou de «
ciel d'eau «, suivant que le ciel reflète de la terre ou de
l'eau. Si Byrd avait vu le reflet de l'eau ou de la glace, il n'aurait
pas employé le mot « continent « et encore moins qualifié
ce continent d' « enchanté «. Pourquoi « enchanté»
? Parce que, suivant les conceptions géographiques traditionnelles,
ce continent reflété dans le ciel ne pouvait pas exister.
Les soucoupes volantes viennent de l'intérieur de la Terre.
Nous allons
maintenant citer Ray Palmer, rédacteur en chef de Soucoupes volantes,
expert en la matière, convaincu que les découvertes de l'amiral
Byrd aux deux pôles offient une explication sur l'origine des soucoupes
volantes. Ray Palmer croit, en effet, que les engins volants non identifiés
ne viennent pas d'autres planètes, mais de l'intérieur de
la Terre, o ù existe une civilisation très en avance sur la
nôtre en matière d'aéronautique, utilisant les soucoupes
volantes pour leurs voyages aériens, et se propulsant à la
surface de la Terre par l'intermédiaire des ouvertures polaires.
Voici comment Palmer explique son point de vue
« La
Terre est-elle bien connue? N'existe-t-il aucun endroit sur Terre qui pourrait
nous fournir une explication possible sur l'origine des soucoupes volantes?
Il y en a deux. Ils se trouvent dans l'Arctique et dans l'Antarctique.
« Les
deux vols de l'amiral Byrd aux pôles prouvent que la configuration
de notre globe dans ces régions a quelque chose» d'étrange
«. Byrd s'envola vers le pôle Nord, mais ne s'y arrêta
pas. Il continua au-delà, sur une distance de 2700 kilomètres,
puis fut obligé de rebrousser chemin, car sa réserve d'essence
diminuait. Comme l'appareil progressait au-delà du pôle, apparurent
des régions libres de glace, avec des lacs et des montagnes couvertes
d'arbres, et même à un moment un animal monstrueux qui ressemblait
à un mammouth de l'Antiquité. Tout cela fut rapporté
par les occupants de l'avion. Pendant presque la totalité du voyage,
l'appareil survola un paysage de montagnes, de forêts, de lacs et
de rivières.
« Quel
était ce pays inconnu ? Est-ce que Byrd en naviguant plein nord
était entré dans l'intérieur creux de la Terre à
travers l'ouverture polaire ?
« Avec
la dernière expédition de Byrd au pôle Sud, nous pénétrons
une fois de plus dans une région mystérieuse et inconnue,
dont il n'est fait mention sur aucune carte. Et une fois de plus, après
la première annonce de l'événement, c'est le silence
total. Des millions de gens apprennent la chose - et quelle chose ! Elle
mériterait au moins quelques commentaires. Mais rien ! La curiosité
du public s'aiguise... dans le vide. On se heurte à un mur. Vraiment
étrange... .
« Et
pourtant les faits sont là. Aux deux pôles existent de vastes
étendues de terre inconnues, apparemment habitables, dont la superficie
peut à peine être calculée. Cette superficie doit être
énorme, peut être aussi grande que celle des états-Unis
tout entiers en ce qui concerne le pôle Nord, et encore plus grande
au pôle Sud.
« Les
soucoupes volantes pourraient venir de ces deux terres inconnues " au-delà
des pôles ". Notre opinion est que l'existence de ces terres ne peut
être réfutée par personne, si l'on veut bien considérer
sans préjugés les faits que nous venons d'énoncer.
«
Voilà
ce que dit Ray Palmer. Et une fois de plus la question essentielle est
posée. Si l'amiral Byrd a proclamé devant tous que son expédition
au pôle Sud était « la plus importante de l'histoire
du monde «, et si, au retour, il a ajouté : « La présente
expédition a ouvert une nouvelle et vaste terre «, par quel
phénomène étrange et inexplicable une telle découverte
est-elle pratiquement entrée dans l'oubli ? Des raisons politiques.
Il n'y a qu'une
seule réponse rationnelle à ce mystère. Après
la brève annonce publiée dans la presse étatsunienne ,
et basée sur le rapport radio de Byrd, toute publicité ultérieure
a été supprimée par le gouvernement, pour qui Byrd
travaillait, et qui avait des raisons politiques importantes à cacher
cette découverte. Car les terres étranges survolées
par l'amiral aux deux pôles sur une distance totale de 6400 kilomètres
sont probablement aussi grandes que l'Amérique du Nord et l'Amérique
du Sud réunies. Et il est évident que le gouvernement des
états-Unis a craint qu'un autre pays n'entreprenne des vols similaires
et n'aille plus loin, jusqu'à revendiquer ces territoires pour son
propre compte.
Cette terre, centre du mystère.
Palmer
estime que le nouveau territoire découvert par Byrd, et qui n'est
mentionné sur aucune carte, se trouve à l'intérieur,
et non à l'extérieur de notre globe. C'est pour cela que
le grand explorateur l'a appelé « le Grand Inconnu «.
Après
avoir discuté de la signification du terme « au-delà"«
employé par Byrd, et non « au-dessus» ou « au
travers « des pôles, Palmer conclut que la terre inconnue de
Byrd se situe à l'intérieur des concavites polaires, et qu'elle
jouit d'un climat chaud puisqu'on y découvre une végétation
verte et une vie animale.
Voici ce qu'écrit
encore Ray Palmer sur la question
«
En février 1947, l'amiral Richard E. Byrd fit la déclaration
suivante: «J'aimerais voir cette terre au
« De
quelle terre était-il question ? Regardez une carte. Calculez les
distances de tous les points connus Sibérie, Spitzberg, Alaska,
Canada, Finlande, Norvège, Groenland, Islande... Ils sont à
peu près tous à moins de 2 700 kilomètres du pôle.
Et pourtant Byrd n'a survolé aucune terre connue. Ce qu'il a découvert,
il l'a nommé lui-même « le Grand Inconnu «. Et
combien grand, en effet ! Car après 2 700 kilomètres de vol,
il fut contraint de faire demi-tour par manque d'essence, et à ce
moment il était loin d'avoir atteint les limites de ce territoire.
TI n'aurait dû voir au-dessous de lui qu'un océan en partie
bloqué par les glaces. Au lieu de cela, il survola des montagnes
couvertes de forêts!
« De
forêts!
« Incroyable
! L'extrême limite des régions boisées se situe assez
bas dans l'Alaska, le Canada et la Sibérie. Au nord de cette ligne,
aucun arbre ne pousse ! Ce qui veut dire que, logiquement, tout autour
du pôle Nord, on ne doit apercevoir le plus petit arbre dans un rayon
de 2 700 kilomètres!
« Alors
?
« Alors
il faut croire que l'amiral Byrd a bien pénétré dans
cette terre au-delà du pôle, cette terre qu'il désirait
tant voir parce qu'elle était le centre du mystère.
Un problème
de navigation.
« Pourtant,
aujourd'hui, on ne trouve fait mention nulle part de cette terre mystérieuse.
Pourquoi ? Le raid accompli par Byrd en 1947 était-il une fiction
?Les journaux ont-ils tous menti? Menti aussi le radio qui émettait
de l'avion de Byrd?
« Non,
l'amiral Byrd a bien volé au-delà du pôle. «
Au-delà?
« Que
voulait dire l'amiral quand il a employé ce mot? Comment est-il
possible d'aller" au-delà " du pôle ? Réfléchissons
un instant. Imaginons que nous soyons transporté d'un coup de baguette
magique au point exact du pôle Nord magnétique. Nous y arrivons
instantanément, sans savoir de quelle direction nous venons. Tout
ce que nous savons, c'est que nous voulons aller du pôle au Stipzberg.
Mais o ù est le Spitzberg ? Quelle direction devons-nous prendre?
Celle du Sud, bien sûr ! Mais quel Sud ? Du pôle Nord, toutes
les directions vont vers le S ùd !
« C'est
un simple problème de navigation. Toutes les expéditions
polaires, terrestres, maritimes, ou aériennes, ont dû faire
face à ce problème. Ou bien elles doivent revenir sur l~urs
pas, ou bien il leur faut découvrir quelle direction vers le Sud
est la bonne, et cela quel que soit l'objet de la destination. Le problème
est résolu de la façon suivante : on choisit une direction
au hasard, n'importe laquelle, et on avance d'une vingtaine de milles;
puis on s'arrête, on fait le point à l'aidé des étoiles
et de la boussole (l'aiguille aimantée n'est plus dirigée
vers le bas mais vers le pôle Nord magnétique), et on trace
la route sur la carte. Si on veut aller au Spitzberg, pour reprendre notre
exemple, c'est alors facile de prendre la bonne direction vers le Sud.
« L'amiral
Byrd, lui, n'a pas suivi ce procédé traditionnel de navigation.
Une fois le pôle atteint, il continua sa route plein Nord sur une
distance de 2700 kilomètres. Et aussi étrange que cela paraisse,
il a atteint cette « terre au-delà du pôle « qui,
jusqu'à ce jour, si nous consultons les archives des journaux, des
livres, de la radio et de la télévision, n'a jamais plus
été explorée.
« Cette
terre, sur les cartes actuelles, ne peut pas exister. Et pourtant.. elle
existe, comme nous venons de le voir. Il faut donc en conclure que les
cartes actuelles sont inexactes, incomplètes, et ne donnent pas
une véritable image de l'hémisphère Nord.
« Quoi
qu'il en soit, il ne fait aucun doute pour nous qu'a été
localisée dans le Nord une vaste étendue de terre - le centre
du Grand Inconnu - dont les 2700 kilomètres parcourus par Byrd ne
sont qu'une infime partie. «
Une découverte
aussi importante aurait dû être universellement connue. Seulement
voilà, comme nous l'avons dit, le gouvernement étatsunien
fit le black-out total sur cette affaire, et il y réussit si bien
qu'elle était pratiquement oubliée lorsque Giannini s'avisa
de la mentionner dans son livre : Mondes au-delà des pôles,
publié à New York en 1959. Mais là encore, par quelque
étrange et obscure raison, le livre de Giannini ne reçut
pas la publicité qu'il méritait et n'atteignit pas le grand
public.
Cependant,
à la fin de cette même année 1959, Ray Palmer prit
connaissance de cet ouvrage, et il fut tellement impressionné par
l'aventure fabuleuse de Byrd qu'il en parla aussitôt dans son magazine
Soucoupes volantes, largement distribué dans tous les états-Unis.
L'information parut dans le numéro de décembre 1959. à
la suite de quoi se produisit une série d'incidents bizarres indiquant
que des forces secrètes étaient à l'œuvre pour couper
court à cette information et l'empêcher d'atteindre la grande
masse des lecteurs. Quelles étaient ces forces secrètes ?
Et quelles raisons particulières pouvaient-elles avoir de faire
obstacle à une telle publication ? La réponse est facile
: ces forces étaient les mêmes que celles qui avaient opéré
au lendemain de la découverte de Byrd, et elles avaient les mêmes
raisons de s'opposer à tous commentaires concertant cette découverte.
Les révélations
de Palmer sur les découvertes de Byrd dans l'Arctique et l'Antarctique
donnèrent pour la première fois une large publicité
à l'extraordinaire aventure de l'explorateur. Elles avaient une
portée plus grande que les chapitres que leur avait consacrés
Giannini dans
un livre au tirage restreint et qui n'avait bénéficié
d'aucun lancement. C'est pour cela qu'on chercha à stopper leur
divulgation sur une grande échelle.
Des incidents bizarres.
Le numéro
de Soucoupes volantes, daté de décembre 1959, était
prêt à être distribué aux abonnés et mis
en vente dans les kiosques, lorsqu'il fut retiré mystérieusement
de la circulation. Quand la camionnette venant de l'imprimerie avec les
paquets de magazines arriva chez l'éditeur, on n'y trouva plus le
moindre exemplaire. Elle était vide ! L'éditeur téléphona
à l'imprimeur. Qu'est-ce que cela voulait dire ? L'imprimeur chercha
dans ses papiers, mais ne trouva aucun récépissé prouvant
que l'expédition avait été faite. Le tirage de ce
numéro ayant été payé, l'imprimeur fut prié
de remettre les presses en marche et de faire un nouveau tirage. Mais,
coïncidence étrange, les clichés étaient en si
mauvais état qu'une réimpression immédiate était
impossible.
O ù
étaient passés les milliers d'exemplaires qui avaient été
imprimés ? Pourq ùoi n'avait-on pas retrouvé le bon
d'expédition ? S'il avait été égaré,
et si les magazines avaient été envoyés à une
mauvaise adresse, ils auraient dû être retournés à
l'expéditeur. Or, ils ne le furent pas.
Résultat
: 5000 abonnés ne reçurent pas le magazine. Un distributeur
qui avait 750 exemplaires à vendre fut porté disparu, et
les 750 exemplaires s'évanouirent avec lui. Les magazines avaient
été envoyés avec prière de les retourner en
cas de non réception. On ne les revit jamais. Bref: ce fameux numéro
de
décembre 1959 disparut
complètement. Néanmoins, plusieurs mois après, il
était réimprimé et envoyé aux abonnés.
Quelle bombe
contenait donc ce magazine? Simplement - et c'était beaucoup - un
compte rendu du vol de l'amiral Byrd au-delà du pôle Nord,
en 1947. C'était suffisant pour le faire considérer comme
dangereux par les forces occultes qui tentaient de maintenir à tout
prix le black-out sur les découvertes de Byrd.
La théorie de Giannini
De larges passages du livre de
Giannini, Mondes au-delà des pôles, étaient cités
dans le magazine. Voici ce qu'écrit Giannini
« Depuis
le 12 décembre 1929, les expéditions polaires de la Marine
U.S. ont constaté l'existence d'une terre indéterminée
au-delà des pôles.
«Le
13 janvier 1956, alors que ce livre était en préparation,
une unité de l'Air D.S. pénétrait sur une distance
de 3700 kilomètres au-delà du pôle Sud, qu'on supposait
être le bout du monde. Pour des raisons majeures, cette randonnée
mémorable fut négligée par la presse qui se contenta
de la mentionner brièvement.
« Les
états-Unis, ainsi qu'une trentaine d'autres nations, préparèrent
des expéditions polaires sans précédent au cours des
années 1957-1958, ayant pour objectif de pénétrer
dans cette terre au-delà des pôles. Lorsqu'en 1926 j'avais
émis l'idée d'une terre inconnue située dans les hémisphères
Nord et Sud, la presse avait décrété que cette affirmation
était encore " plus audacieuse que tout ce que Jules Verne avait
jamais imaginé". «
Et il est
vrai, en effet, que le monde scientifique ne prêta aucune attention
à l'étrange et révolutionnaire théorie géographique
que Giannini présentait dans son livre. On l'ignora, on la considéra
corinne une fantaisie sans fondement, un délire relevant de la science-fiction.
Et pourtant... Et pourtant les déclarations de l'amiral Byrd n'ont
de sens que si on veut bien accepter cette théorie.
Giannini écrit :
« Les extrémités
nord et sud de la Terre n'ont pas de fin réelle. On ne peut pas
en faire le tour, au sens propre du terme. Cependant certains vols qualifiés
d' " autour du monde " ont contribué à entretenir dans l'opinion
l'idée fausse que la Terre peut être " circumnaviguée
2" au nord et au sud.
« Franchir
le pôle Nord et revenir vers la zone tempérée, sans
en faire le tour, est une chose impossible à réaliser. Il
en est de même pour le pôle Sud. « L'existence de mondes
au-delà des pôles a été confirmée par
les explorations polaires U.S. au long des trente dernières années.
La plus importante étant celle du plus vieil explorateur du monde,
le vice amiral Richard E. Byrd. «
On n'a jamais survolé le pôle.
Commentant
les déclarations de Giannini sur l'impossibi1ité de continuer
plein nord après le pôle et d'atteindre l'autre côté
de la Terre (ce qui serait le cas si la Terre était convexe au lieu
d'être concave au pôle), Ray Palmer écrit dans son magazine.
« Beaucoup
de lecteurs croient que des vols commerciaux franchissent continuellement
le pôle et passent de l'autre côté de notre globe. Cela
n'est pas vrai, bien que les officiels des lignes aériennes, quand
on les questionne, prétendent le contraire. Et pourquoi n'est-ce
pas vrai ? Parce qu'interviennent des manœuvres de navigation qui éliminent
automatiquement tout vol en ligne droite au-delà du pôle.
__________________________________________________________
« En
examinant le trajet des vols à travers les régions polaires,
nous nous apercevons que ce trajet contourne toujours le pôle, ou
passe à côté, mais qu'il ne le survole jamais. N'est-ce
pas étrange? Il ne fait aucun doute que si on annonçait un
vol passant directement au-dessus du pôle Nord, il attirerait un
grand nombre de passagers désireux d'éprouver une sensation
nouvelle. Or, chose bizarre, aucune ligne aérienne n'a jamais offert
un tel vol. Tous les itinéraires passent à côté
de ce point stratégique. Pourquoi? Ne serait ce pas parce que,
si le pôle était vraiment franchi, l'avion, au lieu d'aborder
l'autre côté du globe, s'enfoncerait dans cette terre au-delà
du pôle, " le centre du Grand Inconnu ", comme l'appelait Byrd? «
Palmer suggère
qu'une expédition avançant toujours plein nord devrait être
organisée, reconstituant le trajet de l'amiral Byrd, et continuant
sur sa lancée jusqu'à ce que soit atteint l'intérieur
creux de la Terre. Apparemment, cela n'a jamais été tenté.
Et pourtant la Marine des états-Unis possède dans ses archives
un compte rendu des vols et des découvertes de Byrd. Peut-être
faut-il chercher la raison de cet oubli dans la nouvelle conception géographique
de la Terre au niveau des régions polaires. Conception qu'il est
nécessaire d'accepter pour pouvoir donner toute leur signification
aux découvertes de Byrd. Et comme, évidemment les chefs de
la Marine n'attachent pas une grande importance à cette théorie
- quand ils ne l'ignorent pas -, il leur a été difficile
d'apprécier à leur juste et réelle valeur les rapports
de l'amriral.
Ce qu'a dit
plus haut Palmer, concernant les routes aériennes commerciales qui
ne passent pas au dessus du pôle Nord, semble fondé à
la lumière des nouvelles découvertes soviétiques sur
le pôle magnétique.
Les Russes
ont trouvé que le pôle magnétique n'était pas
un point, mais une ligne. Cette ligne, nous pensons, quant à nous,
qu'elle est circulaire et qu'elle délimite les bords de la concavité
polaire. De sorte que n'importe quel point sur ce cercle pourrait être
identifié au pôle Nord magnétique. Il serait alors
impossible aux avions de traverser le pôle Nord, celui-ci se situant
au centre de la dépression polaire, et non à la surface de
la Terre. En effet, quand les pilotes croient atteindre le pôle Nord,
après avoir fait les corrections habituelles de navigation, ils
se trouvent en réalité sur le bord de la concavité
polaire, là o ù se tient le pôle magnétique.
Une technique
de vol pour entrer dans la dépression polaire,
Se référant
à l'ouvrage de Giannini, Palmer commente
« Ce
livre étrange nous fournit la preuve définitive que la Terre
revêt une forme étrange aux pôles. Elle n'est pas nécessairement
creuse d'un bout à l'autre, mais se présente un peu comme
un beignet qui aurait beaucoup gonflé en cuisant et laisserait apparaître
une profonde dépression à chaque extrémité.
« Aucun
être humain n'a jamais volé directement au-dessus du pôle
Nord et continué tout droit. Moi, je pense que ce devrait être
fait, et fait immédiatement. Et je voudrais être sûr
qu'un tel vol ne se terminerait pas dans une des régions environnant
le pôle, exactement à l'opposé du point de départ.
Il serait utile d'apporter un soin particulier à la technique de
navigation. Premier point : éliminer la boussole ou la triangulation
sur les cartes existantes, et utiliser uniquement le gyrocompas qui permet
de garder une direction droite, constante et invariable depuis l'instant
du décollage jusqu'à celui de l'atterrissage. Et pas seulement
un gyrocompas à plan horizontal, mais un aussi à plan vertical
(une fois entré dans l'ouverture polaire). Voilà un point
positif, indiscutable.
« On
sait qu'un gyrocompas horizontal, comme il en existe actuellement, permet
à un avion de gagner continuellement de la hauteur à mesure
que la Terre décrit une courbe au-dessous de lui. Or, suivant notre
théorie de la dépression polaire, cela signifierait que lorsqu'un
avion entre dans cette dépression le gyro compas devrait indiquer
une augmentation d'altitude plus importante que celle qu'il enregistrerait
normalement, cette différence étant attribuable à
la courbure intérieure de la Terre au pôle. Si l'avion poursuit
sa route vers le Nord, cette augmentation d'altitude ira croissant ; mais
si, par contre, l'appareil essaie de se maintenir à la même
hauteur, il suivra la courbe interne de la dépression polaire et
plongera dans le creux intérieur de la Terre. «
Une série d'articles de Giannini.
Voici maintenant
ce qu'écrivit Giannini à un lecteur de Soucoupes volantes
qui lui demandait certaines précisions "
« Le
bureau de la Recherche navale de New York avait aimablement accordé
à l'auteur la pennission d'envoyer un message radio à l'amiral
Byrd, message adressé à sa base arctique en février
1947, et lui souhaitant bonne chance.
« L'amiral
Byrd venait d'annoncer dans la presse" J'aimerais voir la terre au-delà
du pôle. Cette terre est le centre du Grand Inconnu. " à la
suite de cela, Byrd et un corps expéditionnaire effectuèrent
un vol de sept heures sur une distance de 2700 kilomètres au-delà
du pôle Nord considéré comme le " bout " de la Terre.
« En
janvier 1947, avant le fameux vol, l'auteur réussit à vendre
une série d'articles à une agence internationale de presse,
et cela uniquement en donnant l'assurance au directeur de l'agence que
Byrd irait véritablement au-delà de ce point fictif qu'est
le pôle.
« Le
résultat ne se fit pas attendre. Dès que les articles parurent
dans la presse, le bureau des Renseignements de la Marine rendit visite
à l'auteur. Cette enquête prouvait en tout cas une chose :
que les théories révolutionnaires de l'auteur n'étaient
pas aussi fantaisistes qu'on voulait bien le croire, et qu'elles trouvaient
une confirmation définitive dans le vol de Byrd.
« Plus
tard, en mars 1958, l'auteur prononça une allocution radiophonique
dans le Missouri, dans laquelle il soulignait l'importance de la découverte
de l'amiral Byrd. «
évoquant
les comptes rendus de la presse new-yorkaise sur l'expédition de
Byrd de février 1947, Giannini écrit :
« Ces
dépêches, décrivant le vol de Byrd au-dessus de terres
et de lacs d'eau douce, se multiplièrent jusqu'au moment o ù
une censure stricte fut imposée de Washington. «
à la porte du Royaume intérieur de la Terre.
Un autre écrivain
étatsunien
s'intéressant aux UFOs, Michael X, impressionné par les découvertes
de Byrd, arriva à la conclusion que les soucoupes volantes venaient
d'une civilisation avancée à l'intérieur de la Terre.
Byrd en avait visité les zones limitrophes. Michael X décrit
ainsi le voyage de Byrd :
« Il
y avait une étrange vallée au-dessous d'eux. Cette vallée,
bizarrement, n'était pas couverte de glace, comme cela aurait dû
être le cas. Elle était verte et luxuriante. Il y avait des
montagnes avec d'épaisses forêts, de l'herbe grasse et des
broussailles. Encore plus stupéfiant, un immense animal fut observé,
avançant dans ces broussailles. Dans une région de glace,
de neige et de froid intense, c'était à peine croyable.
« Quand
l'amiral entra dans ce territoire inconnu, o ù se trouvait-il "en
réalité? à la lumière des théories de
Marshall Gardner, on peut répondre qu'il était précisément
à la porte du Royaume intérieur de la Terre.
« L'Alaska
et le Canada ont fourni ces derniers temps un grand nombre de témoignages
de gens qui avaient aperçu des soucoupes volantes. Y a-t-il un rapport
avec la " terre au-delà du pôle " - ce territoire inconnu
situé à l'intérieur de notre globe? "
« Nous
pensons que si les soucoupes volantes sortent de l'intérieur de
la Terre, et y retournent en passant par les ouvertures polaires, il est
logique qu'elles soient aperçues d'une manière beaucoup plus
fréquente par les habitants de l'Alaska et du Canada, ces pays étant
évidemment très proches du pôle. «
L'Oasis de Bunger.
Les observations
ci-dessus - qui font état d'une forte concentration de soucoupes
volantes dans la région. arctique - correspondent à de semblables
observations faites par Bender et Jarrold dans l'Antarctique. Certains
experts pensent d'ailleurs que l'Antarctique sert de base d'atterrissage
aux UFOs. Quoi qu'il en soit, suivant la théorie développée
dans le présent ouvrage, une chose est sûre : c'est par les
ouvertures polaires qu'on peut avoir accès au Monde intérieur
de la Terre, c'est donc par là que passent les soucoupes volantes
qui sont les super-engins aériens de ce monde. Aimé Michel,
dans sa théorie de la « ligne droite «, prouve que les
soucoupes volantes ont presque toutes le même type de vol, suivant
une direction nord-sud. Ce qui confirmerait encore, s'il en était
besoin, leur origine polaire.
En février
1947, à peu près à l'époque o ù l'amiral
Byrd accomplissait son vol mémorable au-delà du pôle
Nord, une importante découverte était faite dans l'Antarctique,
celle de « l'Oasis de Bunger «. .
Le capitaine
David Bunger était aux commandes d'un des six grands appareils de
transport utilisés par la Marine étatsunienne
pour « l'Opération High-jump « (1946-1947). Il avait
quitté la base de Shackleton, près de la Côte de la
Reine Marie, dans la Terre de Wilkes, et il volait vers l'intérieur
du continent antarctique, lorsque, à environ 6 kilomètres
du littoral, il aperçut une région sans glace, avec des lacs.
Ces lacs étaient
de différentes couleurs. Cela allait du rouge sombre au bleu profond,
en passant par le vert. Ils avaient tous plus de 4 kilomètres de
longueur. L'eau était plus chaude que dans l'océan. Bunger
put le vérifier en posant son hydravion sur l'un de ces lacs. La
grève était en pente douce.
L'oasis représentait
grossièrement un carré. Au-delà, c'était une
étendue sans fin de neige éternelle et de glace. Deux des
côtés de l'oasis se dressaient à près de trente
mètres de hauteur et étaient constitués de grands
murs de glace. Les deux autres côtés étaient moins
abrupts.
La présence
d'une telle oasis en plein Antiaictique semblerait indiquer dans cet endroit
précis des conditions de températures plus clémentes.
Tel qu'il en existerait si l'oasis se trouvait justement dans la dépression
polaire sud ! On peut difficilement expliquer autrement les choses. Dire
que cela résulte d'une activité volcanique souterraine n'est
pas une réponse satisfaisante. Ce territoire sans glace représente
une surface d'environ 600 kilomètres carrés, étendue
trop importante pour être affectée par une source de chaleur
volcanique. Les courants de vent chaud en provenance de l'intérieur
de la Terre sont une meilleure explication.
Ainsi, Byrd
dans l'Arctique et Bunger dans l'Antarctique ont découvert à
peu près à la même époque des régions
bénéficiant d'une température presque chaude. Mais
ils n'ont pas été les seuls.
Il y a quelque
temps, un journal de Toronto, le Globe and Mail, publiait une photo d'une
vallée verdoyante, prise par un aviateur dans la région arctique.
évidemment, l'aviateur avait pris le cliché en vol et n'avait
pas cherché à atterrir. C'était une belle vallée
avec des collines vertes, appartenant certainement à ce même
territoire que Byrd avait visité au-delà du pôle. Cette
photo fut publiée en 1960.
Récit d'un voyage à l'intérieur de la Terre.
Autre confirmation
de la découverte de l'amiral, les relations d'individus affirmant
qu'ils étaient entrés dans la dépression polaire nord
(comme beaucoup d'explorateurs de l'Arctique le firent sans le savoir)
et avaient atteint le Monde souterrain dans l'intérieur creux de
la Terre. .
Le Dr Nephi
Cottom, de Los Angeles, a rapporté qu'un de ses patients, un homme
d'origine nordique, lui avait fait le récit suivant :
« J'habitais
près du cercle arctique, en Norvège. Un été,
je décidai avec un ami de faire un voyage en bateau et d'aller aussi
loin que possible dans le Nord. Nous fîmes donc une provision de
tiourriture pour un mois et primes la mer. Nous avions un petit bateau
de pêche muni d'une voile, mais aussi d'un bon moteur.
« Au
bout d'un mois, nous avions pénétré très avant
dans le Nord, et nous avions atteint un étrange pays qui nous surprenait
par sa température. Parfois il faisait si chaud la nuit que nous
n'arrivions pas à dormir.
(Les explorateurs
arctiques qui se sont enfoncés dans les régions polaires
ont fait de semblables observations sur ces hausses de température
qui parfois les poussaient à ôter leurs lourds vêtements
chauds. - L'AUTEUR.)
« Nous
vîmes plus tard quelque chose de si étrange que nous en restâmes
muets de stupeur. En pleine mer, devant nous, se dressait soudain une sorte
de grande montagne dans laquelle, à un certain endroit, l'océan
semblait se déverser ! Intrigués, nous continuâmes
dans cette direction, et nous nous trouvâmes bientôt en train
de naviguer dans un vaste canon qui conduisait au centre du globe. Nous
n'étions pas au bout de nos surprises. Nous nous rendîmes
compte un peu plus tard qu'un soleil brillait à l'intérieur
de la Terre!
« L'océan
qui nous avait transportés au creux de la Terre se rétrécissait,
devenait graduellement un fleuve. Et ce fleuve, comme nous l'apprimes plus
tard, traversait la surface interne du globe d'un bout à l'autre,
de telle sorte que si on en suivait le cours jusqu'à son terme on
pouvait atteindre le pôle Sud.
« Comme
nous le constatâmes, la surface interne de notre planète comprenait
des étendues de terre et d'eau, exactement comme la surface externe.
Le soleil y était éclatant, et la vie animale et végétale
s'y développait abondamment.
« Au
fur et à mesure que nous avancions, nous découvrions un paysage
fantastique. Fantastique parce que chaque chose prenait des proportions
gigantesques, les plantes, les arbres... et aussi les êtres humains.
Oui, les êtres humains! Car nous en rencontrâmes, et c'était
des GéANTS.
« Ils
habitaient des maisons et vivaient dans des villes semblables à
celles que nous avons à la surface, mais de taille plus grande.
Ils utilisaient un mode de transport électrique, une sorte de monorail
qui suivait le bord du fleuve d'une ville à l'autre.
« Certains
d'entre eux aperçurent notre bateau sur le fleuve et furent très
étonnés. Ils nous accueillirent amicalement, nous invitèrent
à déjeuner chez eux. Mon compagnon alla dans une maison,
moi dans une autre.
« J'étais
complètement désemparé en voyant la taille énorme
de tous les objets. La table était colossale. On me donna une assiette
immense, et la portion qu'elle contenait amait pu me nourrir une semaine
entière! Le géant m'offrit au dessert une grappe de raisin,
et chaque grain était aussi gros qu'une pêche. Le goût
en était délicieux. à l'intérieur de la Terre,
les ftuits et les légumes ont une saveur délicate, un parfum
subtil. Rien de comparable avec ceux de "l'extérieur".
« Nous
demeurâmes chez les géants pendant une année, goûtant
leur compagnie autant qu'ils appréciaient la nôtre. Nous observâmes
au cours de ce séjour un certain nombre de choses aussi étranges
qu'inhabituelles, toujours étonnés par l'ampleur des connaissances
scientifiques dont faisaient preuve ces gens.
Durant tout
ce temps, ils n'affichèrent jamais la moindre hostilité envers
nous, et ils ne firent aucune objection quand nous décidâmes
de repartir chez nous. Au contraire, ils nous offiirent même courtoisement
leur protection au cas o ù nous en aurions eu besoin pour le voyage
de retour. «
Ces géants,
de toute évidence, appartenaient à la race antédiluvienne
des Atlantes. Ils s'étaient réfugiés à l'intérieur
de la Terre pour échapper au déluge qui submergea leur continent.
Une expérience
identique d'une visite à l'intérieur de la Terre, par l'ouverture
polaire, fut rapportée par un autre Norvégien, Olaf Jansen,
et consignée dans le livre The Smoky God (Le Dieu qui fume).
Ce livre, écrit par Willis George émerson, est basé
sur le récit fait par Jansen à l'aureur de son extraordinaire
voyage.
Le titre :
Le Dieu qui fume se rapporte au soleil central situé dans
l'intérieur creux de la Terre. étant plus petit et moins
brillant que le nôtre, il donne l'impression d'être brumeux,
comme entouré d'un nuage de fumée.
Le livre relate
la véri1able expérience d'un Norvégien et de son fils
qui, dans leur petit bateau de pêche, tentent avec un courage indomptable
de trouver « la terre d'au-delà du vent du nord «, dont
ils ont entendu vanter la douceur et la beauté. Une e:xtraordirnrire
tempête les projette dans l'ouverture polaire, et ils se retrouvent
à l'intérieur de la planète o ù ils vont séjourer
deux ans, pour ensuite revenir par l'ouverture opposée, au pôle
Sud. Là, malheureusement, un iceberg coupe en deux le bateau.
Le père
est tué. Son fils est sauvé de justesse. Mais il passera
vingt-quatre années de sa vie en prison, incarcéré
pour déficience mentale. Personne n'avait cru à son histoire.
Une fois relâché,
il se garda bien de reparler de son aventure. Il devint pêcheur pour
gagner sa vie. Au bout de vingt-six ans, ayant économisé
assez d'argent, il partit pour les états-Unis, s'établit
dans l'lllinois et ensuite en Californie. Il avait près de 90 ans
lorsque, par hasard, l'écrivain Willis George émerson fit
sa connaissance et devint son ami. Le vieillard lui raconta alors la fantastique
aventure de sa jeunesse, lui montra les cartes qu'il avait dressées
de l'intérieur de la Terre. Il n'avait janiais osé reparler
de cela, de peur qu'on le prenne de nouveau pour un fou et qu'on l'enferme.
Mais maintenant la mort était proche, et puis émerson était
son ami. Alors... . .
Alors le vieillard
mourut, et le livre Le Dieu qui fume, racontant son étrange
périple, parut en 1908. Il y est question des gens qui habitent
l'intérieur de la Terre, et que lui, Olaf Jansen, et son père
ont rencontrés. Ces êtres vivent de 400 à 800 ans et
possèdent une science très avancée. Ils peuvent se
transmettre leurs pensées en utilisant certains types de radiations,
et ils possèdent des sources d'énergie plus puissantes que
l'électricité. Ainsi ces engins aériens qu'ils ont
mis au point, et que nous appelons soucoupes volantes, sont-ils propulsés
par une énergie supérieure, tirée de l'électromagnétisme
de l'atmosphère. Quant à leur stature, elle est tout aussi
remarquable. lls mesurent entre trois et quatre mètres de haut.
Il est intéressant
de noter combien ce récit recoupe celui que nous avons cité
plus haut. Pomtant ils sont tout à fait indépendants l'un
de lautre. De la même façon, la taille gigantesque des êtres
humains correspond à celle des animaux, comme l'a mis en lumière
l'anriral Byrd, qui, au cours de son vol au-delà du pôle Nord,
aperçut un animal monstmeux ressemblant à un mammouth.
Nous présenterons
plus loin la théorie de Marshall Gardner, selon laquelle les mammouths
découverts gelés dans la glace ne sont pas, comme on le croit,
des animaux préhistoriques morts il y a des milliers d'années,
mais d'énormes pachydermes vivant actuellement à l'intérieur
de la Terre.
Chapitre II
Avant que Christophe
Colomb ne découvrit l'Amérique, la croyance dans l'existence
d'un Nouveau Monde auait été Considérée comme
le rêve d'un fou.
Il en est de
même aujourd'hui quand on évoque un autre Nouveau Monde, le
Monde souterrain, situé dans l'intérieur creux de la Terre.
Ce monde est aussi étranger à la présente humanité
que l'était le continent étatsunien
aux Européens avant sa découverte par Christophe Colomb.
Et pourtant il n'y a aucune raison pour qu'il ne soit pas, lui aussi, découvert
un jour.
La
Terre, cette inconnue.
Amoldo de Azevedo,
dans sa Géographie physique, a écrit ce qui suit au sujet
de ce monde mystérieux qui s'étend sous nos pieds - monde
dont les hommes de science ne connaissent pratiquement rien au-delà
de quelques kilomètres de profondeur, et à propos duquel
ils ébauchent des théories branlantes, des hypothèses
brumeuses qui ne servent qu'à cacher leur ignorance. Donc, Amoldo
de Azevedo a écrit : « Il y a au-dessous de nous une immense
région, dont le rayon atteint 6 290 kilomètres, et qui est
complètement inconnue. C'est un véritable défi à
la vanité et à la compétence des hommes de science.
«
Cela est absolument
vrai. à ce jour on n'a pénétré que de quelques
kilomètres à l'intérieur de la Terre. Ce qu'il y a
au-delà, les savants l'ignorent. Ils en sont réduits aux
conjectures, aux suppositions. La plupart des théories communément
admises ne reposent sur aucune base scientifique. Croire qu'il y a au centre
de la Terre un noyau de feu et de métal en fusion semble s'inspirer
étrangement de la vieille idée religieuse d'un enfer. L'idée
scientifique n'est pas plus fondée que la croyance religieuse. Toutes
deux sont de simples suppositions sans un iota de preuve.
L'idée
d'un feu central est née probablement du fait que plus on s'enfonce
dans la Terre, plus la chaleur augmente. Mais en déduire que cette
augmentation de température se poursuit jusqu'au centre de la Terre
nous paraît une extrapolation bien hasardeuse. Aucune preuve ne permet
de soutenir ce point de vue. Il est plus probable que l'accroissement de
la chaleur se fait seulement jusqu'à un certain niveau, là
o ù les éruptions volcaniques et les tremblements de terre
trouvent leur origine - origine due certainement à la présence
à ce niveau d'un grand nombre de substances radio-actives. Mais
une fois ftanchie cette couche de la chaleur maximum, rien ne s'oppose
à ce que l'on trouve des zones plus ftaîches en se rapprochant
du centre de la Terre.
La surface totale
du globe représente 510. 10exp6 kilomètres carrés
et son poids est estimé à 6. 10exp21 tonnes. Si la Terre
était vraiment une sphère pleine et solide, elle pèserait
beaucoup plus. C'est une évidençe parmi d'autres qui prouve
que notre planète est creuse à l'intérieur.
La formalion de la Terre.
à notre
idée - et cela nous semble une conception bien proche de la vérité
- nous voyons la formation de la Terre de la façon suivante: d'abord,
aux premiers temps, l'état de fusion; la force centrifuge projette
les substances les plus lourdes vers la périphérie; puis
ces substances se refroidissent, forment la croûte terrestre, tandis
qu'un vide se crée à l'intérieur et que des dépressions
apparaissent aux deux extrémités, là o ù la
force centrifuge est la plus faible.
Nous montrerons
plus loin comment une partie du feu originel ainsi que des fragments de
matières incandescentes ont formé à l'intérieur
creux de la Terre un soleil central, beaucoup plus petit, évidemment,
que le nôtre, mais capable
d'émettre de la lumière et de contribuer au développement
de la vie animale et végétale. Nous montrerons aussi que
l'aurore boréale est produite par ce soleil central dont les rayons
brillent à travers le « trou «) polaire.
En résumé
: la Terre était à l'origine une boule de feu et de métal
en fusion ; une partie de ces matières incandescentes resta en suspension
au centre pour donner plus tard naissance à un soleil, tandis que
la force centrifuge, créée par la rotation de la Terre sur
son axe, poussait les matériaux solides vers la surface o ù
ils constituèrent une croûte compacte.
Les
pôles sont des fantômes.
Le premier à
avoir présenté la théorie de la Terre creuse avec
des ouvertures aux pôles est le penseur étatsunien
William Reed, auteur du livre : « Fantôme des pôles «.
Cet ouvrage, publié en 1906, fournit le premier apport scientifique
sur la question, et s'appuie sur les témoignages d'explorateurs
arctiques.
Reed estime que
la croûte terrestre a une épaisseur de 1 300 kilomètres,
et l'intérieur creux un diamètre de 10 000 kilomètres.
Il résume
ainsi sommairement sa théorie révolutionnaire
« La Terre
est creuse. Les pôles, si longtemps cherchés, sont des fantômes.
Il y a des ouvertures aux extrémités Nord et Sud. à
l'intérieur on trouve de vastes continents, des océans, des
montagnes et des fleuves. Il existe uné vie végétale
et animale dans ce Nouveau Monde, et il est probablement peuplé
par des races inconnues des habitants de la surface. « Reed fait
remarquer que la Terre n'est pas une vraie sphère, mais qu'elle
est aplatie aux pôles, ou plus précisément qu'elle
commence à s'aplatir lorsqu'on approche de ces points hypothétiques.
Les pôles, en réalité, se trouvent entre ciel et terre,
au centre des ouvertures polaires, et non à la surface, comme le
supposaient ceux qui ont cru les découvrir. Reed l'affirme, on n'a
pu .découvrir ni le pôle Nord ni le pôle Sud pour la
bonne raison que la Terre est creuse à ces endroits précis.
Quand les explorateurs pensaient avoir atteint le pôle, ils avaient
été trompés par le comportement fantaisiste de la
boussole en hautes latitudes. Reed dit que ce fut le cas de Pemy et de
Cook qui, ni l'un ni l'autre, n'atteignirent le pôle Nord.
Quand on arrive
à 70°-75° de latitude nord ou sud, la Terre commence à
s'incurver vers l'intérieur. Le pôle est simplement la limite
extérieure de l'ouverture polaire. On pensait autrefois que le pôle
Nord magnétique était un point dans l'archipel arctique.
Les explorateurs soviétiques ont montré récemment
que ce n'était pas un point, mais une ligne longue approximativement
de 1600 kilomètres. Cependant, comme nous l'avons dit plus haut,
nous pensons que cette ligne n'est pas droite, mais circulaire, et qu'elle
délimite les bords de l'ouverture polaire. Quand un explorateur
parvient à cet endroit, il a atteint le pôle Nord magnétique,
mais pas le pôle Nord géographique.
Croquis montrant
que la Terre est une sphère creuse avec des ouvertures polaires
et un soleil central. Les lettres indiquent les étapes successives
d'un voyage imaginaire à l'intérieur de la planète.
Au point marqué « D s c'est la première vision de la
couronne du soleil central. Au point « E >, on peut voir le soleil
central complètement. ( Un voyage d l'intérieur de la Terre
par, Gardner.)
Une découverte russe au pôle Nord.
Un article très
intéressant sur ce sujet a paru dans le numéro de mars 1962
de Soucoupes volantes, sous la signature de son rédacteur en chef,
Ray Palmer. L'article est intitulé: « Le pôle Nord -
Façon russe «. Il décrit les remarquables découvertes
faites par les explorateurs russes dans
l'Arctique. Ce papier porte le sous-titre
suivant: « Les Terres mystérieuses des pôles: une preuve
de plus - Deux cents ans d'exploration ont amené les Russes à
une nouvelle conception du pôle et rendu désuets les anciens
traités de géographie - Des faits géographiques indiscutables!
«
En voici de longs
extraits :
« Beaucoup
de lecteurs se souviendront des articles que nous avons publiés
ici même sur le caractère mystérieux des zones polaires.
Nous avons suggéré qu'il y a beaucoup plus " d'étendue
" aux deux pôles qu'il est possible d'en voir sur un globe terrestre.
Nous avons mis en lumière les vols étranges de l'amiral Byrd.
Nous avons même avancé l'idée que la Terre est creuse
et qu'il est fort probable qu'il existe des ouvertures géantes aux
pôles donnant accès à l'intérieur. Nous avons
souligné la grande discrétion dont font preuve les officiels
concernant l'Arctique et l'Antarctique. Nous avons encore émis l'hypothèse
que les soucoupes volantes pouvaient venir de cette contrée mystérieuse,
à l'intérieur de la Terre.
« Une des
choses sur lesquelles nous avons le plus insisté est que personne
encore n'est parvenu au pôle Nord, - ceux qui prétendent l'avoir
fait se trompant de bonne foi, - parce que le pôle n'est pas un "
point " et qu'il ne peut pas être " atteint " au sens courant du
mot.
« Nous
avons remis en question les affirmations de ces pilotes civils et militaires
qui prétendent survoler quotidiennement le pôle. Nous avons
montré qu'il s'agit là d'une manœuvre standard qui rend impossible
un survol réel du pôle. étant donné que les
difficultés de navigation ne peuvent pas être résolues
par la boussole normale, un aviateur " perdu " (c'est-à-dire un
aviateur dont la boussole ne fonctionne plus comme elle le devrait) n'a
d'autre ressource pour retrouver sa route que de s'engager dans n'importe
quelle direction,
« Nous
avons à notre disposition, sous forme d'observations, de documents
puisés dans les archives russes, et remontant parfois à plusieurs
centaines d'années, une véritable histoire de l'exploration
arctique qui prouve, entre autres choses, que le pôle Nord magnétique
n'est pas un point mais une ligne de 1600 kilomètres de long. Avant
d'aller plus loin, nous voudrions faire une remarque. à notre avis,
les Russes se sont trompés dans leurs déductions. Ils ont
vu une ligne là o ù nous voyons un cercle. Il n'y avait pas
suffisamment d'espace sur le globe, et cela les a obligés à
condenser leurs observations dans une zone à deux dimensions. Ils
ont dû compresser le cercle pour le réduire à une ligne.
« Nous
aimerions vous donner maintenant un résumé de ce point particulier
de l'exploration soviétique qui dépasse de loin le seul problème
du géomagnétisme.
« Voici
ce que disent les Russes :
« Dans
les hautes latitudes, les navigateurs ont toujours été troublés
par le comportement étrange de leurs boussoles, dû apparemment
aux irrégularités et asymétries du champ magnétique
terrestre. Très tôt des cartes magnétiques ont été
dressées, basées sur cette hypothèse que le pôle
magnétique était virtuellement un point. En conséquence,
on pouvait s'attendre à ce que l'aiguille aimantée, qui pique
du nez de plus en plus à mesure qu'on s'approche du pôle magnétique,
pointerait droit vers le sol au pôle magnétique même,
et pas ailleurs. Or les données fournies par un grand nombre d'expéditions,
soviétiques et autres, ont montré que l'aiguille de la boussole
pointe droit vers le bas sur une très longue distance, d'un point
au nord-ouest de la presqu'île de Taïmyr à un autre point
de l'archipel Arctique. Cette découverte donna d'abord à
penser qu'il y avait un second pôle Nord magnétique, qu'on
situa après quelque hésitation à 86° de longitude
est. Une observation plus minutieuse eut vite fait d'éliminer cette
hypothèse. La carte du champ magnétique offie aujourd'hui
une véritable gerbe de lignes, de méridiens, qui s'échelonnent
du pôle Nord magnétique, dans l'archipel Arctique, à
la Sibérie.
«
Nous pouvons donc dire que le pôle, dans sa signification magnétique,
est une zone très étendue qui traverse le bassin polaire
d'un continent à l'autre. Ainsi, quand l'amiral Peary affirme qu'il
a " atteint " le pôle, il fait en réalité une déclaration
très vague. Tout ce qu'il peut dire, c'est qu'il a atteint un point
situé quelque part sur les bords de l'ouverture polaire. Un
exploit peut-être, mais pas une " découverte du pôle
".
« Etant
donné que les autres types de navigation ont en définitive,
eux aussi, leurs limitations, tout comme la boussole, nous aurons l'audace
d'affirmer que personne n'a jamais atteint le pôle, et mieux encore,
qu'il n'y a pas de pôle à atteindre.
« Par la
suite, les théoriciens, fort embarrssés, tentèrent
de trouver une explication au comportement étrange de la boussole
dans la région polaire. Pour cela, ils se tournèrent vers
l'espace, la haute atmosphère, et même vers le Soleil. Le
pôle devint ainsi le produit de "l'interaction du champ magnétique
terrestre avec les particules chargées émises par le Soleil".
«
Au
centre de la croûte terrestre.
Il est bien connu
que les pôles magnétiques au nord et au sud ne coïncident
pas avec les pôles géographiques, comme cela devrait se produire
si la Terre était une sphère solide, convexe à ses
extrémités. La raison, nous l'avons vu, est que le pôle
magnétique se situe sur les bords de l'ouverture polaire, alors
que le pôle géographique se trouve à son centre, entre
ciel et terre.
Cependant, comme
nous allons l'expliquer, le vrai pôle magnétique ne se trouve
pas à la limite extérieure de l'ouverture polaire, mais au
centre de la croûte terrestre, à quelque 600 kilomètres
au-dessous de la surface. C'est la raison pour laquelle l'aiguille aimantée
continue de pointer verticalement vers le sol, même lorsqu'on a franchi
la frontière de la dépression polaire. En fait, ce ne serait
qu'après avoir dépassé le centre de cette dépression
que l'aiguille s'orienterait vers le haut au lieu de pointer vers le bas.
Mais dans l'un ou l'autre cas, une fois atteint le cercle de l'ouverture
polaire, la boussole ne fonctionne plus horizontalement, comme auparavant,
mais verticalement La chose a intrigué nombre d'explorateurs arctiques
qui avaient réussi à gagner ces hautes latitudes.
La seule explication
valable est d'admettre que la Terre est creuse, ouverte aux extrémités
nord et sud, avec un pôle magnétique et un centre de gravité
situés au milieu de la croûte terrestre, et non au centre
géométrique de la planète. En conséquence de
quoi, l'eau des océans à l'intérieur de la Terre adhère
à la paroi interne de la croûte exactement comme cela se passe
à l'extérieur.
Pour nous résumer,
nous estimons que le pôle magnétique et le centre de gravité
de la Terre se situent sur une ligne qui fait le tour de l'ouverture polaire,
mais dans son milieu, à environ 600 kilomètres de la surface.
Le long voyage du pôle magnétique.
à l'appui
de cette thèse, Ray Palmer relève les faits suivants.
Entre chaque
pôle magnétique passent des méridiens magnétiques.
Par contraste avec les méridiens géographiques qui mesurent
la longitude, les méridiens magnétiques se déplacent
d'est en ouest, et vice versa. L'écart entre le méridien
géographique - indiquant le Nord véritable - et la direction
donnée par la boussole ou méridien magnétique
du lieu - s'appelle la déclinaison. Les premières mesures
en furent faites à Londres en 1580. Elles faisaient ressortir une
déclinaison vers l'est de 11°. En 1815, la déclinaison
atteignait 24° 3, mais cette fois à l'ouest. Un écart
de 35° 3 en 235 ans. C'est énorme! Cela équivaut à
un déplacement d'environ 3400 kilomètres.
Maintenant, traçons
autour du pôle un cercle ayant un rayon de 1 700 kilomètres,
de façon à retrouver ces 3 400 kilomètres comme diamètre.
Nous fixons ainsi, en quelque sorte, les limites de l'ouverture polaire,
au long desquelles, dans ce cas précis, le pôle magnétique
a fait son long voyage de 235 ans. On conçoit qu'il soit difficile
au pôle magnétique de coïncider avec le pôle géographique
! Ce pôle géographique qui est un
prolongement de l'axe de la Terre,
lequel axe passe très précisément au centre de l'ouverture
polaire. Comment un tel pôle, situé ainsi dans un espace vide.
aurait-il pu être « découvert « par les explorateurs
?
Un
périmètre tabou.
Selon Marshall
Gardner, les bords de l'ouverture polaire, qui définissent les limites
du pôle magnétique, représentent un grand cercle de
2 300 kilomètres de diamètre. Lorsque les explorateurs le
franchissent, ce qui est arrivé maintes fois, la pente est si graduelle
qu'ils ne se rendent pas compte qu'ils pénètrent en réalité
à l'intérieur de la planète.
Le pôle
magnétique peut donc être n'importe quel point de ce cercle.
Ray Palmer écrit à ce sujet :
« à
un moment donné, le pôle magnétique s'est situé
à un point précis sur la circonférence du cercle,
puis il s'est déplacé progressivement sur ce cercle, décrivant
une orbite qui a duré quelque 235 ans. Ce qui veut dire que le pôle
magnétique a accompli un voyage d'environ 29 kilomètres par
an.
« Des vols
militaires et civils sont effectués chaque jour «au-dessus
du pôle « sans fournir la moindre preuve qu'il y ait là
une vaste ouverture donnant accès à l'intérieur de
la Terre. Pourquoi? Parce que les pilotes, quels que soient les moyens
de navigation qu'ils utilisent, contournent le périmètre
de cette ouverture. Ils ne peuvent pas faire autrement. Ils sont victimes
de cette erreur fondamentale qui consiste à croire qu'ils survolent
un POINT. Or, comme nous venons de le montrer, il ne s'agit pas d'un POINT,
mais d'une grande CIRCONFéRENCE. Ils atteignent donc cette circonférence
à un endroit quelconque, mais ne la franchissent pas, car ils dévient
de leur courbe naturelle pour continuer en ligne droite. «
Des fragments
d'inconnu.
Palmer cite ensuite
une déclaration faite par les explorateurs arctiques russes. Cette
déclaration nous semble d'une grande portée. La voici : «
L'exploration et la recherche ont montré qu'une grande étendue
de la surface de la Terre - et par voie de conséquence de larges
fragments d'inconnu - devrait, dans un proche avenir, élargir le
champ des connaissances humaines. «
Ces mots font
un écho étrange aux paroles de l'amiral Byrd qui avait considéré
la région transarctique, reconnue et découverte par lui,
comme « le centre du Grand Inconnu «.
Palmer commente
ainsi la déclaration russe :
« Cette phrase
est vraiment stupéfiante. Que veut-elle dire en réalité
? Elle veut dire que non seulement l'exploration, mais aussi la «
recherche «, ont montré l'énorme importance de la région
polaire, ET que, par voie de conséquence (l'expression est significative)
elles ont révélé un vaste domaine INCONNU. Inconnu,
et dépassant même notre COMPRéHENSION ACTUELLE, Mais
il se pourrait bien que cet inconnu nous soit accessible dans un proche
avenir. «
Palmer poursuit
:
« Les Russes
mettent aussi l'accent sur les larges perspectives de développement
du bassin polaire. Or, suivant les conceptions actuelles, qu'est-ce que
le bassin polaire ? Un océan de glace. Quelles perspectives de développement
pourrait-on bien chercher et trouver dans ces masses de glace ? Il faut
qu'il y ait autre chose. Et cet autre chose, c'est un vaste territoire
inconnu qui reste à explorer et à développer. «
Le seul langage
possible.
Voici ce que
disent encore les Russes, cités par Pa1mer :
« Il y
a seulement trente ans. plus de la moitié de la superficie totale
du bassin polaire était inexplorée, et 16 % était
encore terra incognita il y a quinze ans. Aujourd'hui, à la grande
déception des jeunes géographes, la surface des espaces vierges
sur la carte polaire a été réduite à presque,
rien. Pourtant il y a encore des coins inexplorés ailleurs que dans
l'Arctique. L'océan, l'air et l'ionosphère conservent beaucoup
de leurs mystères. «
Commentaire de
Palmer :
« Nous
pourrions dire que ces déclarations sont à double sens, qu'elles
n'expriment pas d'une façon très claire la vérité,
qu'elles se refusent à livrer certains secrets. Oui, nous pourrions
le dire, mais nous ne le dirons pas. En fait, les Russes parlent le seul
langage possible en la circonstance. celui de gens qui cherchent à
dire quelque chose mais ne le peuvent pas, parce que cela dépasse
encore leurs possibilités d'entendement. Affirmer d'une façon
péremptoire qu'il existe de vastes étendues de terre à
l'intérieur d'une zone considérée généralement
comme un « point «, cela exige des preuves, et des preuves
irréfutables qui puissent satisfaire la raison. Celui qui émet
une telle opinion, s'il ne possède pas ce genre de preuves, - et
comment le posséderait-il dans l'état actuel de la question
? - en est réduit à naviguer dans les eaux mystérieuses
du fantastique. Comment alors le prendrait-on au sérieux ?
« C'est
aux adversaires de la théorie d'une « terre inconnue au pôle
« à démontrer que cette hypothèse est fausse,
ou à prouver que la leur est vraie - et là ils auraient bien
du mal, car les explorations arctiques lui ont porté un coup sévère.
Ce que nous avons présenté n'est pas une théorie,
mais le résultat de centaines d'années d'exploration. Le
point culminant en a été l'année géographique
qui a mis en lumière cette nouvelle çonception du géomagnétisme
dans le Bassin polaire.
« Le mystère
commence enfin à s'éclaircir. et les railleurs se taisent.
Alors travaillons tous ensemble à creuser un peu plus ce chemin
vers la vérité. Que se passe-t-il réellement aux deux
pôles ? Sur quelles mystérieuses frontières débouchent-t-on
? Il se pourrait bien que la conquête de l'espace soit beaucoup moins
importante que l'exploration de notre propre planète. laquelle nous
apparaît soudain comme un « vaste royaume « infiniment
plus grand que nous l'imaginions. «
Sur
la paroi interne de la croûte terrestre.
William Reed
et Marshall B. Gardner ont présenté sensiblement la même
conception de la structure de la Terre. Une Terre creuse, ouverte aux deux
pôles. Seule différence: Gardner croit à l'existence
d'un soleil central qui est la source de l'aurore boréale.
L'ouvrage de
Gardner est maintenant épuisé. Il semble avoir connu le sort
réservé aux écrits de ce genre. Le message en a été
perdu et oublié. Et pourtant ce message lancé à l'humanité
comme on jette une bouteille à la mer résonne étrangement
aujourd'hui.
Nous consacrerons
plus loin deux chapitres aux ouvrages de Reed et de. Gardner que nous analyserons
en détail. Mais d'ores et déjà nous en retiendrons
quelques points essentiels.
Dans les croquis
dont il a illustré son ouvrage. Marshall B. Gardner représente
la Terre avec des ouvertures circulaires aux pôles ; l'eau de l'Océan
qui passe à travers ces ouvertures adhère à la croûte
aussi bien au-dessous qu'au-dessus, étant donné que le centre
de gravité de la Terre, suivant sa théorie, se situe en plein
milieu de cette croûte, et non au centre du globe. Pour cette raison,
si un bateau franchissait le trou polaire et se dirigeait vers l'intérieur
de la Terre, il continuerait à naviguer, dans une position renversée,
sur la paroi interne de la croûte.
La force de gravité
est plus forte sur la courbe qui va de l'extérieur à l'intérieur
de la Terre. Un homme de 75 kilogrammes en pèserait probablement
150 dans le trou polaire. Il conserverait ce poids tout au long de la courbe
qui conduit à l'intérieur du globe. Mais une fois arrivé
là, il y aurait des chances pour qu'il ne pèse plus que 40
kilogrammes. Cela s'explique par le fait qu'un corps à l'intérieur
d'une boule creuse dotée
d'un mouvement de rotation a besoin de moins de force pour se maintenir
en équilibre que s'il se trouvait à l'extérieur, ce
phénomène étant dû à la force centrifuge.
Des
icebergs d'eau douce.
William Reed
dit que le lieu o ù la force de gravité est la plus importante
se situe environ à moitié chemin de la courbe. Et cette force
est si intense à cet endroit que l'eau salée de la mer et
l'eau douce des icebergs ne se mélangent pas. L'eau salée
demeure à quelques dizaines de centimètres au-dessous de
l'eau douce, ce qui permet d'obtenir de l'eau bonne à boire en plein
océan Arctique. Incroyable, non ? Et comment expliquer que les icebergs
soient formés d'eau douce et non d'eau salée? Reed et Gardner
ont leur petite idée là-dessus. L'un comme l'autre pensent
que cette eau douce provient des fleuves qui arrosent les régions
chaudes de l'intérieur de la Terre. Quand ces fleuves atteignent
la surface polaire, beaucoup plus froide, ils gèlent et se transforment
en icebergs. Ces icebergs se brisent ensuite dans la mer, produisant d'étranges
vagues de fond qui ont étonné bien des explorateurs arctiques.
Selon Reed et
Gardner, la température à l'intérieur de la Terre
est beaucoup plus constante qu'à l'extérieur. Elle est plus
chaude en hiver, plus fraîche en été. Il y a des chutes
de pluie, mais il ne fait jamais assez froid pour qu'il neige. C'est un
climat subtropical idéal, à l'abri aussi bien de la chaleur
étouffante des tropiques que des vagues de froid de la zone tempérée.
Reed et Gardner
prétendent encore que l'ouverture polaire nord est plus grande que
celle du sud. Ils disent qu'il y a une terre de paradis de l'autre côté
de la « Mammoth Ice Barrier « (La Barrière de Glace
du Mammouth). Une terre qui ressemble fort à celle que survola l'amiral
Byrd en 1947.
Une
histoire de mammouth.
Durant les mois d'hiver, des millions
de mètres cubes d'eau douce en provenance des rivières intérieures
de la terre coulent librement à travers les ouvertures polaires
et viennent geler à leur embouchure pour former de véritables
montagnes de glace. Quand arrive l'été, d'immenses icebergs,
longs parfois de plusieurs kilomètres, se détachent de cette
banquise et flottent à la surface de la Terre.
à l'intérieur de ces
icebergs, on a découvert, en parfait état de conservation,
des mammouths et autres animaux monstrueux qu'on a cru être d'origine
préhistorique parce qu'on n'en voyait plus de semblables à
la surface du globe. Certains d'entre eux avaient encore de l'herbe dans
l'estomac, et même dans la bouche, prouvant qu'ils avaient été
saisis brutalement par un froid intense.
L'explication
usuelle est la suivante : ces animaux préhistoriques habitaient
la région arctique à une époque o ù celle-ci
jouissait d'un climat tropical; une brutale glaciation transforma soudain
cette zone chaude à la végétation luxuriante en un
désert de glace, et les animaux furent en quelque sorte congelés
sur place, avant d'avoir pu fuir vers le sud. Les grandes réserves
d'ivoire (provenant de défenses d'éléphants) découvertes
en Sibérie et dans les îles du Nord sont expliquées
de la même façon.
Gardner, cependant,
émet une théorie totalement différente. Théorie
confirmée plus tard par l'amiral Byrd, qui observa au cours de son
vol mémorable au-delà du pôle une bête énorme
ressemblant de très près à un mammouth. Gardner affirme
que les mammouths sont des animaux qui habitent actuellement l'intérieur
de la Terre. Certains d'entre eux arrivent jusqu'à la surface, transportés
par les fleuves, et là sont frigorifiés et enfermés
dans des blocs de glace comme dans des cercueils.
En Sibérie,
le long de la Léna, on a retrouvé les ossements et les défenses
de milliers de mastodontes.
L'opinion scientifique
est unanime à penser que ce sont des vestiges de l'époque
préhistorique. Les mammouths vivaient là il y a quelque 20
000 ans, mais ils furent anéantis dans une terrible et mystérieuse
catastrophe: la dernière glaciation quaternaire.
C'est un pêcheur
du nom de Schumachoff: habitant Tongoose, en Sibérie, qui, le premier,
en 1799, découvrit un mammouth entier pris dans un bloc de glace.
Il brisa le bloc à coups de hache, s'empara des défenses
et abandonna la carcasse de viande fraîche aux loups. Plus tard,
une expédition fut envoyée sur les lieux, et aujourd'hui
on peut voir le squelette du monstrueux animal au Musée d'histoire
naturelle de Léningrad.
Des
migrations étranges.
Les explorateurs
polaires font mention de l'existence dans l'extrême Nord non seulement
d'une faune animale, mais aussi d'une flore. Beaucoup d'animaux, comme
le bœuf musqué, émigrent vers le nord en hiver. Pourquoi
le feraient-ils si leur instinct ne leur indiquait pas qu'il y a par là-bas
une terre plus chaude ? à maintes reprises, les explorateurs ont
observé des ours se dirigeant vers le nord, dans une région
o ù apparemment ils ne pouvaient trouver aucune nourriture... à
moins que le « trou « polaire ne leur permît d'atteindre
une contrée plus clémente ?
On vit aussi
des renards au-delà au 80° parallèle, et ces renards
paraissaient manifestement bien nourris et montaient toujours plus haut
vers le nord. Les explorateurs arctiques s'accordent tous sans exception
pour affirmer que, bizarrement, plus on va vers le nord, au-dessus d'une
certaine latitude, plus il fàit chaud. Comme si un vent venu du
nord réchauffait tout à coup la température. Dans
ces hautes latitudes, on a même trouvé des papillons et des
abeilles, ainsi que des variétés inconnues de fleurs. On
a vu, venant du nord et y retournant, des oiseaux ressemblant à
la bécassine, mais n'appartenant à aucune espèce connue.
Des tribus d'Esquimaux,
ayant émigré vers le nord, ont laissé des traces claires
de leur passage. Les Esquimaux du Sud parlent de ces tribus qui vivent
dans l'extrême Nord, et ils imaginent un pays merveilleux, patrie
de leurs ancêtres. La légende scandinave d'une terre merveilleuse
située à l'extrême limite septentrionale du monde connu
est intéressante. Cette terre, appelée « Ultima Thulé
«, et qu'on a confondue avec le Groenland, ressemble fort à
celle qu'a survolée l'amiral Byrd des centaines de siècles
plus tard.
Bref, tous ces
faits inexplicables, ces migrations étranges, sont autant de preuves
qui viennent confirmer l'hypothèse que nous développons dans
cet ouvrage.
Des
problèmes insolites.
Un grand nombre
d'explorateurs, après avoir atteint la ceinture de glace qui entoure
le « trou « polaire, continuèrent droit vers le nord
jusqu'à ce qu'ils eussent ftanchi cette barrière de glace.
Beaucoup pénétrèrent dans l'ouverture conduisant à
l'intérieur de la Terre, mais sans le savoir, et avec la conviction
qu'ils étaient toujours à la surface. L'ouverture est, en
effet, si grande qu'on ne peut se rendre compte de la différence.
Excepté que le soleil se lève plus tard et se couche plus
tôt, ses rayons étant en partie escamotés par les bords
de l'ouverture. Cela a été remarqué par les explorateurs
arctiques qui ont été Suffisamment loin dans le nord.
Chaque fois qu'ils
pénétrèrent à l'intérieur de la Terre
(sans le savoir), les explorateurs se 1rouvèrent aux prises avec
des problèmes insolites qui les dépassaient complètement.
L'aiguille de la boussole se mettait brusquement à la verticale.
Plus ils avançaient au nord, plus il fàisait chaud. La glace
des régions arctiques disparaissait, la température devenait
douce et agréable. Parfois le vent soufflait une poussière
difficilement supportable, et certains durent même rebrousser chemin,
incapables d'aller plus loin. D'o ù pouvait provenir cette poussière
dans une région o ù normalement il n'y aurait dû y avoir
que de la glace? Reed et Gardner en attribuent l'origine à des volcans
situés à l'intérieur de l'ouverture polaire.
Le 3 août
1894, le Dr Fridtjof Nansen, perdu dans l'extrême Nord, note avec
surprise dans son carnet : « La température est beaucoup plus
élevée. J'ai découvert la piste d'un renard. «
Il se trouvait probablement à ce moment à l'intérieur
du « trou « polaire. Sa boussole cessa alors complètement
de fonctionner. Il ne savait plus o ù il était. Il continua
d'avancer, et la température devint encore plus chaude. Mais, comme
il n'avait plus aucun moyen de se diriger, il trouva plus sage de revenir
sur ses pas. S'il avait poursuivi plus loin, il aurait aperçu des
oiseaux tropicaux et des animaux inconnus, comme le mammouth observé
par l'amiral Byrd.
Les
bases d'un Nouveau Monde.
Théodore
Fitch, un écrivain qui s'est intéressé à la
théorie de la Terre creuse, évoquant les barrières
de glace qui doivent être franchies avant de pouvoir pénétrer
dans les ouvertures polaires, pose la question suivante: « Pourquoi
ne survolons-nous pas en avion ces immenses barrières ? Pourquoi
n'y traçons-nous pas des routes qui conduiraient vers l'intérieur?
« .
Cela aurait dû
être fait, et cela n'a pas été fait. évidemment,
lui, Fitch, comme la plupart des étatsuniens ,
ignorait jusqu'à présent que Byrd avait survolé ces
banquises quelques années plus tôt et atteint un nouveau territoire.
L'opinion publique n'était donc pas touchée par les problèmes
mystérieux qui se posaient aux pôles. Mais ce n'est plus le
cas aujourd'hui que ces faits ont été portés à
la connaissance de tous. Aussi Fitch pense-t-il que chaque grande nation
devrait essayer d'établir des bases dans ce Nouveau Monde, dont
la superficie est immense, et qui est à l'abri des retombées
radio-actives qui polluent notre sol et notre nourriture.
Il est plus facile
d'atteindre ce Monde que de poser un pied sur la Lune. Alors qu'attendons nous?
Fitch qualifie cette terre d'édénique, et il croit que c'est
l'emplacement géographique exact de ce paradis dont parlent les
livres sacrés.
Il semblerait
que les Russes soient en train de suivre, sans le savoir, les conseils
pleins de bon sens de Fitch. Ils ont envoyé dans l'extrême
Nord des flottes de brise-glace, dont certains équipés de
moteurs atomiques. Le pas suivant sera franchi lorsqu'ils répéteront
le vol de l'amiral Byrd au-delà du pôle. Plein nord... vers
le paradis.
Théodore
Fitch a écrit un livre intitulé : Le Paradis à l'intérieur
de la Terre, en s'appuyant sur les travaux de Reed et de Gardner. Voici
ce qu'il dit :
« Beaucoup
d'explorateurs ont navigué plein nord et se sont retrouvés
sur la courbe de l'ouverture polaire. Aucun d'entre eux n'a jamais su qu'il
se déplaçait alors sur la paroi interne de la Terre. Pourtant
ces explorateurs durent faire face à des problèmes totalement
opposés à ceux qu'ils s'attendaient à trouver. Le
cap était au nord, et les vents, curieusement, devenaient de plus
en plus chauds. à part quelques fortes rafales qui charriaient des
masses de poussière, la température était douce et
agréable. Et la mer, malgré les icebergs, était largement
navigable. Il y avait aussi des kilomètres et des kilomètres
de bonne et solide terre. Plus on poussait vers le nord, plus on voyait
d'herbe, de fleurs, de broussailles et d'arbres. Un explorateur nota que
lui et ses compagnons avaient recueilli huit espèces de fleurs différentes.
Un autre rapporta qu'il avait vu toutes sortes d'animaux habitués
aux températures chaudes et des milliers d'oiseaux tropicaux. Il
y en avait tant de ces oiseaux que même un aveugle aurait pu en abattre
un ou plusieurs d'un seul coup de fusil. Tous ces voyageurs arctiques mettaient
l'accent sur la beauté du paysage et sur l'infinie majesté
de l'aurore boréale - cette aurore boréale qui est en réalité
l'expression lumineuse du soleil central qui brille à l'intérieur
de la Terre. «
Fitch émet
l'idée que l'intérieur creux du globe devrait avoir des étendues
de terre beaucoup plus importantes que celles qu'on trouve à la
surface. 75 % de cette surface que nous habitons est, en effet, couverte
d'eau. Fitch prétend que les océans internes sont beaucoup
plus petits que ceux de l'extérieur, mais que, par contre, les étendues
de terres sont trois fois plus grandes. Le climat y est meilleur et plus
sain. Là, pas d'hivers froids, pas d'orages, de cyclones, de tremblements
de terre, pas de radiations nocives... C'est le paradis!
Un autre auteur,
la même conception.
William L. Blessing
est un autre écrivain étatsunien
qui a été fortement influencé par les théories
de Reed et de Gardner. Il a publié un petit livre sur la question
dans lequel il donne sa conception de la structure de la Terre. Conception
en tous points semblable à la nôtre. Il écrit :
« La Terre
n'est pas une vraie sphère. Elle est aplatie aux pôles. Le
pôle est simplement le bord extérieur d'un cercle magnétique,
et à ce point l'aiguille de la boussole pointe vers le sol. Comme
la Terre tourne sur
son axe, le mouvement est gyroscopique.
Le pôle gyroscopique externe n'est autre que le bord magnétique
du cercle dont nous venons de parler. Au-delà de ce cercle, la Terre
descend en pente douce vers l'intérieur.
« La vieille
idée selon laquelle la Terre est une masse solide avec un centre
composé de matières en fusion doit être écartée.
Etant donné que l'écorce terrestre a environ 1 200 kilomètres
d'épaisseur, cela voudrait dire que le noyau en fusion aurait plus
de 11000 kilomètres de diamètre. Impossible.
« à
écarter aussi l'ancienne croyance qui voulait que la chaleur augmentât
au fur ét à mesure qu'on s'enfonçait dans la Terre.
Ce sont le radium et la radio-activité qui produisent la chaleur
interne. Toutes les roches de la surface contiennent de minuscules particules
de radium. «
Reed
et Gardner méconnus.
Il est étrange
que les ouvrages de Reed et de Gardner, qui présentaient une théorie
géographique aussi remarquable - théorie confirmée
en outre par cent années d'explorations polaires - oui, il est étrange
que ces ouvrages aient été aussi méconnus et, pour
ainsi dire, tenus à l'écart, au point d'être devenus
de nos jours pratiquement introuvables. Est-il possible que ces livres
aient partagé le sort des découvertes de l'amiral Byrd, reléguées
dans l'ombre, ou celui du magazine de Ray Palmer annonçant ces mêmes
découvertes, et disparaissant de la circulation?
Un de nos correspondants
nous a écrit qu'étant pour affaires dans le bureau d'une
haute personnalité de l'Armée de l'Air il, avait eu l'occasion
de jeter un coup d'œil dans sa bibliothèque, et qu'à sa grande
surprise il avait vu un exemplaire du livre de Marshall B. Gardner. évidemment,
la théorie de Gardner sur la Terre creuse n'est pas inconnue du
gouvemement, ni des chefs militaires, mais il est de bon ton de ne pas
en parler ouvertement, et surtout de ne pas en discuter.
En conclusion
de ce chapitre, nous allons livrer à votre méditation une
série de questions que pose Théodore Fitch à ceux
qui ne croient pas que la Terre est creuse.
« Pouvez-vous
produire la moindre preuve qu'un explorateur ait jamais atteint les prétendus
pôles Nord et Sud?
« Et si
ces points n'existent pas SUR la Terre entre 83° et 90° de latitude,
alors comment peut on les atteindre ou les survoler?
« Si la
Terre n'est pas creuse, pourquoi le vent du nord devient-il de plus en
plus chaud à mesure qu'on s'avance au-delà de 70° de
latitude?
« Pourquoi
trouve-t-on une mer largement ouverte et navigable pendant des centaines
de kilomètres au nord du 82° de latitude?
« Une fois
atteint ce 82e degré de latitude, pourquoi l'aiguille de la boussole
s'affole-t-elle?
«
Si la Terre n'est pas creuse, comment expliquer alors que les vents chauds
du nord, mentionnés plus haut, charrient plus de poussière
qu'aucun autre vent de la Terre?
«
Si aucun fleuve ne coule de l'intérieur vers l'extérieur
de notre globe, pourquoi tous les icebergs sont-ils composés d'eau
douce?
« Pourquoi
trouve-t-on des graines tropicales, des plantes et des arbres flottant
dans l'eau douce de ces icebergs?
« Et si
cette eau douce ne peut logiquement provenir d'aucun endroit SUR la Terre,
alors par quel mystère se trouve-t-elle là?
« Si la
face interne de la Terre ne bénéficie pas d'un climat chaud,
pourquoi rencontre-t-on en plein hiver, dans l'extrême Nord, des
oiseaux tropicaux par milliers et des animaux qui ont besoin d'une température
douce pour subsister?
« Et d'o ù
vient ce pollen qui colore parfois la neige en rouge, en jaune, ou en bleu?
On pensait autrefois
que c'était un point virtuel situé dans l'archipel arctique.
De récentes découvertes ont montré qu'il s'étendait
à travers le Bassin polaire jusqu'à la presqu'île de
Taimyr en Sibérie. Les lignes représentent les méridiens
magnétiques. (La dernière conception du pôle Nord magnétique:
basée sur les recherches russes.)
III. L' œuvre de William Reed
: « Fantôme des pôles
«
En 1906 parut
le premier ouvrage qui, preuves scientifiques à l'appui, réfutait
les conceptions communément admises sur la structure de la Terre.
Ce n'était plus une sphère solide, mais une planète
creuse avec des ouvertures aux pôles. Si ce livre avait été
une pure création sortie droit de l'imagjnation de l'auteur, on
aurait pu le considérer comme une oeuvre de science-fiction, et
rien de plus. Mais ce n'était pas le cas. William Reed appuyait
sa démonstration sur les rapports des explorateurs arctiques, et
on aurait dû le prendre plus au sérieux.
Les pôles
n'avaient jamais été découverts, parce qu'ils n'avaient
jamais existé. à la place, il y avait d'immenses trous, et
par ces trous on descendait à l'intérieur de la Terre. Voilà
la bombe que faisait exploser Reed dans son ouvrage insolite.
Quatorze ans
plus tard, Marshall B. Gardner, apparemment sans avoir eu connaissance
de l'œuvre de son prédécesseur, reprenait cette théorie
en y ajoutant un soleil central. Ce soleil, plus petit cependant que le
nôtre, brillait à l'intérieur de la Terre, la réchauffait,
donnait une explication des températures élevées que
l'on trouve dans les hautes latitudes polaires.
Pour expliquer
ces températures, Reed croyait quant à lui, à l'existence
de volcans en activité à l'intérieur des ouvertures
polaires.
Si
la Terre est creuse...
Voici ce qu'écrit
Reed :
« La Terre
est creuse ou elle ne l'est pas. Quelle preuve avons-nous qu'elle n'est
pas creuse? Aucune. En tout cas, rien de positif et de précis. Au
contraire, un certain nombre d'éléments portent à
croire qu'elle est creuse. Et si elle l'est vraiment, s'il y a des volcans
en activité à l'intérieur, ne devrions-nous pas voir
de grandes lumières se refléter sur les icebergs et les nuages?
Ne devrions-nous pas nous attendre à être assailli par des
nuées de fumée et de poussière? Eh bien, justement,
c'est ce qui se passe, et les explorateurs en ont porté témoignage.
Nansen s'écriait :
« Rentrons
chez nous! Qu'avons-nous à attendre en restant ici? Rien, rien que
de la poussière, encore de la poussière! «
« Cette
poussière si encombrante, si pénible, d'o ù pourrait-elle
provenir sinon d'un volcan en activité? « Si la Terre est
creuse, ne devrait-il pas faire plus chaud en hiver et plus frais en été
au niveau du trou polaire? Les explorateurs arctiques répondent
encore une fois en constatant que le vent venant du nord fait monter la
température en hiver, alors que le vent du sud la fait descendre.
En été, c'est le contraire qui se passe, c'est-à-dire
que ce sont les vents du sud qui font grimper le thermomètre et
les vents du nord qui le font baisser. Exactement ce qui se produirait
les vents venaient de l'intérieur de la Terre.
« Autre
chose. Si la Terre est vraiment creuse, elle ne peut pas être ronde,
n'est-ce pas? L'ouverture empiéterait sur sa rondeur. Or tout le
monde s'accorde à penser maintenant qu'elle est aplatie aux pôles,
donc qu'elle n'est pas ronde.
« Nous
en arrivons toujours à la même conclusion: la Terre est creuse,
et il fait plus chaud à l'intérieur qu'à l'extérieur.
Une brise tiède affleure jusqu'aux bords de l'ouverture polaire,
et c'est elle qui réchauffe l'atmosphère au fur et à
mesure qu'on approche de ce point limite.
« Si la
Terre est une sphère pleine et solide, ni la science ni la raison
ne fournissent une explication rationnelle de la vague de chaleur qui envahit
les hautes latitudes. Toutes les théories connues s'opposent à
une telle conclusion. Mais adoptez le système de la Tene creuse,
et les questions embarrassantes seront facilement résolues, l'esprit
s'en trouvera satisfait, heureux de voir triompher un point de vue raisonnable.
«
Je livre la clé de certains mystères. «
« Ce volume
n'a pas été écrit en vue de divertir ceux qui lisent
pour se distraire. Ce n'est pas un roman, mais un essai sérieux
qui tend à prouver, dans la mesure du possible, certaines vérités
importantes jusqu'ici dédaignées. Je livre la clé
de certains mystères. Je pose un certain nombre de questions, auxquelles
je m'efforce de donner des réponses satisfaisantes, réponses
qui, me semblet-il, devraient faire admettre à tout lecteur intelligent
la réalité grandiose de la théorie que je présente.
« Je tiens
à faire part ici de ma reconnais pour les explorateurs courageux
qui ont tout sacrifié temps, argent, confort, et parfois même
la vie - à leur idéal, dans le seul but de faire connaître
la vérité sur notre planète. Leurs observations m'ont
permis de donner une éclatante confirmation à la théorie
que je développe ici selon laquelle la Tene est non seulement creuse,
mais habitable à l'intérieur. «
Des
questions importantes.
Les questions
importantes posées par William Reed, nous en connaissons déjà
quelques-unes. Mais il est utile d'y revenir.
Nous citons Reed
:
« 2. Pourquoi
le Soleil ne Se montre-t-il pas durant une très longue période
en hiver, près des prétendus pôles? Parce que, en hiver,
le Soleil frappe obliquement la Terre au niveau des pôles. Quand
on franchit les bords de l'ouverture polaire, on s'enfonce graduellement
dans le creux intérieur de la Terre, de sorte que les rayons solaires
sont partiellement coupés et qu'ils ne réapparaissent que
lorsque le Soleil frappe directement cette partie de la Terre, c'est-à-dire
quand il brille juste an dessus de l'ouverture. Cela explique pourquoi
les nuits sont si longues dans l'extrême Nord.
« 3. De
nombreuses chutes de météorites ont été observées
dans la region des pôles. Pourquoi? Si la Terre est une sphère
solide, personne ne peut répondre à cette question. Si elle
est creuse, la réponse est facile. C'est un volcan en éruption
à l'intérieur du globe qui projette des fragments de roche
dans l'air. De la même fàçon, on rencontre constamment
de grandes quantités de poussière dans l'océan Arctique.
D'o ù provient cette poussière? Des éruptions volcaniques.
Une analyse a montré qu'elle était constituée de charbon
et de fer.
« 4. Qu'est-ce
qui produit l'aurore boréale? C'est la réflexion d'un feu
à l'intérieur de la Terre.
« 5. O ù
se forment les icebergs ? Et comment ? Réponse: à l'intérieur
de la Terre, o ù il fait chaud, les fleuves coulent vers la surface
à travers l'ouverture polaire. Quand ils débouchent à
l'extérieur, dans le cercle arctique, o ù la température
est très basse, ils gèlent et se transforment en icebergs.
Cela dure des mois. Et puis la chaleur de l'été, ajoutée
à la chaleur de l'intérieur de la Terre, démantèle
ces icebergs que l'Océan emporte. (Le fait que les icebergs soient
formés d'eau douce, et non d'eau salée, prouve cette
théorie.)
« 6. Qu'est-ce
qui produit les raz de marée dans l'Arctique? Réponse : ce
sont les icebergs quand ils se détachent et plongent dans
l'Océan. Il n'y a guère d'autre explication valable.
« 7. Qu'est-ce
qui produit la neige colorée dans la région arctique? Il
y a deux causes. La neige rouge, verte ou jaune provient d'une matière
végétale qui imprègne l'air avec une telle densité
que lorsqu'elle tombe avec la neige, elle la colore. On suppose que cette
matière végétale est du pollen. Cela implique qu'il
y ait des plantes et des végétaux quelque part,et en grande
quantité. Comme on n'a jamais vu de champs de fleurs en plein océan
glacial, il faut en déduire qu'ils se trouvent ailleurs... à
l'intérieur de la Terre. La neige noire, souvent remarquée,
est causée par une poussière faite de carbone et de fer qui
provient logiquement d'un volcan en éruption. Comme il n'y a aucun
volcan en éruption dans le coin, je veux dire à la surface,
alors il doit se trouver ailleurs... à l'intérieur de la
Terre !
« 8. Pourquoi
la glace est-elle pleine de fragments de roche, de gravier et de sable?
Réponse : ils proviennent, eux aussi, d'un volcan en activité
situé près de l'endroit o ù se forment les icebergs.
« La théorie
de la Terre creuse donne toujours une solution satisfaisante à chacun
des problèmes qui se posent dans les régions polaires. Grâce
à elle, le mystère s'éclaircit, le surnaturel cède
la place au naturel, comme cela se produit chaque fois qu'on cherche à
comprendre. «
Développant sa théorie
qui lui est chère, William Reed revient sur tous les problèmes
posés et s'efforce de leur apporter des solutions satisfaisantes. Reed résume
sommairement l'expérience des explorateurs polaires qui sont passés
très rapidement d'une région brillamment ensoleillée
à une région soumise à des nuits interminables, ou
le contraire. Dans l'extrême Nord le Soleil est absent pendant des
périodes anormalement longues. Ce qui ne serait pas le cas si la
Terre était ronde et solide, ou même légèrement
aplatie aux pôles. La seule explication est que les explorateurs
avaient pénétré dans l'ouverture conduisant à
l'intérieur de la Terre, et que les rayons du Soleil ne parvenaient
plus jusqu'à eux. Ces rayons ne réappamissaient que lorsque
le Soleil était assez haut pour briller juste au-dessus de l'ouverture.
LE
FONCTIONNEMENT ANORMAL DE LA BOUSSOLE DANS L'EXTRêME NORD
Nous en avons
déjà parlé. Dans son livre, Reed reproduit un croquis
de la coupe transversale de l'ouverture polaire avec des bateaux naviguant
sur les parois externes et internes de la Terre. Quand le bateau entre
dans l'ouverture polaire, l'aiguille de la boussole se met à la
verticale. C'est exactement ce qui est arrivé aux explorateurs qui
s'étaient aventurés très loin dans le Nord. D'abord,
en approchant du pôle, l'aiguille commence à s'affoler, et
lorsqu'on poursuit assez loin elle se met brusquement à la verticale,
indiquant par là que la limite de l'ouverture polaire a été
ftanchie et que l'on se trouve donc à l' intérieur
du globe.
Sur le franchissement
de cette limite, William Reed écrit :
« Chaque
fois que les explorateurs ont pénétré à l'intérieur
de la Terre (sans le savoir), ils ont rencontré des conditions tellement
différentes qu'ils ont été fort embarrassés
pour en rendre compte. Ce n'est pas étonnant qu'ils aient parlé
de
terre étrange. La conception traditionnelle ne
pouvait leur fournir aucune explication va1able de ce qu'ils voyaient.
La description que le lieutenant Greely donne de son passage dans l'ouverture
polaire est caractéristique. Il raconte : « C'était
avec un grand intérêt que nous avions poursuivi jusqu'ici
notre voyage, mais maintenant cet intérêt s'intensifiait d'une
manière extraordinaire. Jamais l'œil d'un homme civilisé
n'avait vu le paysage qui s'offrait à nous, jamais un pied humain
n'avait foulé le sol sur lequel nous évoluions. Nous fûmes
tous saisis d'un désir fou de foncer en avant à notre meilleure
vitesse. Chaque fois que nous atteignions un contrefort, notre envie de
voir ce qu'il y avait au-delà devenait si intense que cela en était
parfois douloureux. Chaque fois c'était un nouveau paysage, et il
y avait toujours en avant un point qui escamotait une partie de l'horizon
et nous causait un certain désappointement «
« Si Greely
et ses compagnons avaient pénétré à l'intérieur
du globe, ils se seraient probablement aperçus que la courbure de
la Terre était plus grande là qu'ailleurs et que, après
avoir franchi un point extrême
au nord, chaque ressaut de terrain
était inévitablement suivi d'un autre qui bouchait toujours
une partie de l'horizon. Et c'était justement ce qui était
arrivé. Donc "Greely avait bien franchi les frontières de
cet autre monde qui s'étend dans l'intérieur creux de la
Terre. «
DES ROCHES
DANS LES ICEBERGS, DE LA NEIGE COLORéE,
William Reed
écrit à ce sujet :
« Dès
l'instant o ù l'on peut montrer que les conditions sont telles dans
l'extrême nord de l'Arctique que les icebergs (composés d'eau
douce) ne peuvent s'y former à la surfàce externe de la Terre,
alors il faut bien admettre que c'est à l'intérieur qu'ils
prennent naissance.
« Si la
matière qui produit la neige colorée est une substance végétale
- ce que prouve l'analyse substance qu'on suppose être du pollen,
et si aucune plante, si aucune fleur ne peuvent croître logiquement
dans le voisinage de l'océan Arctique, alors cette substance végétale
ne peut venir que de l'intérieur. Car si elle provenait d'un lieu
plus éloigné à la surface de la Terre, on comprend
mal pourquoi la neige ne serait pas colorée de la même façon
ailleurs que dans le voisinage de l'ouverture polaire, ce qui n'est pas
le cas.
« La poussière,
cette plaie de l'océan Arctique, est produite par des éruptions
volcaniques. Légère, facilement portée par le vent,
elle s'abat sur les bateaux et gêne considérablement la navigation.
Quand elle tombe sur la neige, elle la rend noire. L'analyse montre qu'elle
est constituée de carbone et de fer, et on suppose qu'elle provient
d'un volcan en activité.
Quel est ce volcan?
On ne trouve fait mention nulle part qu'il y ait un volcan quelconque dans
les environs du pôle Nord, et s'il y en a un ailleurs, plus loin,
pourquoi la poussière tombe-t-elle seulement dans l'océan
Arctique?
« Divers
explorateurs ont fait état de la présence de nombreuses roches
et de blocs de pierre trouvés encastrés dans les icebergs.
Ces blocs de pierre ont été, soit projetés là
par un volcan en éruption, soit charriés par les fleuves
de l'intérieur. «
MER
LIBRE DANS L'EXTRêME NORD
Nous citons toujours
Reed :
« Beaucoup
croient que l'océan Arctique est une étendue d'eau gelée.
Pourtant, bien qu'il contienne de grandes masses de glaces flottantes et
des icebergs, j'aimerais fournir au lecteur la preuve qu'il est en réalité
une mer libre, facilement navigable, et que plus on avance vers le nord,
plus la température s'élève.
« 0utre
des nuages de poussière et de fumée, on a observé
aussi, en hiver, de nombreux brouillards. Si la Terre était la sphère
solide que l'on dit, si l'Océan s'étendait jusqu'au pôle,
o ù trouverait-on l'explication de ce brouillard ? Il est causé
par de l'air chaud. De l'air chaud qui ne peut provenir que de l'intérieur
de la Terre. Kane, un explorateur de l'Arctique, écrit : «
Certaines observations « semblent laisser supposer qu'il y a de l'eau
loin dans le nord, et tout au long de l'année. Les ciels d'eau assez
fréquents, les brouillards, etc., que nous avons vus au sud-ouest
au cours de l'hiver, confirment le fait. «
« Dans
les récits des explorateurs, de nombreux paragraphes sont consacrés
à cette mer libre. Si une telle mer existe dans la région
la plus septentrionale du monde, peut-on trouver une raison valable au
fait que personne n'ait jamais atteint le pôle? Les hommes qui avaient
consacré tout leur temps, tous leurs efforts à cette tâche,
qui parfois même y avaient sacrifié leur vie, étaient
plus que désireux de réussir. Et pourtant, étrangement,
ils échouèrent. était-ce parce que le temps devenait
plus chaud, que la vie végétale et animale se développait
plus abondamment? Allons donc! C'était tout simplement parce que
le pôle n'existait pas. «
Nansen, qui probablement
fut celui qui alla le plus loin dans le Nord, remarque dans son livre que
c'était un étrange sentiment de naviguer ainsi sur une mer
houleuse en pleine nuit, vers des terres inconnues, en
pensant qu'aucun bateau n'était
jamais passé par là. Il souligne que le climat était
relativement doux pour un mois de septembre. Plus il allait vers le nord,
moins il voyait de glace. Il écrit : « Il y a toujours le
même ciel noir devant nous, cela signifie que nous sommes en pleine
mer. Chez nous, en Norvège, on est loin de se douter que nous filons
droit vers le pôle sur une eau claire et limpide. Je ne l'aurais
pas cru moi-même si quelqu'un me l'avait prédit quinze jours
plus tôt. Et pourtant c'est la vérité ! «
Trois semaines
plus tard, Nansen note que l'eau n'est toujours pas gelée. «
Aussi loin que l'on puisse voir, écrit-il, c'est encore et toujours
la pleine mer. «
Entre le 6 et
21 septembre il ne trouva pas la moindre trace de glace, alors qu'il naviguait
plein nord à une très haute latitude.
POURQUOI
FAIT-IL PLUS CHAUD PRèS DES PôLES? Cette
chaleur insolite est une des preuves principales que la Terre est creuse.
Commentaire de Reed « Si on peut démontrer, en citant ceux
qui se sont avancés très loin dans la direction des prétendus
pôles, qu'il fait plus chaud là que plus bas au sud, que la
végétation y est plus abondante et les animaux plus nombreux,
alors nous pourrons raisonnablement prétendre que la chaleur vient
de l'intérieur de la Terre - car de quel autre endroit pourrait-elle
provenir ?
«
Dans Le Dernier Voyage du capitaine Hall, nous lisons: "Nous ne nous attendions
pas à trouver une région aussi chaude, dépourvue de
neige et de glace.
La vie
animale y était partout présente : phoques, oies, canards,
boeufs musqués, lapins, loups, renards, ours, perdrix, lemmings,
etc. "
« Nansen,
lui aussi, attire spécialement l'attention sur la chaleur. Il dit
: "Nous pourrions presque croire que nous sommes chez nous ! " Chez eux,
en Norvège, oui, dans un pays o ù la température est
douce et agréable! Et pourtant ils ont atteint à ce moment
un des points les plus avancés de l'extrême Nord.
« On a
observé que des vents particulièrement forts non seulement
élèvent la température dans le voisinage de l'océan
Arctique, mais encore l'affectent très sensiblement à plus
de 500 kilomètres de distance. De tels vents ne peuvent naître
qu'à l'intérieur de la Terre, là o ù règne
un climat tropical.
« Greely
déclare: " La présence de ces oiseaux, de ces fleurs et de
ces animaux était de la part de la nature une manière touchante
de nous souhaiter la bienvenue dans notre nouvelle demeure. " Cette phrase
n'est pas la simple constatation d'un fait normal. Elle dissimule un sentiment
de surprise. Surprise de découvrir là des oiseaux et des
bêtes qui, logiquement, ne devraient pas s'y trouver, alors qu'au
sud pendant des kilomètres et des kilomètres la terre est
couverte de neige éternelle atteignant, en certains endroits, une
profondeur de plusieurs centaines de mètres. «
William Reed
souligne. que beaucoup de ces animaux qu'on trouve dans l'extrême
Nord cherchent à gagner, en hiver, une région plus tempérée.
Et comme la chaleur semble augmenter en allant toujours plus loin dans
le nord, leur instinct leur commande de prendre cette direction qui les
mène droit à l'intérieur de la Terre.
Comme l'hiver
approchait, Schwatka vit une troupe imposante de quatre millions de pingouins
qui obscurcissaient le ciel et se dirigeaient droit au nord. Nansen dit
qu'une région qui regorge ainsi de pingouins, de guillemots et d'autres
animaux « doit être une terre promise ruisselante de lait et
de miel «.
QU'EST-CE
QUI PRODUIT LA NEIGE COLORéE
DANS L'ARCTIQUE ?
Nous l'avons
vu, c'est une substance végétale, probablement du pollen.
Et sa densité est telle qu'on peut supposer qu'il a fallu des dizaines
et des dizaines de milliers d'hectares de fleurs et de plantes pour la
produire.
Mais alors,
o ù se trouve cette végétation luxuriante ?
Reed répond:
« Elle ne peut se trouver que près du pôle Nord, car
si elle poussait ailleurs la neige colorée apparaîtrait dans
d'autres lieux, et ne serait pas limitée à la région
arctique. Oui mais, voilà, on n'a jamais vu une flore de cette importance
à proximité du pôle. Conclusion: s'il n'y a rien à
la surface de la Terre, c'est donc à l'intérieur qu'on doit
chercher - et trouver - une réponse satisfaisante à ce problème.
«
O ùET
COMMENT SE FORMENT LES ICEBERGS Comme nous l'avons
déjà dit, les icebergs sont constitués d'eau douce.
Donc l'océan Arctique n'est pour rien dans leur formation. Par contre,
et nous citons Reed, l'intérieur de la Terre y est pour quelque
chose.
« L'embouchure
de ces fleuves qui viennent de l'intérieur gèle d'abord.
Le fleuve, continuant de couler, inonde l'embouchure déjà
glacée, et cette eau gèle à son tour, et ainsi de
suite pendant des mois, jusqu'au printemps. Lorsque arrive l'été,
que la température augmente, des masses de glace se détachent
et sont poussées dans l'Océan o ù elles créent
des raz de marée. Ces masses flottantes sont les icebergs.
« Notez
la différence. à la surface de la Terre, lorsqu'une rivière
est gelée, elle l'est sur toute sa longueur, tandis qu'à
l'intérieur seule l'embouchure (qui se trouve dans l'ouverture polaire)
est gelée. Cela veut dire qu'il y a une énorme masse d'eau
courante qui afflue toute l'année à ces embouchures. Non
seulement elle produit les icebergs, mais c'est elle aussi qui les pousse
dans l'Océan.
« Depuis
trois cents ans, un courant continu d'explorateurs a parcouru l'Arctique
et l'Antarctique en quête des pôles. Aucun d'eux jamais n'a
vu un iceberg quitter son port d'attache et plonger dans l'Océan.
N'est ce pas étrange que personne n'ait songé à
se poser des questions sur le lieu d'origine de ces glaces flottantes «
à l'appui
de sa théorie sur la formation des icebergs, William Reed cite Bernacchi
qui, relatant les observations qu'il a faites dans l'Antarctique, écrit
« Il est tombé moins de cinq centimètres de pluie en
onze mois et demi. Dans ces conditions, o ù trouverait-on matière
à produire le moindre iceberg? Cependant, le plus grand d'entre
eux est là, sous nos yeux. Il mesure 600 kilomètres de long
sur 80 de large, s'enfonce de 600 mètres sous l'eau, et s'élève
de 25 à 30 mètres au-dessus de l'Océan. « Commentaire
de Reed :
« Il est
impossible que ces icebergs se forment dans un pays o ù il n'y a
pratiquement ni pluie ni neige. Ils sont faits d'eau douce gelée,
et il n'y a aucune eau douce à geler. Donc ils sont nés ailleurs,
donc ils viennent d'ailleurs.
« Comment
puis-je savoir que le plus grand iceberg du mondç vient de l'intérieur
de la Terre ? Parce qu'il ne peut venir de l'extérieur, comme je
viens de le montrer. Et le fleuve qui l'a charrié doit avoir des
dimensions impressionnantes. Il doit être droit, sinon l'iceberg
se serait brisé, étant donné ses proportions gigantesques.
D'autre part, on peut penser que le terrain parcouru était à
peu plès horizontal, car la surface de cet iceberg est plane. Une
preuve supplémentaire que l'intérieur de la Terre près
de l'entrée polaire sud est plat, uni, sans bosses importantes,
c'est que beaucoup d'icebergs de l'Antarctique sont longs et minces. On
les appelle des " langues de glace ". Par contre, ceux qu'on trouve dans
l'Arctique sont plus ramassés, plus tourmentés, indiquant
qu'ils proviennent de régions montagneuses.
« Lorsque
Bernacchi voyageait dans l'Antarctique, il nota: " Au çours des
deux derniers jours, nous avons vu des milliers d'icebergs. Ils étaient
si nombreux qu'à un moment on a pu en compter quatre-vingt-dix d'un
seul coup. Leurs formes étaient assez peu variées, tous étant
très grands et limités par des falaises perpendiculaires.
Il y avait une grande quantité d'eau douce à la surface de
l'Océan. "
« Cette
eau douce, encore une fois, d'o ù provient-elle ? Il n'y a dans l'Antarctique
ni pluie ni neige fondue en quantité suffisante pour produire des
icebergs d'une telle envergure. La conception de la Terre creuse donne
la seule solution acceptable. «
LES
RAZ DE MARéE
Reed reproduit
ici les descriptions qu'en ont faites les explorateurs. Descriptions parfois
terrifiantes, o ù l'on voit d'énormes masses de glace se soulever
à de grandes hauteurs et se briser dans un bruit terrible qu'on
entendait parfois de très loin : « Des blocs géants
tanguaient et roulaient les uns sur les autres, comme s'ils
étaient bousculés
par des mains invisibles, et ces énormes masses compressées
faisaient entendre des craquements stridents qui glaçaient le sang
dans les veines. «
Chapitre IV
Marsball B. Gardner,
après vingt années de recherches et de réflexions,
publia son fameux livre Voyage à l'intérieur de la
Terre, en 1920. Il ne semblait pas avoir eu connaissance de l'ouvrage
de William Reed. De sorte que les deux hommes développèrent
leurs thèses indépendamment l'un de l'autre.
La grande contribution
de Gardner réside dans sa théorie du soleil central. Ce soleil
est la cause de la température plus élevée qu'on trouve
dans l'ouverture polaire. Cest lui aussi qui produit l'aurore boréale.
Reed, qui n'avait pas « vu « cet astre brillant, attribuait
ses effets à des volcans en activité. Un soleil central,
source de chaleur et de lumière, rend possibles la vie végétale
et animale à l'intérieur de notre globe, et aussi la vie
humaine. Reed croyait à cette vie, bien sûr, mais il avait
du mal à l'expliquer, compte tenu de sa théorie qui excluait
le soleil.
Dans son livre,
Gardner fait appel aussi à des données astronomiques pour
prouver que non seulement la Terre, mais aussi toutes les planètes
du système solaire, sont creuses à l'intérieur avec
des soleils centraux, et qu'elles ont été formées
à partir d'une nébuleuse tourbillonnante. C'est toujours
le même processus. à l'origine, on a une masse en fusion qui
tourne sur elle-même. La force centrifuge projette les substances
les plus lourdes à la périphérie. Ainsi se constitue
à la surface extérieure de chaque planète une croûte
solide, tandis qu'une partie du feu initial subsiste dans le creux intérieur
pour former le soleil central. Des ouvertures se créent aux extrémités
polaires, dues à ce même mouvement de rotation et de déplacement
dans l'espace.
L'EXPLORATION
ARCTIQUE: UNE PREUVE
L'ouvrage de
Gardner a 450 pages. Sa bibliographie comporte
une cinquantaine de titres, presque tous axés sur l'exploration
arctique. Cela montre avec quelle conscience
l'auteur s'est lancé dans son entreprise, afin de démontrer
que la Terre est une coquille creuse dont l'enveloppe extérieure
mesure environ 1300 kilomètres d'épaisseur et l'ouverture
polaire 2300 kilomètres de diamètre.
Des phénomènes surprenants.
Gardner pose
le problème de la façon suivante « Comment les hommes
de science expliquent-ils le fait que, lorsque nous nous dirigeons vers
le nord, il fait de plus en plus froid jusqu'à un certain point
au-delà duquel la température commence tout à coup
à devenir plus chaude ? Comment expliquent-ils le fait que l'origine
de cette chaleur ne se situe pas dans le sud, mais qu'elle est créée
en réalité par une série de courants d'eau chaude
et de vents chauds en Provenance du nord ? Faut-il donc admettre qu'il
y a une mer libre et chaude dans l'extrême Nord ? à l'endroit
même o ù les hommes de science s'attendent à trouver
une glace. éternelle ?
« Pourquoi
encore les explorateurs ont-ils découvert sur les falaises de glace
inhospitalières de l'extrême Nord du pollen rouge et, flottant
dans l'eau, des graines de plantes tropicales - alors qu'on n'en trouve
plus en redescendant vers le sud ? Pourquoi ces morceaux de bois, pourquoi
ces branches d'arbres - certaines portant, même parfois des bourgeons
naissants -, oui, pourquoi?
«
Pourquoi le nord du Groenland est-il le plus grand habitat du moustique,
un insecte qui vit normalement dans les régions chaudes? Comment
a-t-il pu atteindre le Groenland s'il vient du sud ? O ù vont les renards et les lièvres qu'on
a vus marchant vers le nord ? Et les ours ? Est-il possible d'imaginer
que des animaux de cette taille peuvent trouver de quoi subsister dans
un désert de glace ?
« Comment
les hommes de science s'expliquent-ils que pratiquement tous les explorateurs,
dans les hautes latitudes, aient été obligés de réviser
leurs théories, et jusqu'à leurs méthodes de navigation
? Que pensent-ils, ces hommes de science, des passages que nous avons cités
du livre de Nansen, montrant que le navigateur norvégien s'était
bel et bien perdu dans la région arctique?
« Comment
expliquer la migration de ces oiseaux qui apparaissent en Angleterre et
dans d'autres pays nordiques à une certaine période de l'année,
qu'on retrouve dans les tropiques à une autre période, mais
qui disparaissent complètement en hiver?
« Il fàudrait
encore demander à l'élite scientifique comment elle explique
le fait que ni Peary ni Cook n'aient jamais pu prouver qu'ils avaient bien
atteint le pôle Nord. Sans mettre en doute la bonne foi de ces deux
hommes, n'est-il pas évident qu'ils s'étaient perdus ? Comment
expliquer autrement les divergences et les contradictions que renferme
le propre récit de Peary ?
Une
courbure imperceptible.
« Le lecteur
va se demander peut-être pourquoi Peary n'a pas découvert
cet immense orifice situé à l'extrémité polaire
? On ne peut mieux répondre à cette question qu'en en posant
une autre : pourquoi l'homme ne s'est-il jamais rendu compte en regardant
autour de lui qu'il vivait à la surfàce de ce qui est, à
proprement parler, une immense sphère? Pourquoi a-t-il pensé
pendant des siècles que la Terre était plate ? Simplement
parce que la sphère était si grande qu'il ne pouvait en voir
la courbe. Cela lui paraissait si naturel de se déplacer sur une
surface plane qu'il fut très étonné lorsqu'il apprit
que la Terre était ronde. N'ayant aucune notion de ce qu'était
la loi de gravité, il se demanda pourquoi il ne tombait pas dans
le vide.
« Il en
va de même pour les explorateurs po1aires. Ils font route sur le
bord externe de l'ouverture polaire, mais cette ouverture est si grande
- si l'on considère que la croûte terrestre a quelque 1300
kilomètres d'épaisseur - que la courbure n'en est pas perceptible.
De sorte que si un explorateur allait suffisamment loin, il franchirait
complètement les bords extérieurs de l'ouverture, pénétrerait
dans les mers du Monde intérieur, et pourrait ressortir par l'orifice
antarctique, en se demandant s'il a rêvé. Qu'est-ce qui lui
prouverait, en effet, qu'il a bien été à l'intérieur
de la Terre ? Peu de chose. Il aurait vu un soleil plus petit que celui
auquel il est habitué. Il lui aurait été aussi impossible
de se guider à l'aide des étoiles, pour la bonne raison qu'il
n'y a pas d'étoiles, ni même de nuit pour les voir.
Un
soleil central en suspension.
« Mais,
va demander le lecteur, est-ce que la force de gravité ne devrait
pas faire tomber dans le vide l'explorateur qui arrive sur la paroi interne
de la Terre - étant donné que cette force attire toute chose
vers le centre du globe ?
« Nous
répondrons qu'en ce qui concerne l'attraction terrestre, ce n'est
pas le centre géométrique du globe qui détermine la
force d'attraction, mais sa masse. Et si la masse de la Terre est plus
importante au niveau de la croûte, c'est la masse de cette croûte
qui exercera la force d'attraction, non un simple point géométrique
situé à 4600 kilomètres de là - ces 4600 kilomètres
représentant la distance approximative qui sépare la surface
interne de la Terre du soleil central. L'égale répartition
de la force de gravité tout au long de l'écorce terrestre
fait que ce soleil central est suspendu à un endroit précis,
équidistant de chaque partie de cette écorce. Quand nous
sommes sur la paroi externe de l'écorce terrestre, c'est la masse
de cette écorce qui nous plaque à la surface. Quand nous
nous trouvons sur la paroi interne, c'est la même force qui nous
permet de nous maintenir solidement sur nos pieds.
« Nous
nous rendrons compte de toutes ces choses quand nous explorerons enfin
sérieusement l'Arctique, et alors nous nous étonnerons d'avoir
été pareillement aveugles pendant des siècles devant
une telle évidence. «
Vingt-sept ans
après que Gardner eut écrit ces lignes, l'amiral Byrd ftanchissait
en avion l'ouverture polaire et survolait pendant 2700 kilomètres
une terre au climat chaud, couverte d'arbres, de rivières et de
lacs, et dotée d'une vie animale. Une erre en tout point semblable
à celle qu'avait décrite Marshall B. Gardner.
Les
merveilles de l'Arctique.
Nous l'avons
dit, l'Arctique n'est pas le désert que l'on croit. La vie pullule
dans l'extrême Nord. Gardner cite un passage du journal de Hayes.
Alors qu'il se trouvait à 78° et 17' de latitude, au début
de juillet, Hayes note : « j'ai attrapé un papillon aux ailes
jaunes et, qui le croirait, un moustique. Et puis aussi trois araignées,
deux abeilles et deux mouches. «
Puisqu'on ne
trouve pas ces insectes plus au sud, Gardner en déduit qu'ils viennent
de l'intérieur de la Terre à travers l'ouverture polaire.
Les observations
de Hayes concernant la vie des insectes dans l'extrême Nord ont été
confirmées par Greely dans son livre : Trois années
de service dans l'Arctique. La préface est déjà
riche d'enseignements. Greely y raconte que les merveilles des régions
arctiques sont si extraordinaires qu'il avait été forcé
de modifier les notes qu'il avait prises sur le vif, de les minimiser,
de crainte qu'on ne le soupçonne d'exagération. Que les hautes
régions arctiques soient pleines de vie, qu'un explorateur ne puisse
les écrire sans se voir accuser d'en rajouter, voilà un phénomène
bien étrange que devraient méditer les adeptes des vieilles
théories géographiques qui pensent que ces régions
conduisent seulement à une terre désolée de glace
éternelle.
Greely a recensé
des oiseaux d'espèces inconnues, ainsi que deux fleurs différentes
de toutes celles qu'il connaissait, sans parler des papillons et des mouches.
Il a trouvé aussi beaucoup de bois de saule pour faire du feu.
Gardner écrit :
« Quand
ils arrivent aux environs du 80° degré de latitude nord, les
explorateurs sont stupéfaits de voir que l'eau devient tout à
coup moins froide, que des oiseaux, des animaux émigrent vers le
nord pour se nourrir et se reproduire, alors que logiquement ils devraient
descendre vers le sud. Et à mesure que ces explorateurs remontent
vers les hautes latitudes, ils rencontrent les signes troublants d'une
vie végétale et animale de plus en plus riche. Et ce n'est
pas tout Dans notre chapitre sur les mammouths, nous apporterons la preuve
que ce mastodonte vit encore à l'intérieur de la Terre. «
Bois flottant,
branches d'arbres portant des bourgeons verts, graines tropicales... oui,
on a trouvé tout cela dans les mers arctiques.
à propos
de ces graines tropicales, Gardner écrit « Elles viennent
de l'intérieur de la Terre. Pourquoi? Parce qu'elles appartiennent
à des arbres qui ne poussent que dans des climats très chauds
et qu'on voit mal comment elles auraient pu parcourir des milliers de kilomètres
à travers le monde sans se désagréger. «
L'explorateur Sverdrup trouva des
lièvres en si grand nombre aux environs du 81° degré
de latitude nord qu'il appela une crique « Le Fjord du Lièvre
«. Il y avait par ailleurs suffisamment de gibier pour nourrir toute
l'équipe d'exploration.
Le capitame Beechey
vit des oiseaux en si grande quantité sur la côte ouest du
Spitzberg que l'endroit retentissait de leurs cris depuis l'aube jusqu'au
soir. Les petits pingouins étaient si nombreux, si serrés
les uns contre les autres, que parfois on en a tué trente d'un seul
coup de fusil. Quatre variétés de mouettes survolaient l'Océan
environnant, et dans cet Océan il y avait des poissons et des animaux
amphibies.
Franklin aperçut
des oies émigrant vers le nord inconnu à une haute latitude.
Vers quelle terre ? Il note qu'aussi loin que l'explorateur s'avance dans
l'extrême Nord il rencontre toujours l'ours polaire devant lui. Cet
ours qui marche toujours vers le nord, o ù va-t-il ?
Le commandant
McClure explora la Terre de Banks et découvrit des quantités
d'arbres éparpillés dans la glace. De toute évidence
ils avaient été apportés là par des courants
en provenance du nord. Une partie de ce bois était pétrifié,
mais il y en avait aussi beaucoup d'origine récente.
Le bois flottant trouvé par
Nansen le long de la côte du Groenland étonna beaucoup l'explorateur,
et il en repéra encore à 86° de latitude. Stupéfiant,
non?
Un
vaste lieu de refuge.
Pour Gardner,
les témoignages unanimes des explorateurs selon lesquels «
plus on s'avance au nord, plus il y a de vie anrimale «, est la preuve
indéniable qu'il existe dans l'extrême Nord un vaste lieu
de refuge o ù toutes les bêtes peuvent se nourrir en abondance
et se multiplier en paix. Cette région privilégiée
est aussi le lieu d'origine d'une vie végétale dont nombre
d'explorateurs ont reconnu les traces : le pollen rouge, porté par
des brises favorables, et colorant les icebergs et les versants des glaciers
; les graines, les bourgeons, les
branches... .
« Un véritable
paradis o ù la vie humaine tient peut-être aussi une place
importante! Les êtres qui vivent là doivent mener une existence
paisible, agréable, se nourrissant de fruits et de légumes
inconnus de nous. Quand nous pénétrerons dans ce vaste et
merveilleux territoire, nous verrons croître en pleine nature ces
arbres dont nous n'avons recueilli que les débris flottant au fil
des eaux arctiques. Nous découvrirons, peut être nichés
dans ces arbres, ou peut-être folâtrant sur les rochers de
la région polaire interne, des bandes de cygnes et d'oies sauvages,
des nuées de mouettes, tous ces oiseaux que les explorateurs ont
vus si souvent volant vers le nord sans s'expliquer la raison de ces migrations.
«
Parlant de Nansen, Ottmar Kaub écrit
:
« Le 3
août 1894, le Dr Fridgof Nansen fut le premier homme à atteindre
l'intérieur de la Terre. Le Dr Nansen s'était perdu, et il
le reconnut. D'abord surpris par la température élevée,
il le fut encore plus lorsqu'il découvrit la piste d'un renard.
Un renard dans cette région ? Comment était-ce possible?
Décontenancé, sa boussole ne fonctionnant plus, l'explorateur
revint sur ses pas. S'il avait su qu'il était entré dans
l'ouverture conduisant à l'intérieur de la Terre, et s'il
avait poursuivi sa route, Nansen aurait trouvé non seulement d'autres
pistes de renards, mais aussi des oiseaux tropicaux, divers animaux, et
finalement les êtres humains qui habitent cette " terre au-delà
du pôle " que survola l'amiral Byrd en 1947 sur une distance de 2700
kilomètres. «
ORIGINE
DU MAMMOUTH
Marshall B. Gardner
affirme que les mammouths et autres animaux tropicaux trouvés gelés
dans les glaces de l'Arctique ne sont pas, comme on le suppose, des créatures
préhistoriques, mais qu'ils vivent réellement à l'intérieur
de la Terre. L'amiral Byrd a donné une éclatante confirmation
à cette théorie lorsqu'il a observé de son avion un
mammouth évoluant au milieu des broussailles du stupéfiant
paysage qu'il survolait au-delà du pôle.
Selon Gardner,
ces animaux qu'on ne trouve plus à la surface de la Terre sont venus
de l'intérieur, transportés par les fleuves, et ont gelé
dans la glace qui s'est alors formée. Cette théorie semble
vraisemblable, étant donné que la glace est constituée
d'eau douce, et que cette eau douce, comme nous l'avons vu plus haut, ne
peut provenir que des rivières arrosant l'intérieur de la
Terre et débouchant dans l'ouverture polaire.
Gardner parle
de troupeaux de mammouths, d'éléphants et autres animaux
d'origine tropicale qui, s'aventurant trop loin dans les régions
plus froides proches de l'ouverture polaire, sont surpris par la chute
brutale de la température et de ce fait condamnés à
une mort rapide.
Robert B. Cook
dit qu'on a retrouvé dans les dépôts glaciaires du
Nord non seulement des mammouths, mais aussi des rhinocéros, des
rennes, des hippopotames, des lions et des hyènes. Il explique que
ces bêtes, incapables de supporter un climat aussi rude, vivaient
il y a des millénaires, lorsque régnait dans la région
polaire une température tropicale. Mais Gardner, lui, n'est pas
de cet avis. Il maintient que ces animaux vivent actuellement à
l'intérieur de la Terre, et il avance la raison suivante: «
Les lions et les hyènes appartiennent à des espèces
récentes. Ce ne sont pas des créatures préhistoriques
comme le mammouth. Donc on ne peut pas faire remonter leur mort à
l'époque pré-glaciaire. Voilà un point que M. Cook
aurait du mal à expliquer. «
D'autre part,
on a trouvé dans l'estomac des mammouths de la nourriture qui n'avait
pas été encore digérée: pousses et pommes de
pin, végétation tropicale.
Nous avons vu
que la théorie communément admise pour expliquer ces faits
était la suivante autrefois, la région arctique jouissait
d'un climat tropical, mais un brusque écart dans la rotation de
la Terre sur son axe avait soudain transformé ce pays de végétation
luxuriante en un désert de glace. Les grands dépôts
de défenses d'éléphants découverts en Sibérie
ont été avancés comme preuve que la Sibérie
était autrefois un pays tropical.
Mais il y a une autre explication.
Celle de Marshall B. Ganlner. Ces animaux ont été surpris
par une mort soudaine et brusquement gelés, non parce qu'il y a
eu un brutal changement de climat dans la région polaire quelques
millénaires plus tôt, mais parce que, venant de l'intérieur
de la Terre et peut-être perdus sur les bords de l'ouverture polaire,
ils n'ont pu supporter les rigueurs de la température externe. Et
cela a pu se produire à n'importe quel moment au cours des âges,
comme cela peut se produire encore aujourd'hui. Le fait que Byrd ait observé
un mammouth évoluant en toute liberté dans la terre mystérieuse
au-delà du pôle ne fait que confirmer l'hypothèse de
Gardner.
à L'APPUI
DE LA THéORIE
DE LA TERRE CREUSE UNE PREUVE ASTRONOMIQUE
Gardner consacre
une partie importante de son livre à la discussion de données
astronomiques. Et ces données consolident singulièrement
sa théorie de la Teae creuse. TI se réfère en particulier
à la formation originelle des planètes à partir de
nébuleuses, et il évoque aussi les lumières polaires
qu'on a observées sur Mars, Vénus et Mercure.
Gardner cite
un article paru dans Scientiftc American, le 14 octobre 1916,
sous la signature de H. D. Curtis, membre de la Société astronomique
du Pacifique. Curtis écrit :
« Cinquante
de ces nébuleuses ont été étudiées et
photographiées au moyen du réflecteur de Crosly. On a utilisé
des temps de pose différents, de fàçon à faire
ressortir les détails de structure de la partie centrale brillante
et aussi de la matière périphérique. La plupart des
nébuleuses présentent un anneau plus ou moins régulier,
une sorte d'écorce ou de coquille, généralement avec
une étoile centrale. « .
Commentaire de Ganlner :
« Pourquôi
les hommes de science ne se sont-ils jamais vraiment penchés sur
le problème que pose la forme de ces nébuleuses planétaires
? Ils n'ont qu'à regarder les photographies, elles sont snffisamment
explicites. La nébuleuse prend la forme d'une coquille creuse ouverte
aux pôles, avec un noyau brillant au centre, ou soleil central. Pourquoi
ces hommes de science ne se sont-ils jamais demandé ce qu'impliquait
une pareille structure, à quoi logiquement elle conduisait ? Est-ce
que par hasard ils ne craindraient pas de voir leurs théories sérieusement
perturbées ?
« Quant
à nous, nous n'avons pas cette crainte. Notre théorie montre
clairement les différentes étapes de l'évolution des
nébuleuses, comment se forment les ouvertures polaires, comment
la coquille se solidifie, comment enfin ces mêmes nébuleuses
deviennent des planètes. «
Un même
processus: toutes les planètes sont creuses.
Gardner fait
un rapprochement intéressant entre la formation du système
solaire et la formation des planètes. C'est le même processus
qui opère dans l'un et l'autre cas. Au centre de chaque planète,
une partie du feu originel constitue le soleil central, tandis que les
substances les plus lourdes sont projetées à la surface o ù
elles forment une croûte solide, laissant l'intérieur creux.
De la même fàçon, le système solaire est, lui
aussi, formé d'un soleil centra1- celui que nous connaissons bien.
Le même mouvement de rotation et la même force centrifuge ont
poussé les masses les plus lourdes (les planètes) à
la périphérie du système. On s'aperçoit d'ailleurs
que les planètes les plus éloignées du Soleil, comme
Uranus et Neptune, sont plus grandes que celles qui sont plus rapprochées,
comme Mercure et Vénus. S'appuyant sur ces évidences astronomiques,
Marshall B. Gardner développe sa théorie suivant laquelle
toutes les planètes sont creuses avec des soleils centraux. Et il
émet encore l'hypothèse que notre univers aussi doit avoir
son soleil, autour duquel tournent les étoiles.
La
lumière du soleil central.
Gardner cite
un célèbre astronome, le professeur Lowell, qui a vu des
rayons de lumière sur la calotte polaire de Mars. D'o ù viennent
ces rayons? Gardner répond: « Ils sont causés par le
soleil central de Mars qui brille à travers l'ouverture polaire.
« De semblables lumières ont été observés
en provenance de la région polaire de Vénus. Et au cours
d'un passage de Mercure entre le Soleil et la Terre, alors que cette planète
nous présentait un disque sombre, on y a vu jaillir une lumière
brillante.
Gardner en conclut
que ces trois planètes (Mars, Vénus et Mercure) sont creuses
et qu'elles ont des ouvertures polaires improprement appelées «
calottes glaciaires «. Car si elles sont blanches, ce n'est pas à
cause de la neige ou de la glace, mais parce qu'il y a dans ces régions
un grand amoncellement de brouillards et de nuages, à travers" lesquels
resplendit le soleil central. La lumière de ce soleil a été
observée à maintes reprises par les astronomes. Mais, n'en
comprenant pas la raison, ils n'ont jamais pu en offrir une explication
satisfaisante. Gardner note que parfois ces calottes glaciaires disparaissent
brusquement, à la suite d'un changement de temps. Comment
de la glace et de la neige pourraient-elles fondre aussi rapidement?
Le professeur
Newcomb écrit :
« Il n'y
a aucune preuve que de la neige semblable à celle que nous connaissons
se soit jamais formée autour des pôles de Mars. Il ne semble
pas possible que des chutes de neige importantes aient pu se produire,
et il n'est pas non plus absolument nécessaire de faire appel à
la neige et à la glace pour expliquer ces calottes blanches.»
"
Explication
des phénomènes lumineux.
Revenons à
ces lueurs étranges aperçues sur certaines planètes.
Gardner raconte que le 7 juin 1894 le professeur Lowell était en
train d'observer Mars lorsqu'il vit soudain deux rayons de lumière
jaillir du milieu de l'extrémité polaire. Ces rayons étaient
éblouissants. Ils brillèrent pendant quelques minutes et
disparurent. Green, quelques années plus tôt, avait
vu, lui aussi, deux taches de lumière sur le pôle de Mars.
Lowell a essayé
d'expliquer ces lumières par la réflexion des rayons du Soleil
sur la glace polaire.
Mais Gardner
réfute cette hypothèse. Il cite le professeur Pickering qui
aperçut une vaste surface blanche à l'extrémité
polaire de Mars. Cette surface ressemblait à une calotte neigeuse.
Pickering l'observa pendant vingt-quatre heures, puis elle s'effaça
progressivement. De la même façon, Lowell vit une bande de
couleur bleu foncé qu'il identifia à de l'eau provenant du
dégel de la calotte glaciaire. Gardner pense que ces deux savants
se trompent dans leur interprétation. Pour lui, ces « calottes
« ne sont pas faites de glace, mais de brouillards et de nuages,
et c'est pour cela qu'elles apparaissent et disparaissent aussi rapidement.
Il écrit
:
« Ce que
Lowell aperçut était en réalité un rayon du
soleil central de Mars jaillissant à travers l'ouverture du pôle
martien. Et la bande bleue qu'il a décelée n'était-elle
pas un phénomène optique marquant les limites de la surface
réfléchissante qui s'incurve vers l'intérieur de la
planète? Le fait que cette bande ne soit visible qu'à cerlains
moments prouve simplement que Mars "doit se trouver dans une certaine position
par rapport à la Terre pour qu'on puisse voir complètement
l'embouchure de l'ouverture polaire.
« Pourquoi
les hommes de science n'ont-ils jamais comparé ces phénomènes
lumineux avec ceux qui éclatent dans nos propres régions
polaires ? On a remarqué que les aurores boréales se produisaient
sans qu'intervienne le moindre changement dans le champ magnétique.
On voit mal alors quoi d'autre pourrait les provoquer sinon une importante
source lumineuse. Le reflet de cette lumière aurorale dans les hautes
régions de l'atmosphère ne ressemble-t-il pas étrangement
à la projection de la lumière des calottes martiennes dans
la haute atmosphère de cette planète? Et comment les hommes
de science expliquent-ils le fait que "ces aurores ne soient vues distinctement
et complètement que dans l'extrême Nord, et que plus au sud
on n'en aperçoive que des fragments ?
« Autre chose. Si les pôles de Mars sont vraiment couverts
de glace ou de neige, comment expliquer qu'il en soit de même pour
ceux de Vénus, qui est une planète chaude? De même,
pourquoi les prétendues calottes glaciaires de Vénus et de
Mercure ne croissent-elles et ne décroissent-elles pas à
l'exemple de celles de Mars ? Et si ces dernières sont vraiment
faites de glace, pourquoi projettent-elles une grande masse de lumière
à des kilomètres au-dessus de la planète alors même
qu'elles n'offient aux observateurs qu'une vue de profil ? Comment peuvent-elles
être aussi brillantes dans de telles circonstances ? Et comment Lowell
aurait-il pu en voir jaillir des rayons lumineux si ces rayons ne provenaient
pas d'une source de lumière directe ?
« Le professeur
Lowell, dont, entre parenthèses, les observations paraissent toutes
venir appuyer notre théorie, a encore noté ceci : lorsque
la planète est observée de nuit à travers le télescope,
sa lumière polaire est jaune. Pourquoi jaune? Elle devrait être
blanche si les pôles étaient vraiment constitués de
glace. Notre théorie fournit la solution. On sait qu'une lumière
électrique, quand elle brille dans l'obscurité et qu'on la
voit d'assez loin, prend une couleur jaune. Or le soleil central est une
masse incandescente du même ordre. Donc son rayonnement dans la nuit
paraîtra jaune, ce qu'a justement observé Lowell. «
Mitchell vit
deux éclairs de lumière à l'extrémité
polaire de Mars, et ces deux éclairs se confondirent à un
certain moment. Gardner explique des phénomènes de ce genre
par le fait que des nuages parfois voilent le soleil central, provoquant
des perturbations dans le rayonnement émis à travers l'ouverture
polaire.
Un astronome
anglais, W. E. Denning, écrivit en 1886 dans la revue scientifique
Nature :
« Durant
les mois passés, la calotte glaciaire de Mars a été
très brillante, offrant souvent un contraste saisissant avec le
restant de la surface, faiblement éclairé. Ces régions
lumineuses de Mars requièrent une attention particulière.
Dans les nombreuses études et descriptions qui ont été
faites de la planète, on n'a pas accordé suffisamment d'importance
à ces points brillants. «
Un autre astronome
anglais, J. Norman Lockyer, écrivit ces lignes en 1892, toujours
au sujet de Mars « La zone de neige est parfois si brillante qu'elle
semble faire saillie au-dessus de la planète, comme une sorte de
croissant lunaire. Cet effet d'irradiation a été souvent
souligné. Une fois on a même observé que la calotte
glaciaire brillait comme une nébuleuse, alors que la planète
elle-même était cachée par des nuages. Ce phénomène
a été noté par Beer et Madler et rapporté dans
leur ouvrage : « Fragments sur les corps célestes.
«
Commentaire de
Gardner :
« On ne
peut lire ces lignes sans être fi:appé de voir combien elles
viennent renforcer nos propres convictions. Seuls des rayons provenant
directement du soleil central peuvent causer une telle luminosité
au dessus de la surface de la planète. Seuls, ils peuvent expliquer
les variations de cette luminosité, suivant que l'atmosphère
est claire ou nuageuse. S'il ne s'agissait que d'une simple calotte glaciaire,
comme on voudrait nous le faire croire, on n'aurait pas observé
de clarté vive quand la planète était couverte de
nuages. Nous ajouterons que cette clarté est précisément
celle qu'offrirait notre aurore boréale à un monsieur qui
l'observerait d'une autre planète. Quand nous examinerons le cas
de Vénus, nous démontrerons formellement que les cercles
polaires ne sont pas des calottes de neige, de glace, ou même de
givre, mais simplement des ouvertures conduisant à l'intérieur
illuminé de la planète. «
SUR
Vénus.
Sur Vénus
la grande quantité de vapeur d'eau tend à égaliser
la température, de sorte que ses calottes polaires ne sont pas composées
de neige ou de glace, comme on suppose qu'elles le sont sur Mars - comme
le supposent du moins les scientifiques orthodoxes. Parlant des extrémités
polaires de Y énus, Macpherson écrit dans son Roman
de l'astronomie moderne :
« Certains
astronomes pensent qu'elles sont semblables à celles de notre Terre
ou de Mars. Quelques autres, cependant, estiment qu'il ne faut pas les
considérer comme des surfaces de neige ou de glace. «
L'astronome français
Trouvelet, en 1878, a observé au pôle de Vénus une
masse confuse de points lumineux que Gardner attribue à la lumière
du soleil central cherchant à se ftayer un chemin à travers
les nuages. Il est clair pour lui que ces points lumineux ne peuvent pas
être une réflexion de no1re Soleil, puisque le pôle
de Vénus n'est pas recouvert de glace.
Sur
Mercure,
Des radiations lumineuses du même ordre émanent de Mercure.
Richard Proctor, un des astronomes les. plus connus du XIXe siècle,
écrit à ce sujet .
« Il existe
un cmieux phénomène sur Mercure. Il pourrait indiquer que
cette planète recèle une énergie vulcanienne qui,
comparée à celle de notre Terre, serait terriblement plus
puissante. On a supposé que le point brillant vu sur le disque sombre
de Mercure, alors que la planète était de passage devant
le Soleil, indiquait une source d'illumination soit à la surface
de la planète, soit dans son atmosphère. En ce qui concerne
l'atmosphère, cela est assez peu probable. Et les aurores n'ont
pas une intensité de lumière suffisante pour produire un
tel éclat. Reste la surface. Si elle rayonnait d'une telle lumière,
cela voudrait dire que des centaines de milliers de kilomètres carrés
de la planète brûleraient comme une fomnaise. Nous nous permettons
d'en douter. Alors quelle est l'origine de ce point brillant? Nous pensons,
quant à nous, que ce n'est qu'une illusion d'optique. «
Commentant cette
déclaration de Proctor, Gardner écrit :
« Encore
une fois, nous sommes d'accord sur l'observation du phénomène,
mais pas sur la conclusion qu'on en tire. Voilà un point lumineux
sur Mercure, parfaitement. détecté au télescope, si
brillant. que l'observateur compare son incandescence à celle d'une
fomnaise. Et comment réagit Proctor ? Désarçonné,
pas du tout préparé à voir un phénomène
de cet ordre, et donc incapable de l'expliquer, il escamote le problème
et parle d'une " illusion d'optique " ! Nous ne pouvons croire que les
yeux de Proctor lui aient joué un mauvais tour. C'était un
astronome réputé, parfaitement entraîné à
ce genre d'observations. Donc, il a bien vu ce qu'il a vu, et nous savons,
nous, quelle en est la cause : le soleil central de Mercure, ce soleil
qui darde ses rayons à travers l'ouverture polaire. Comme Mercure
est une petite planète, le soleil intérieur devrait se trouver
assez près de l'ouverture, de sorte que lorsqu'il n'y a aucun nuage,
aucun brouillard pour le voiler, il doit briller avec une intensité
extraordinaire.
« Qu'ajouter
de plus pour prouver que toutes les planètes ont un soleil central
? N'est-il pas significatif que, partant d'observations faites sur Mars,
nous puissions poursuivre avec Vénus et Mercure, appliquant les
mêmes analyses et obtenant les mêmes résultats ? «
Les comètes ont la tête creuse.
En plus de ces
données astronomiques qui plaident en faveur de sa théorie,
Gardner se réfère encore aux comètes. Il examine la
structure de leurs têtes. Il montre qu'elles sont creuses au milieu,
avec une croûte extérieure et un soleil central. Il reproduit
dans son livre un dessin de la comète de Donati. Comme on peut le
voir, cette comète possédait un noyau central, ou soleil,
qui « brillait avec un éclat pareil à celui de l'étoile
polaire «, et elle avait un diamètre de 1000 kilomètres.
Gardner croit qu'une comète est une planète qui a été
attirée sur l'orbite d'un corps céleste beaucoup plus important
- celui-ci l'ayant arrachée à sa propre orbite - à
la suite de quoi elle est entrée en collision avec une autre planète.
La chaleur dégagée par ce choc fantastique a créé
cette queue gazeuse que traînent après elles toutes les comètes.
Gardner prétend que le noyau de feu situé dans la tête
de ces comètes est un vestige du soleil central de la planète.
ORIGINE
DE L 'AURORE BORéALE
Nous l'avons
vu. de même que les lumières polaires de Mars, Vénus
et Mercure proviennent de leurs soleils centraux, de même sur la
Terre le merveilleux spectacle de l'aurore boréale est la conséquence
du rayonnement de notre soleil central à travers l'ouverture arctique.
Les variations de ce rayonnement sont dus à la formation de nuages
à l'intérieur. Ces nuages, en se déplaçant,
escamotent par moments la lumière du soleil central, et provoquent
de ce fait des fluctuations dans le reflet qu'on en voit dans le ciel.
L'aurore boréale,
nous l'avons dit, n'est pas causée par le magnétisme ou des
décharges électriques. Cela a été largement
prouvé par les observations des explorateurs arctiques montrant
qu'il n'y avait aucune perturbation dans le fonctionnement de la boussole
lorsque l'aurore était à son maximum d'intensité,
et qu'on n'entendait pas non plus ces crépitements qui accompagnent
toujours les décharges électriques. Gardner ajoute :
« Il y
a encore d'autres considérations qui prouvent que l'aurore est due
à la réflexion du soleil intérieur dans le ciel polaire.
Le Dr Kane, dans le récit de ses explorations, nous dit que c'est
quand elle est blanche que l'aurore est la plus brillante. Cela prouve
une chose: lorsque la lumière blanche du soleil central est reflétée
dans son intégralité, elle offre une luminosité plus
intense que lorsqu'elle est découpée en couleurs prismatiques.
Ce dernier cas se produit quand l'atmosphère (à l'intérieur
de la Terre) est humide et dense avec, comme résultat, la
formation d'un arc-en-ciel. On conçoit fort bien que la manifestation
aurorale soit alors moins éblouissante que lorsqu'elle apparaît
sans rencontrer le moindre obstacle, l'atmosphère étant à
ce moment claire et dégagée, et la lumière du soleil
intérieur pouvant donc se refléter pleinement et directement
dans le ciel.
« Si l'aurore
boréale est donc bien une réflexion du soleil central, nous
devons nous attendre à ne la voir complètement qu'à
proximité de l'orifice polaire, et à n'en saisir des fragments
que lorsque nous nous serons éloignés vers le sud. Or, c'est
précisément ce qui se passe. Le Dr Nicholas Senn, dans son
livre intitulé Au cœur de l'Arctique, écrit
:
" L'aurore
que nous apercevons seulement par intervalles sous nos latitudes n'est
que l'ombre de ce que l'on peut voir dans la région polaire. "
« En conclusion,
l'aurore n'est pas une perturbation magnétique ou électrique,
mais la manifestation éblouissante du rayonnement solaire intérieur.
Si ce soleil réchauffe les continents et les mers de l'intérieur
de notre globe, si, comme nous l'avons vu. les oiseaux trouvent là
un refuge pour se nourrir et se reproduire, si, d'autre part, on a découvert
dans l'Arctique des troncs d'arbres, des graines, de la poussière
de pollen venant, semble-t-il, d'un endroit inconnu, n'y a-t-il pas là
suffisamment de preuves pour confirmer notre hypothèse: à
savoir qu'il existe une vie à l'intérieur
de la Terre? «
Chapitre
V
V. Le Pôle
Nord a-t-il vraiment été découvert ?
LE POLE NORD
A-T-IL VRAIMENT
éTé DéCOUVERT? De retour de l'Arctique en septembre
1909, le Dr Frederick A. Cook annonçait qu'il avait atteint le pôle
Nord le 21 avril 1908. Sa déclaration fut suivie quelques joms plus
tard d'une autre déclaration, faite cette fois par le vice-amiral
Robert E. Peary qui prétendait, lui aussi, avoir atteint le pôle
à la date du 6 avril 1909 . Les deux hommes s'accusèrent
mutuellement de mensonge, chacun proclamant bien haut que c'était
lui qui avait découvert le pôle Nord, et non l'autre.
Aucune
preuve.
Cook accusait
Peary de s'être approprié certains de ses rapports à
son retour de l'Arctique. Mais dans le même temps il ne pouvait produire
la moindre preuve valable qu'il avait bien effectué son voyage jusqu'au
pôle, ce qui laissait peser un certain doute sur ses comptes rendus.
Cook affirmait
qu'il avait été le premier à atteindre le pôle
Nord. Mais c'est à Peary qu'on attribue généralement
ce mérite. L'affirmation de Cook avait été discréditée,
parce que l'altitude du Soleil était seulement de quelques degrés
au-dessus de l'horizon lorsqu'il fit ses observations pour noter sa position.
Or à quel moment Peary atteignit-il, ou prétendit-il atteindre
le pôle ? C'était au même mois d'avril, l'année
suivante, et quinze jours plus tôt dans la saison. Le Soleil était
encore plus bas à l'horizon, donc les calculs de Peary étaient
encore plus sujets à controverses que ceux de Cook.
Cook n'avait
eu aucun témoin de sa découverte, excepté les Esquimaux.
Peary non plus, qui avait donné l'ordre aux hommes de son expédition
de rester en arrière, tandis que lui-même continuait seul
avec un Esquimau. On mit aussi en doute la parole de Cook quand il prétendit
avoir accompli une moyenne de 24 kilomètres par jour. Mais Peary,
lui, déclarait qu'il avait dépassé les 30 kilomètres.
Bref: on n'a jamais pu établir avec certitude si c'était
Cook qui avait atteint le pôle Nord, ou Peary, ou ni l'un ni l'autre.
208
kilomètres en cinq jours.
Il y a quelque
chose, dans la çourse de Peary vers le pôle, qui laisse planer
un doute sur sa réussite. C'est la vitesse remarquable - un peu
trop remarquable - avec laquelle il accomplit sa dernière étape.
Lorsqu'il arriva à proximité du 88° parallèle
de latitude nord, il décida d'atteindre le pôle en cinq jours.
Il effectua 40 kilomètres le premier jour, 32 kilomètres
le jour suivant, encore 32 kilomètres le troisième jour,
40 kilomètres le quatrième jour, et le cinquième battant
tous les records, 64 kilomètres! Total: 208 kilomètres en
cinq jours. Ce qui fait une moyenne de 41 kilomètres par jour. Un
homme peut-il aller aussi vite dans les conditions incroyablement difficiles
qui sévissent au pôle ? à noter aussi que lorsqu'il
voyageait plus au sud, donc en principe avec des facilités plus
grandes, sa moyenne était beaucoup plus basse, de l'ordre de 30
kilomètres. Sans jamais toucher le vrai
pôle.
Comme on le
voit, les tentatives de Cook et de Peary laissent percer un certain doute
sur leur authenticité. Mais pour nous, il n'y a pas de problème.
Suivant les théories exposées dans ce livre, nous pouvons
affirmer que ni Cook ni Peary n'ont atteint le
vrai pôle Nord . pour la bonne raison qu'il
n'existe pas. Ce que Cook et Peary ont atteint, c'était probablement
le bord magnétique de l'ouverture polaire, lieu o ù l'aiguille
aimantée se met à la verticale du sol. Ce n'était
pas le pôle lui-même, qui se situe au centre de l'ouverture.
Peary a pu calculer correctement la distance qui le séparait du
pôle Nord. Il a pu parcourir cette distance, mais sans jamais toucher
le vrai pôle, se contentant de suivre (sans le savoir) les bords
de la dépression polaire.
Les sociétés
scientifiques qui ont examiné les rapports de Cook et de Peary en
ont conclu que l'on ne pouvait affirmer avec une certitude absolue que
le pôle avait été atteint par l'un ou l'autre des explorateurs.
La revendication
de Cook, affirmant bien haut qu'il avait atteint le pôle, était
basée sur sa promesse de le prouver par des masses de notes et d'observations
mathématiques. Mais il ne fut jamais capable de présenter
la moindre donnée valable. Il prétendit que les notes et
observations qu'il avait rapportées de l'Arctique avaient disparu
mystérieusement... par la faute de Peary ! Lorsque éclata
le démenti de Peary, l'opinion scientifique émit un certain
nombre de réserves à l'égard des déclarations
de Cook. Réserves auxquelles Cook lui-même donnait de plus
en plus de poids en ne réussissant pàs à fournir la
moindre preuve scientifique de son prétendu, exploit.
Le vice-amiral
Melville, un ancien explorateur, déclara dans une interview faite
à cette époque « C'est la fantastique randonnée
du Dr Cook, sa moyenne incroyable, qui m'ont fait douter qu'il ait vraiment
découvert le pôle. «
Suivant le
Dr Tittman, Cook et Peary n'ont pas pu marcher à pied sur de la
glace solide pour gagner le pôle Nord. Tous les hommes de science
conviennent que ce n'est pratiquement pas possible. Certains pensent qu'il
y a là une mer libre, d'autres une terre fertile. D'ailleurs nous
avons montré plus haut que tous les explorateurs qui se sont enfoncés
loin dans l'extrême Nord ont trouvé une mer libre et navigable.
Quant à une terre fertile, pourquoi pas aussi, du moins dans la
mesure o ù on accepte notre théorie ? Il est donc clair que
si Cook a voyagé tout le temps sur de la glace solide, il n'est
pas allé aussi loin dans le Nord qu'il le pensait, et qu'il n'a
donc pas découvert le pôle.
Quand l'Académie
des sciences suédoise et l'Université de Copenhague examinèrent
le rapport de Cook, ils estimèrent qu'il n'y avait pas de preuves
suffisantes pour homologuer l'exploit revendiqué par l'explorateur.
Peary
pas plus que Cook.
Peary fit
la déclaration suivante à l'agence Associated Press: «
Cook n'était pas au pôle Nord le 21 avril 1908, ni à
une autre date. L'histoire de Cook ne peut pas être prise au sérieux.
Les deux Esquimaux qui l'accompagnèrent disent qu'il ne fit qu'une
promenade dans le Nord, sans jamais perdre la terre de vue. Il a simplement
monté un beau bateau destiné au public naïf. «
Mais les rapports
de Peary sur sa propre expédition paraissent aussi incertains que
ceux de Cook. Les observations qu'il a prises de sa prétendue position
au pôle sont encore moins déterminantes que celles de Cook.
Le fait qu'il ait laissé ses autres compagnons derrière lui
n'arrange pas les choses. Quand Cook déclare qu'il a accompli 25
kilomètres en voyageant avec des traîneaux, on émet
un doute. Mais Peary, lui, arrive à une moyenne de 40 kilomètres
pour les cinq derniers jours. Ce qui est fantastique ! D'autant qu'on admet
couramment que les voyages en traîneaux à chiens ralentissent
la marche.
On a demandé
à Peary s'il allait plus vite en traîneau qu'à pied.
Il a reconnu : « Dans les expéditions arctiques, on a vraiment
de la chance si on peut avancer sans pousser le traîneau. D'habitude,
c'est ce qu'il faut faire. On pousse, on aide les chiens. C'est comme si
on conduisait une charrue en difficulté traînée par
des bœufs. On doit aussi s'attendre à n'importe quel moment à
ce que le traîneau heurte une arête de glace et se renverse.
«
Après
une telle déclaration, on voit mal comment Peary a pu avancer à
une telle vitesse, et maintenir cette vitesse pendant huit jours.
C'est la raison pour laquelle
un enquêteur a conclu :
« La
question de savoir si c'est Cook ou Peary qui a découvert le pôle
Nord ne sera jamais résolue. C'est un de ces mystères dont
l'histoire de l'humanité est friande. Cela restera une affaire entre
la parole d'un homme contre la parole d'un autre homme. «
Un
scandale international.
Quand Peary
soumit son rapport à la Commission chargée de l'enquête,
celle-ci fit savoir au Congrès que Peary, pas plus que Cook, n'avait
fourni la preuve qu'il avait bien atteint le pôle. Peary affirmait
qu'il avait parcouru une distance de 430 kilomètres depuis un point
situé à 87° 47' au nord pour gagner le pôle, et
qu'il était revenu à la même latitude en sept jours
et quelques heures. Cette vitesse semble impossible dans la région
polaire.
Cook reconnut qu'il n'avait pas
atteint le pôle dans le livre qu'il écrivit sur son expédition.
« Si je me suis trompé, dit-il, je maintiens que n'importe
qui se serait trompé à ma place, et j'affirme que beaucoup
d'autres se tromperont de la même façon. «
Cette controverse
créa un scandale international. Des gouvernements étrangers,
de nombreuses universités dans le monde entier, avaient félicité
Cook et l'avaient couvert d'honneurs, pour apprendre un peu plus tard qu'ils
avaient été trompés. Cela ne pouvait recommencer avec
Peary. Un explorateur étatsunien
(Cook) ayant été convaincu de mensonge, il aurait été
du plus mauvais effet pour la réputation des états-Unis qu'un
autre de ses explorateurs voie ses déclarations démenties
après examen. La presse étrangère aurait tourné
la chose en ridicule. Pour prévenir cela, une session du Congrès
des états-Unis nomma une commission de la Société
nationale de géographie, laquelle donna un verdict favorable établissant
que Peary avait bien découvert le pôle Nord.
Une
question de prestige.
Cependant,
un an après ce jugement favorable, une nouvelle enquête était
faite, aboutissant à la conclusion que les déclarations de
Peary n'avaient pu être authentifiées par aucun autre membre
de l'expédition, et que par conséquent elles ne pouvaient
être prouvées.
Peary ne répondit
jamais aux accusations qu'on lança contre lui. Il se retira avec
le grade de vice Amiral, et une retraite de 6000 dollars par an. On aurait
pu penser qu'une mise au point s'imposait après ces nébuleuses
contradictions. Il n'en fut rien. D'une part, le gouvernement étatsunien
se refusait à avaliser officiellement la découverte de Peary
; d'autre part, il ne pouvait se permettre de perdre son prestige devant
le monde entier en annonçant que cette découverte n'avait
jamais été faite.
à une
audience du Congrès, on demanda à Mr. Tittmann, superintendant
de l'D.S. Coast Survey « Quelle preuve y a-t-il que Peary, ou d'autres,
aient atteint le pôle? «
Mr. Tittmann
répondit : « Je n'ai aucune preuve de cela, excepté
les proclamations ronflantes enregistrées sous la signature de Peary.
Peary n'a rien rapporté - ni témoignages ni preuves scientifiques
sérieuses. Pour le croire, nous n'avons que sa parole. Or nous savons
qu'un certain nombre de faits notés dans ses comptes rendus se sont
révélés faux. Cela ne plaide pas tellement en sa faveur,
et il paraît donc difficile de croire qu'il a découvert le
pôle simplement parce qu'il nous l'affirme. «
Ils
étaient beaucoup plus au sud qu'on ne croyaient.
Si on tient compte du comportement irrégulier de la boussole dans
le cercle arctique, si d'autre part on se rappelle que le Soleil était
très bas à l'horizon lorsque les deux explorateurs firent
leur mesure, si enfin on veut bien réfléchir qu'il est très
facile de se perdre dans ces régions par les difficultés
mêmes qu'on éprouve à mesurer précisément
sa position, pour toutes ces raisons il est probable que ni Cook ni Peary
n'ont vraiment découvert le pôle, même s'ils ont cru
sincèrement le contraire. Cela est confirmé par le fait que
tous les explorateurs arctiques qui se sont aventurés très
loin dans l'extrême Nord ont trouvé là des températures
clémentes et une mer libre. Or Cook
et Peary déclarent qu'ils
ont toujours voyagé sur de la glace ferme. Ce qui indiquerait qu'ils
étaient beaucoup plus au sud qu'ils ne le pensaient.
à ce
sujet, Marshall B. Gardner écrit :
« S'ils
avaient poursuivi leur marche vers le nord, ils auraient rencontré
une mer libre et une température en hausse. S'ils avaient alors
possédé des bateaux, ils auraient pu se lancer sur cette
mer et naviguer vers le but ultime. Ils auraient vu briller le soleil central
de la Terre vingt-quatre heures sur vingt-quatre, même en hiver.
Ils auraient découvert de nouveaux continents, des océans
ignorés, des formes de vie dont certaines ont disparu de la surface.
« Mais
rien de tout cela n'est arrivé à Cook et à Peary.
La découverte de ce nouveau monde est réservée à
ceux qui, épousant les théories exposées dans ce livre,
franchiront sans peur l'éternelle barrière de glace derrière
laquelle s'étend la mer libre et chaude qui mène à
l'intérieur de la Terre. «
Les deux expéditions
de l'amiral Byrd, dans l'Arctique et l'Antarctique, confirmèrent
d'une manière éclatante les théories de Gardner. Si
les observations de Byrd sont justes - et pourquoi ne le seraient-elles
pas ? - il existe bien au-delà des pôles un vaste territoire
inconnu qu'aucune carte n'a jamais mentionné.
Chapitre VI
William F. Warren,
dans son livre intitulé: Le Paradis retrouvé, ou le
berceau de la race humaine, développe une thèse passionnante.
La race humaine aurait pris naissance sur un continent tropical situé
dans l'Arctique, la fameuse Hyperborée des anciens Grecs. Une terre
éblouissante de soleil dont les habitants étaient des dieux
qui vivaient des milliers d'années sans jamais vieillir.
(à ce
propos, est-ce que le Père Noël ne pourrait pas représenter
le souvenir déformé d'un bienfaiteur de l'humanité
qui vint sur la Terre à travers l'ouverture polaire - peut-être
à bord d'une soucoupe volante, symbolisée par un traîneau
aérien traîné par des rennes ?)
Un
royaume radieux au-delà du septentrion.
La plupart des
écrivains qui se sont intéressés à ce sujet
ont émis l'idée que l'intérieur du globe était
habité par une race de petits hommes à la peau brune, et
que les Esquimaux, dont le type de race ne ressemble à aucun autre,
provenaient de ce Monde souterrain.
Quand on demande
aux Esquimaux d'o ù venaient leurs ancêtres, ils pointent un
index dans la direction du nord. Leurs légendes évoquent
une terre merveilleuse inondée de lumière. Là il n'y
a jamais d'obscurité. Là règne un climat tempéré.
Les lacs n'y sont jamais gelés, des hordes d'animaux errent dans
les broussailles, des oiseaux de toutes les couleurs sillonnent le ciel.
C'est une terre d'éternelle jeunesse o ù les gens vivent des
milliers d'années dans la paix et le bonheur.
Il y a aussi
l'histoire de ce roi anglais, Herla, que les Skraelings- (les Esquimaux)
emmenèrent sous terre dans un pays enchanteur. Il y a encore cette
légende irlandaise d'un royaume radieux au-delà du septentrion.
Le même sans doute qu'évoquent les légendes scandinaves
sous le nom d'Ultima Thulé.
à
propos de l'origine des Esquimaux, Gardner écrit
« Les premiers
Norvégiens considérèrent ces petits hommes bruns comme
des êtres surnaturels. Ne pretendaient-ils pas que leurs ancêtres
venaient d'un pays enchanteur situé très loin dans l'extrême
Nord? Or les Norvégiens, pour qui les régions polaires étaient
le bout du monde, ne pouvaient croire à l'existence d'un tel pays.
Ils en conclurent que les Esquimaux étaient des créatures
d'un autre monde, qu'ils sortaient de l'intérieur de la Terre,
séjour supposé des gnomes et des fées. « .
Voici ce que
dit d'ailleurs Nansen, et cela vient confirmer l'opinion de Gardner :
« J'ai
déjà souligné que le nom nordique" Skraeling " pour
Esquimau doit avoir été employé à l'origine
pour désigner des fées ou des créatures mythiques.
Cela laisserait supposer que lorsque les Islandais renconttèrent
pour la première fois des Esquimaux dans le Groenland, ils les considérèrent
comme des êtres surnaturels et les appelèrent des " trolls
". Cette idée a persisté plus ou moins jusqu'à nos
jours. «
Nansen poursuit
en nous racontant que ces Skraelings, ou Esquimaux, lorsqu'ils étaient
mentionnés dans des ouvrages latins, étaient désignés
sous le vocable de « Pygmaei « (Pygmées), définis
comme des « êtres sous-développés, de très
petite taille, et d'un aspect surnaturel «. Au Moyen âge, on
pensait qu'ils
habitaient Thulé,
terre ultime d'au-delà du nord. Cette croyance en un royaume radieux
situé très loin dans le nord, habité par un peuple
étrange, était très répandue. Saint Augustin
en parla, et plus tard Isidore, et à leur suite toute l'Europe médiévale
eut connaissance de ces « Pygmées « qui vivaient fabuleusement
aux frontières ultimes du monde connu.
Ils viennent de l'intérieur de la Terre.
Beaucoup
de légendes anciennes narrent les aventures de gens qui ont pénétré
à l'intérieur de la Terre, et qui ont trouvé là
un monde extraordinaire o ù ils ont vécu pendant de longues
périodes avant de remonter à la surface.
Nansen cite un
écrivain du XIIIe siècle, selon lequel les Esquimaux, à
cette époque, étaient regardés comme un peuple surnaturel,
petit de taille, et de ce fait différent par son origine des autres
peuples de la Terre.
Gardner écrit
:
« Nansen
dit que le peuplement esquimau s'accroît. Et il s'accroît non
seulement par l'augmentation en nombre de l'espèce, mais par une
immigration en provenance du nord. Voilà ce que dit Nansen, et cela
montre clairement que cette curieuse immigration ne peut avoir sa source
qu'à l'intérieur de la Terre.
« Qu'ils
soient, à l'origine, les fils d'une terre ensoleillée située
loin derrière la barrière de glace nordique, c'est leur tradition
elle-même qui l'affirme, et cette tradition a du poids car elle n'est
pas née sans cause. Sur ce point, le Dr Senn remarque : " Quand
on les questionne sur leur pays d'origine, les Esquimaux désignent
invariablement la direction du nord sans avoir la moindre idée de
ce que cela signifie. " « Naturellement, les Esquimaux ignorent que
la Terre est creuse et qu'il y a bien longtemps ils vivaient à l'intérieur.
Ils ne savent qu'une chose, c'est qu'ils viennent du nord. Le Dr Senn nie
qu'ils aient des points communs avec les Indiens d'Amérique du Nord.
Il pense qu'ils sont le vestige des plus vieux habitants de l'hémisphère
occidental. En leur attribuant une grande ancienneté il doit avoir
raison. Du moins est-il d'accord en cela avec Nansen. Mais en ce qui nous
concerne, nous croyons que ce n'est pas l'hémisphère occidental
qui est leur lieu d'origine, mais de toute évidence l'intérieur
de la Terre.
Le
souvenir d'un âge d'or.
« Quant
à cette terre du soleil perpétuel, sans doute ne s'en souviennent-ils
pas comme de quelque chose qu'ils ont vraiment connu eux-mêmes. Il
est en effet peu probable que des Esquimaux de la génération
actuelle aient jamais pénétré à l'intérieur
du globe. Mais il est bien connu que chaque race conserve le souvenir d'un
âge d'or à travers ses mythes et ses légendes. Et les
légendes esquimaudes ont transmis de génération en
génération le souvenir d'une terre rayonnante d'un soleil
éternel. Quoi de plus naturel alors, lorsqu'un Esquimau imagine
le paradis o ù il entrera après sa mort, qu'il l'identifie
à la patrie de ses ancêtres dont il a entendu parler à
travers des récits féeriques ? «
Concernant justement ce problème
de la religion, voici ce qu'écrit le Dr Senn :
« Les Esquimaux
croient à une autre vie. Après la mort, l'âme descend
sous la terre et gagne divers lieux de séjour. Le premier ressemble
un peu à un purgatoire. Mais les esprits purs le traverseut sans
s'arrêter, franchissent des régions de plus en plus claires,
de plus en plus belles, jusqu'à ce qu'ils atteignent celle de la
félicité parfaite, o ù le Soleil jamais ne se couche,
et o ù, sur les bords de grands lacs qui ne gèlent jamais,
rôdent des troupeaux de rennes et se prélassent des phoques
et des morses en quantité. « Commentaire de Gardner :
« Bref,
devant une telle masse de preuves convergentes, il est difficile de ne
pas conclure que l'Esquimau est le type même, peut-être mélangé
actuellement, mais sans doute proche de l'être humain qui a habité
- et qui habite encore très probablement - le Monde intérieur.
Aucune autre explication valable ne peut être fournie de son origine.
Les légendes ne font que le confirmer. Ces légendes qui évoquent
toujours le même pays, un pays qui ressemble étrangement à
celui que nous essayons de décrire dans ce livre, et qui s'ouvrira,
plus tôt que ne le pensent les sceptiques, à ceux qui le chercheront
avec les moyens appropriés. «
Gardner termine en faisant
remarquer que les Mongols qui, par beaucoup de côtés, ressemblent
aux Esquimaux, pourraient, comme eux, venir de l'intérieur de la
Terre.
Chapitre VII
VII. L' origine
souterraine des soucoupes volantes
L'ORIGINE SOUTERRAINE DES SOUCOUPES
VOLANTES
Elles viennent
de l'intérieur de la Terre !
La théorie
de la Terre creuse présentée dans ce livre offre l'explication
la plus raisonnable, comme la plus rationnelle, de l'origine des soucoupes
volantes. Elle est plus logique encore, à notre sens, que la croyance
dans une source interplanétaire.
Pour cette raison, des experts
parmi les plus avisés en matière d'UFOs, tels que Ray Pahner
et Gray Barker, ont admis cette conception d'une origine souterraine.
L'idée
que les soucoupes volantes venaient de l'intérieur de la Terre,
et non d'autres planètes, est née au Brésil. Elle
a été reprise un peu plus tard par un certain nombre de chercheurs
étatsuniens
qui voyaient s'ouvrir devant eux un nouveau champ d'investigations.
Huguenin,
de Souza, Strauss..
En 1957, alors
que je me trouvais dans une librairie de Sâo Paulo, au Brésil,
je tombai par hasard sur un livre dont le titre me frappa : Du
Monde souterrain vers le ciel: les soucoupes volantes,
par O. C. Huguenin. La thèse développée était
celle-ci : les soucoupes volantes ne sont pas des vaisseaux spatiaux venant
de planètes lointaines, mais des engins d'origine terrestre appartenant
à une race souterraine qui vit à l'intérieur de notre
globe.
D'abord il
me fut difficile d'admettre une théorie aussi étrange, aussi
peu orthodoxe. Je voyais mal comment des engins dotés d'une vitesse
fulgurante auraient pu voler à l'intérieur de la Terre. Cela
impliquait l'existence de vastes espaces, et j'ignorais tout à cette
époque des ouvrages de Reed et de Gardner prouvant que la Terre
est creuse, et par conséquent apte à la navigation aérienne
dans son creux intérieur.
La théorie
de Huguenin, cependant, n'était pas originale. Elle avait déjà
été soutenue par le professeur Henrique José de Souza,
président de la Société théosophique brésilienne
qui a Son siège à Sâo Lourenco, dans l'état
de Minas Gerais. Là se trouve un temple immense de style grec dédié
à l'Agharta, nom bouddique donné au Monde souterrain.
Parmi les élèves
du professeur de Souza il y avait M. Huguenin et le capitaine de frégate
Paulo Justino Strauss, officier de la Marine brésilienne et membre
important de la Société théosophique. Tous deux apprirent
là beaucoup de choses sur le Monde souterrain, et en particulier
que les soucoupes volantes venaient de l'intérieur de la Terre.
Tandis que
Huguenin développait cette idée dans un livre, le capitaine
de frégate Strauss la présentait dans une série de
conférences qu'il donna à Rio de Janeiro. Dans ces conférences
il affirmait que les soucoupes volantes sont d'origine terrestre, mais
qu'elles ne proviennent d'aucun point connu de la surface de la Terre,
leurs pistes d'envol se situant dans le royaume souterrain de l'Agharta,
dont la capitale est Shamballah.
Dans son ouvrage,
Huguenin explique :
« L'hypothèse
d'une origine extra-terrestre des soucoupes ne paraît pas acceptable.
Une autre hypothèse qui en ferait des appareils militaires essayés
par me quelconque nation existante ne semble pas plus vraisemblable pour
les raisons suivantes :
« 1. Si les états-Unis
et la Russie possédaient ce genre d'engin, ils ne résisteraient
pas au désir de l'annoncer, car cela serait une arme psychologique
de première importance qui leur permettrait de prendre l'avantage
sur le terrain diplomatique.
« 2. D'autre part, ils
ne continueraient pas à dépenser des sommes énormes
à fabriquer des véhicules militaires ordinaires s'ils connaissaient
le secret d'un appareil aussi fantastique. «
Une
super-civilisation souterraine.
Ayant ainsi
montré que les soucoupes volantes ne sont le fait d'aucune nation
existante, pas plus qu'elles ne viennent de planètes lointaines,
Huguenin poursuivit :
« Finalement,
nous devons prendre en considération la théorie la plus récente,
et sans doute la plus intéressante qui nous ait été
offerte sur l'origine des soucoupes volantes : l'existence d'un grand Monde
souterrain avec d'innombrables villes dans lesquelles vivent des millions
d'habitants. Cette autre humanité doit avoir atteint un très
haut degré de civilisation, avec une organisation économique,
un développement social, culturel et spirituel, en même temps
qu'un niveau scientifique extraordinaires, en comparaison desquels les
progrès de notre propre monde doivent paraître dérisoires.
« L'existence
d'un tel monde choquera certains, paraîtra absurde et impossible
à d'autres. On ne manquera pas de faire remarquer que si ce royaume
souterrain existait, il y a longtemps qu'on l'aurait découvert.
On ne se privera pas non plus d'assener des arguments tranchants, irréfu1ables,
fondés sur le fait que la température, et donc la chaleur,
augmentent au fur et à mesure qu'on s'enfonce dans la terre, ce
qui, par conséquent, rend toute vie impossible. Sur ce dernier point,
nous voudrions tout de même dire ceci : d'accord, il y a une augmentation
de température, mais cette augmentation est-elle régulière
jusqu'au centre de la Terre, qui serait alors une boule de matières
en fusion? C'est la question, et pour notre compte nous y répondons
par la négative. C'est à dire que nous pensons que la chaleur
s'accroît seulement sur une distance limitée, peut-être
80 kilomètres, dans la couche superficielle (l'écorce) de
la Terre. Au-delà, la température tombe et redevient supportable.
« Selon
nos déductions, le Monde souterrain ne se réduit pas à
des cavernes plus ou moins grandes, mais il est localisé dans une
dépression à l'intérieur du globe assez vaste pour
contenir des cités et des champs, et o ù vivent des êtres
humains et des animaux dont la structure physique ressemble à ceux
de la surface. Parmi ses habitants se trouvent certaines personnes qui
viennent de la surface, telle colonel Fawcett et son fils jack, qui descendirent
et jamais ne remontèrent «
La
disparition du colonel Fawcett.
Huguenin se
réfère ici aux points de vue du professeur de Souza et du
capitaine Strauss sur la mystérieuse disparition du colonel Fawcett,
une affaire qui fit couler beaucoup d'encre et qui appela les controverses.
De Souza et Strauss affirment que le colonel et son fils jack sont encore
vivants, qu'ils habitent dans une cité souterraine, atteinte après
avoir traversé un tunnel situé dans la
Sierra de Roncador, au nord est du Matto Grosso , que
par conséquent ils n'ont pas été tués par les
Indiens, comme on le suppose généralement. La femme de Fawcett,
qui prétend être en communication télépathique
avec lui, est certaine qu'il est toujours en vie. Elle a même envoyé
une expédition dans le Matto Grosso, conduite par son deuxième
fils, afin de retrouver son mari. Cette expédition n'a évidemment
donné aucun résultat positif: puisque le colonel Fawcett
ne vit plus à la surface de la Terre, mais dans le Monde souterrain.
Les
descendants d'une race antédiluvienne.
Huguenin se
demande ensuite comment des villes aussi merveilleuses ont pu se construire
à l'intérieur de la Terre, comment une civilisation aussi
avancée a pu se développer. Sa réponse est que les
bâtisseurs de ce monde, comme la plupart de ses habitants, appartiennent
à une race antédiluvienne qui peuplait les continents de
la Lémurie et de l'Atlantide. Lorsque ces continents furent engloutis
à la suite d'un terrible cataclysme, les rescapés trouvèrent
refuge au sein de la planète. (La Lémurie disparut sous l'océan
Pacifique il y a des
millénaires, tandis que
l'Atlantide était submergée par une série de déluges,
dont le dernier en date eut lieu, suivant Platon, en l'an 9500 av. J.-C.
L'égypte était une colonie de l'Atlantide à l'Orient,
comme l'étaient à l'Occident les empires aztèque,
maya et inca.)
Pour Huguenin,
les Atlantes étaient très en avance sur nous dans tous les
domaines. Ils sillonnaient le ciel à bord d'engins qui utilisaient
une forme d'énergie directement issue de l'atmosphère. Ces
engins étaient appelés « vimanas «, en tous points
identiques à ceux que nous avons baptisés « soucoupes
volantes «. Prévoyant peut être la catastrophe qui
allait détruire leur patrie, un certain nombre d'Atlantes cherchèrent
refuge dans le Monde souterrain, et y pénétrèrent
à travers les ouvertures polaires à bord de leurs vimanas.
Dès lors, ces vimanas circulèrent dans l'atmosphère
intérieure de la Terre. C'est seulement après l'explosion
atomique d'Hiroshima qu'on en vit un grand nombre dans notre ciel. Les
Atlantes avaient mis en quelque sorte le nez à la fenêtre
pour voir ce qui se passait à la surface, inquiets, en sachant peut-être
plus que nous sur les dangers de la pollution radio-active.
Du
char céleste à la soucoupe volante.
Huguenin est
donc convaincu que les soucoupes volantes ne sont pas des vaisseaux spatiaux
venus d'autres planètes, mais des engins atlantes. Tout au long
de l'histoire de l'humanité, spécialement dans l'Antiquité,
quelques-uns de ces engins réapparurent, conduits souvent par des
personnages importants qui devinrent des dieux pour les hommes d'alors.
Dans l'épopée hindoue « Ramayana «, on trouve
la description du Char céleste de Rama, le grand maître des
Vedas. Ce char est un véhicule aérien contrôlé,
capable de voler sur de grandes distances. Ainsi le record de Rama est-il
un saut qui l'amena de Ceylan au mont Kailas, au Tibet. Dans le «
Mahabharata «, on parle aussi d'un char aérien construit par
les ennemis de Chrishna, avec des flancs bardés de fer et des ailes.
Le « Smranagana Sutrahara « dit que les êtres humains
peuvent voler dans l'air. Il y aurait aussi des êtres « célestes
« qui seraient venus sur Terre de cette manière.
L a
navigation aérienne existait donc bien longtemps avant que les frères
Wright fabriquent le premier avion moderne. à
Mysen, en, Inde, on a retrouvé un ancien traité d'aéronautique
datant de trois mille ans. Il
est attribué au sage hindou Bharadway. Son manuscrit s'intitule: Vymacrika
Shostra . ce qui signifie: « La
Science de l'Aéronautique «.Il
comporte huit chapitres, avec des schémas, des croquis, et décrit
trois types de véhicules aériens, dotés d'un appareillage
qui ne pouvait ni s'enflammer ni se briser. Il mentionne trente et une
parties essentielles de ces véhicules et soixante matériaux
qui servaient à leur construction, ces matériaux absorbant
tous la lumière et la chaleur. Il est intéressant de noter
la similitude de noms entre « Vymacrika « et « Vimana
«. Cela indiquerait que cette connaissance de la navigation aérienne
leur a été fournie par les Atlantes du Monde souterrain qui
visitèrent et enseignèrent les hommes aux temps les plus
reculés.
Mars,
Vénus, ou un royaume inconnu au-delà des pôles ?
Du Brésil,
o ù elle avait pris naissance, la théorie de l'origine souterraine
des soucoupes volantes gagna les états-Unis. Ray Palmer, directeur
du magazine Soucoupes volantes, s'en fit le fervent champion, abandonnant
l'idée que les UFOs venaient d'une autre planète.
Dans le numéro
de décembre 1959 de son magazine, il écrivait :
» Les résultats
d'années de recherches nous permettent d'avancer l'hypothèse
que les soucoupes volantes appartiennent à notre propre planète,
qu'elles ne viennent donc pas de l'espace, comme on pouvait le croire jusqu'ici.
Une accumulation de preuves montre clairement qu'il existe un endroit INCONNU
de vaste dimension, encore inexploré, autant que nous puissions
le savoir, d'o ù proviennent très probablement les soucoupes
volantes. «
En ce qui
concerne les déclarations faites par certaines personnes, affirmant
qu'elles avaient été « contactées « par
les pilotes de ces engins et emmenées à bord pour un voyage
aller et retour vers Mars - ou une autre planète -, Ray Palmer remarque
:
« Nous
avons lu les comptes rendus de ces voyages, et nulle part nous n'avons
trouvé un fait positif prouvant que l'espace avait été
réellement traversé ! Dans tous ces récits nous voyons
que les passagers ont été conduits sur une terre inconnue.
Mais cette terre pourrait aussi bien être celle qu'a découverte
l'amiral Byrd. Les passagers disent que c'est Mars ou Vénus. Pourquoi
pas le royaume inconnu qui s'étend au-delà des pôles?
Les pilotes des soucoupes ont très bien pu simuler un voyage dans
l'espace et emmener leurs visiteurs à l'intérieur de la Terre.
«
Ray Palmer
écrit encore :
« Notre magazine a réuni
une série de preuves indiscutables qui montrent que les soucoupes
volantes sont originaires de la planète Terre : ce que plus d'un
gouvernement reconnaît comme une réalité ; qu'un effort
concerté est accompli pour en savoir plus sur ce sujet; que les
faits déjà connus sont d'une telle importance qu'ils sont
couverts par un top secret mondial ; que le danger est si grand q'offrir
une preuve officielle risquerait de semer la panique ; que livrer ces faits
à l'opinion publique pousserait cette même opinion à
exiger des actes en rapport, ce qui plongerait les gouvernements dans le
plus grand embarras ; que la nature inhérente des soucoupes volantes,
due à leur lieu d'origine, est tout à fait propre à
faire éclater le statu quo politique et économique de notre
monde. «
Nous
avons le droit de savoir.
Le fait qu'on
ait vu des soucoupes à plusieurs reprises au cours de l'histoire,
et dans les époques les plus anciennes, élimine, selon Palmer,
toute possibilité qu'elles soient réalisées par une
nation contemporaine. Et Palmer, en accord avec Huguenin et le capitaine
de frégate Strauss, conclut qu'il n'y a qu'une seule explication
valable : les soucoupes viennent de l'intérieur de la Terre à
travers les ouvertures polaires. Il écrit :
« Ceux qui voudront contester
l'origine polaire des soucoupes volantes devront le faire sérieusement,
en éliminant le petit sourire de commisération habituel.
Tout démenti devra être accompagné d'une preuve positive.
Mais nous pensons qu'une telle preuve ne pourra jamais être fournie,
et nous suggérons que tous les groupes s'intéressant aux
problèmes des soucoupes étudient le sujet du point de vue
de la Terre creuse et recherchent tous les éléments susceptibles
de confirmer ce point de vue. Maintenant que nous avons suivi les soucoupes
volantes à la piste jusqu'à leur lieu d'origine, c'est-à-dire
au sein de notre propre planète, il est indispensable d'en apporter
la preuve irréfutable ou le démenti, bref de savoir enfin
d'une manière catégorique ce qu'il en est exactement,
« Parce
que, si la Terre est habitée intérieurement par une super-race,
tout contact avec elle ne peut ê1re que profitable; et si cette race
possède une science très avancée, donc une supériorité
certaine dans l'art de la guerre, nous ne devons pas nous en faire une
ennemie. Or, que savons-nous des intentions de nos gouvernements? Vont-ils
considérer l'intérieur de la Terre comme un « territoire
vierge «, comparable aux terres indiennes de l'Amérique du
Nord que les colons arrachèrent à leurs légitimes
propriétaires? Nous avons le droit de savoir, nous tous, les citoyens
de ce monde, et nous avons le devoir d'exprimer nos sentiments en la matière.
« Les
questions capitales soulevées dans cet article exigent qu'on y réponde
sans détour. L'amiral Byrd a découvert un nouveau et mystérieux
territoire, le " centre du Grand Inconnu ", comme il l'appelle. Nous en
avons eu connaissance de sa propre bouche - de la bouche d'un homme dont
l'intégrité était inattaquable, et dont l'esprit était
un des plus brillants des temps modernes.
« Que
ceux qui ont envie de le traiter de menteur le fassent, mais à leurs
risques et périls ! Car nous doutons qu'ils puissent prouver quoi
que ce soit, de quelque manière qu'ils s'y prennent. «
Cet article
de Ray Palmer : « Les soucoupes volantes viennent de la Terre «,
fit sensation, amenant même, comme nous l'avons vu, certains services
secrets gouvernementaux à confisquer le magazine et à stopper
sa distribution. Cette intervention occulte ne prouve-t-elle pas amplement
l'importance des révélations de Palmer ?
Des
énigmes résolues.
Un mois après
la publication de cet article sensationnel, Gray Barker, une autorité,
lui aussi, en matière d'UFOs, écrivait dans le Saucerian
Bulletin (15 janvier 1960) .
« La
théorie présentée par Ray Palmer a été
longuement développée il y a de nombreuses années
dans un ouvrage intitulé: Voyage à
l'intérieur de la Terre, ou les pôles ont-Ils vraiment été
découverts maintenant introuvable. Bien
avant que les soucoupes volantes ne deviennent un phénomène
universellement connu, les adeptes des sciences occultes croyaient que
des êtres habitaient à l'intérieur de la Terre et qu'ils
en sortaient et y retournaient grâce à des passages secrets
situés au pôle Nord et au pôle Sud.
« Palmer,
lui, en a offert une démonstration scientifique en passant en revue
les comptes rendus des journaux et de la radio concernant le fameux vol
de l'amiral Richard E. Byrd au pôle Nord en 1947. «
Gray Barker
fait ensuite état des conclusions que tire Palmer sur l'existence
d'une terre luxuriante, dotée d'une vie animale, terre qui s'étend
au-delà du pôle et s'incurve en pente douce vers l'intérieur
de la planète. Nous avons déjà examiné longuement
les problèmes insolites qui se posent dans l'extrême Nord,
et qui prouvent la vérité de notre théorie. Nous n'y
reviendrons pas.
Gray Barker
poursuit :
« Est-ce
qu'il ne pourrait pas exister une race inconnue, dans quelque coin inexploré
de la Terre, qui serait responsable des soucoupes volantes? Les articles
de Palmer m'ont incité une fois de plus à m'engager dans
cette direction. Et, après avoir longuement réfléchi,
il me semble que l'explication d'une terre intérieure devrait pouvoir
résoudre la plupart des énigmes que pose le phénomène
" soucoupes volantes ".
La
graine et le jardinier.
« Diverses
écoles ésotériques enseignent que les entrées
polaires ouvrent le chemin des cités de l'Agharta, le Monde souterrain.
Acceptons un instant l'idée qu'un tel peuple vive à l'intérieur
de la Terre depuis des milliers d'années. Imaginons même qu'il
préexiste à l'homme, ou peut-être que l'homme soit
comme une graine que ce peuple évolué ait semée à
la surface. Le jardinier aurait pris soin de sa graine, n'est ce pas
? Il aurait surveillé sa croissance, en l'arrosant, en la protégeant
contre les intempéries et les dangers extérieurs. De même
ces Gens ont veillé sur l'homme, l'aidant dans son évolution,
lui enseignant les bribes de la technologie, donnant naissance à
ce que nous avons appelé des " légendes ". Peut-être
est ce Eux qui ont construit la Grande Pyramide et qui sont responsables
de ces " miracles" rapportés dans les livres religieux de l'humanité
? Ils ont voulu conservé leurs Secrets, n'en livrant que des fragments
au fur et à mesure de l'évolution de l'humanité.
« Mais
quand l'homme, leur protégé, fit éclater la première
bombe atomique, ils durent ressentir une vive inquiétude. Peut-être
craignirent-ils que la pollution de l'atmosphère extérieure
ne leur fit courir des risques, qu'elle représentât un danger
de contamination pour leur propre atmosphère ? Peut-être même
se demandèrent-ils si l'homme, dépassé par ses propres
techniques, n'allait pas faire sauter la planète? Arrêter
ce penchant néfaste pour la destruction, ou le contrôler,
se révélait un problème délicat. Fallait-il
sortir de l'ombre et venir en parler ouvertement avec les responsables
? Mais alors c'était dévoiler d'une manière absolue
et officielle qu'il existait une civilisation très avancée
au centre de la Terre, et cela pouvait représenter un danger aussi
grand. Sans doute fut-il décidé alors qu'on chercherait à
prévenir les humains, mais d'une manière détournée,
simplement en envoyant des engins d'observation (soucoupes) à la
surface, ces engins pouvant, éventuellement, prendre contact avec
certains Terriens. C'est ce qui se passa. Les hommes pensèrent que
les soucoupes volantes venaient de l'espace cosmique, et les pilotes ne
cherchèrent pas à les en dissuader. «
Trois
hommes noirs.
Dans son livre
intitulé : Ils en savaient trop sur les
soucoupes volantes , Gray Barker parle du «
mystère de l'Antarctique «. On se rappelle qu'on a vu une
quantité inhabituelle de soucoupes volantes monter et descendre
dans la région du pôle Sud - ce qui confirme pleinement la
théorie suivant laquelle les soucoupes sortent de l'intérieur
de la Terre et y rentrent au niveau des ouvertures polaires. Donc, Barker,
à ce sujet, cite deux hommes, un Australien, Bender, et un Néo Zélandais,
Jarrold, qui s'étaient intéressés aux UFOs. Ils pensaient
qu'il devait y avoir une base dans l'Antarctique, et ils essayèrent
d'en retrouver la trace en reconstituant les différents trajets
des soucoupes d'après les témoignages des témoins
oculaires. Or, ils furent brusquement stoppés dans leurs recherches
par « trois hommes en noir «, probablement des agents secrets
du gouvernement qui ne tenaient pas à ce que les deux hommes aillent
trop loin.
Des
petits hommes bruns qui parlent.
Théodore
Fitch, que nous avons déjà cité, pense, lui aussi,
que les soucoupes viennent de l'intérieur du globe. Pour lui, comme
pour Palmer, les prétendus « hommes de l'espace «, qui
se font passer pour des visiteurs d'autres planètes, sont en réalité
membres d'une civilisation très avancée qui s'est développée
à l'intérieur de notre planète, et ils ont certainement
d'importantes raisons de garder secret leur lieu d'origine. C'est pour
cela qu'ils prétendent venir du cosmos. Mais Fitch considère
que c'est un pieux mensonge pour empêcher les gouvernements militaristes
d'en savoir trop long sur un peuple qui vit de l'autre côté
de la croûte terrestre, et dont les réalisations scientifiques
dépassent de loin les nôtres. Un moyen d'éviter, en
quelque sorte, les antagonismes possibles, voire la guerre, entre nos deux
races. .
Quant aux
« petits hommes bruns « qui pilotent les soucoupes volantes,
Fitch croit qu'ils appartiennent à la même race souterraine
dont descendent les Esquimaux. Il est d'accord en cela avec William Reed
et Marshall B. Gardner.
« Bien
que plus petits que nous, écrit-il, ils sont cependant plus vigoureux.
Ils ont une poigne de fer. N'importe lequel d'entre eux serait capable
de venir à bout de l'homme le plus fort du monde. Ils sont bien
proportionnés, pas très beaux mais d'une apparence agréable.
Aucun d'eux ne paraît avoir dépassé la trentaine. Ils
disent qu'ils ne mourront jamais.
«
Il faudrait un livre pour rapporter les conversations qui ont eu lieu entre
les petits hommes des soucoupes et certains habitants privilégiés
de notre monde. Ils ont une façon de parler rapide, modulée
dans l'aigu. Ils semblent être intelligents, très intelligents.
Ils parlent librement, répondent à toutes les questions,
mais ils ne disent peut-être pas toute la vérité sur
certains sujets qu'ils préfèrent que nous ignorions - sur
leur lieu d'origine, par exemple. « Ils se glorifient de leur supériorité
sur nous, de leurs connaissances étendues, de l'ampleur de leur
intelligence créatrice. lls disent qu'ils sont très en avance
du point de vue des nouvelles inventions. Par exemple, leurs soucoupes
volantes sont propulsées grâce à une " énergie
libre " (c'est-à-dire l'énergie électromagnétique
de l'espace disponible à tout instant). Ils disent qu'ils ont aussi
des mi!liers d'années d'avance sur nous dans le domaine des arts
- peinture, sculpture, architecture. De même dans l'organisation
du travail et de la vie domestique, dans les techniques agricoles. Sans
parler de la beauté de leurs paysages, qui surpasse de loin la nôtre.
Ils disent encore qu'ils vivent dans un confort total, qu'il n'y a pas
de problèmes de classes sociales, que la pauvreté n'existe
pas et que la police n'est pas nécessaire. Ils disent qu'ils connaissent
toutes les langues de la Terre. «
La description
faite par Fitch de cette super civilisation rappelle beaucoup celle qu'a
tracée Bulwer Lytton de l'Utopie souterraine dans son livre : The
Coming Race (La Race qui nous supplantera). Lytton
était Rosicrucien, et il avait probablement accès à
Une source d'informations occulte. Il a dressé un tableau saisissant
d'une race supérieure vivant à l'intérieur de la Terre
dans un état d'abondance perpétuel, affranchie de toutes
influences néfastes, ne connaissant ni la cupidité, ni la
pauvreté, ni la guerre.
Fitch dit
que ces gens ont un système économique suivant lequel ils
possèdent toutes choses en commun: Donc, pas d'intérêt,
pas de thésaurisation. Donc pas de riches et de pauvres. La propriété
privée n'existant pas, ils travaillent ensemble coopérativement
au bien-être de tous.
Fitch poursuit :
« Ils
disent qu'ils connaissent les secrets de chaque gouvernement de la surface
de la Terre, qu'ils sont experts en télépathie. Ils affirment
qu'ils sont les descendants d'une race antédiluvienne (lémurienne
et atlante). Ils disent qu'ils ne savent rien de notre jésus, et
que notre Bible a été mal traduite, mal interprétée
et mal construite. Ils disent qu'ils appartiennent à une race qui
n'a pas dégénéré - et que ce n'est pas tout
à fait le cas de la nôtre. Ils disent que nous devrions avoir
un gouvernement mondial. Ils disent que nous devrions . mettre un frein
à la fabrication des bombes nucléaires et des armements.
« Ils
disent que tous leurs efforts tendent vers la paix. Ils disent que notre
paix est leur oeuvre, et que . c'est grâce à eux si nous ne
nous sommes pas suicidés dans une guerre nucléaire. Ils disent
que nous devrions tenir compte de leurs conseils et rechercher leurs lumières.
« Des photos ont été prises de ces petits hommes bruns,
et leurs déclarations ont été enregistrées
au magnétophone. «
Une
inquiétude galactique ?
Le fait que
de nombreuses apparitions de soucoupes volantes se soient produites après
l'explosion de la première bombe atomique à Hiroshima a été
interprété par certains écrivains comme le signe d'une
inquiétude galactique. Des puissances cosmiques, appartenant à
notre système solaire (ou à un autre), auraient donc envoyé
des engins dans notre atmosphère pour voir sur place ce qui se passait
et pour prévenir éventuellement une catastrophe qui aurait
risqué de mettre en danger l'univers.
Cette
idée nous semble sans fondement pour plusieurs raisons. La première,
c'est que les planètes, et a fortiori les systèmes d'o ù
pourraient provenir les soucoupes, sont à des années-lumière
de la Terre, et que l'on se demande alors comment les vaisseaux spatiaux
auraient pu arriver aussi vite sur les lieux, presque aussitôt après
l'explosion d'Hiroshima.
Autre raison.
Si ces apparitions étaient un acte d'autodéfense, si ce qui
a poussé certains êtres à intervenir était la
crainte que cette première explosion atomique ne conduisît
à d'autres excès, ne serait-il pas plus raisonnable de croire
que les plus concernés dans l'affaire sont les habitants souterrains
? Ne respirent-ils pas le même air que nous, celui qui vient jusqu'à
eux à travers les ouvertures polaires, et qui pourrait donc être
contaminé par les radiations atomiques? N'est-il pas alors plus
logique de penser que ce sont eux qui envoient des flottes de soucoupes
volantes pour entrer en contact avec nous, gagner notre respect, et nous
faire comprendre que notre salut commun dépend de la cessation immédiate
de toutes les expériences nucléaires à base militariste
? Les êtres habitant d'autres planètes, ou d'autres systèmes
solaires, n'ont aucune raison de se soucier de ce qui se passe dans notre
atmosphère. Il n'y a apparemment pas de danger pour eux, et on voit
mal comment ils pourraient être atteints par les effets désastreux
de nos folies, même si la Terre explosait et se dispersait aux quatre
coins du cosmos sous forme de météores. Maintenant, s'il
s'agissait de simples missions d'observation - et non de cris d'alerte
-, pourquoi les extra-terrestres enverraient-ils autant d'engins ?
Un
plan de sauvetage de l'humanité.
Nous avons
tout lieu de croire que le véritable dessein des pilotes des soucoupes
volantes est de nous prévenir d'un danger. Ils veulent nous mettre
en garde contre les risques d'une pollution radio-active de l'atmosphère,
et, à la limite, nous empêcher de nous lancer dans une stupide
guerre atomique. Ils cherchent à nous faire comprendre qu'il existe
une super-race dotée de super-pouvoirs, et que cette race, ayant
atteint un haut niveau de sagesse, ne prise pas tellement notre manière
puérile de jouer avec le feu atomique. C'est pour cela qu'ils multiplient
leurs efforts pour attirer l'attention de l'opinion publique, pour cela
aussi qu'ils apparaissent souvent près des aéroports mi1itaires
afin de convaincre les chefs de l'Air Force de leur existence.
Une fois cette
existence reconnue, ils espèrent faire admettre au gouvernement
étatsunien
- et à travers lui à tous les gouvernements du monde - qu'il
est urgent d'arrêter certaines expériences dangereuses.
Malheureusement, ce plan destiné
à sauver l'humanité ne paraît pas donner de résultat.
Bien que l'U.S. Air Force ait en sa possession snffisamment de preuves
démontrant que les soucoupes volantes ne sont pas un mythe, les
leaders du Gouvernement refusent d'y croire, et ne font rien, par conséquent,
pour coopérer avec les envoyés du peuple souterrain. Au contraire.
Au lieu de les accueillir amicalement, de montrer une certaine déférence
à l'égard de leurs connaissances visiblement supérieures,
ils ne trouvent rien de mieux à faire, lorsqu'une soucoupe est repérée
près d'un champ d'aviation, que d'envoyer des appareils à
sa poursuite avec ordre d'ouvrir le feu et de l'abattre par tous les moyens,
en espérant ainsi découvrir le secret de leur fabrication
et la source de leur énergie. Nous avons en mémoire la triste
aventure arrivée au capitaine Mantell qui poursuivait une soucoupe
volante. Il était monté de plus en plus haut, et soudain
son avion avait explosé mystérieusement.
Déçus
dans leurs efforts d'établir des contacts amicaux avec l'humanité
de la surface terrestre, les habitants de l'intérieur se sont lassés
d'envoyer leurs soucoupes volantes dans notre ciel. Après 1945,
et pendant quelques années, on en vit beaucoup. Et puis les apparitions
se raréfièrent, les témoignages devinrent de moins
en moins nombreux. Les petits hommes bruns, apparemment dépités,
semblaient se recroqueviller dans leur coquille. Ils n'envoyaient plus
que des engins espions, de temps en temps, et de plus en plus rarement,
pour étudier sans doute les retombées radio-actives - ces
observations et ces mesures étant destinées aux hommes de
science d'une « NASA» souterraine.
Il y a encore
d'autres arguments contre l'hypothèse interplanétaire de
1'origine des soucoupes volantes.
Par exemple,
cette théorie n'explique pas comment, dans des conditions géologiques,
chimiques, atmosphériques si différentes, des planètes
situées à des millions de kilomètres pourraient produire
des êtres humains si semblables à nous dans leur structure
physique, leurs idées, la manière de les exprimer, dans leur
façon de s'habiller même - tels les « Vénusiens
« rencontrés par Adamski. Le fait que ces gens nous ressemblent,
qu'ils parlent même avec un accent (un accent allemand très
souvent), paraît curieux s'ils viennent d'autres planètes.
Il est plus logique de croire qu'ils viennent de notre propre Terre. Peut-être
même certains de ces pilotes appartiennent-ils à notre monde
- celui de la surface - et sont-ils utilisés, voire manipulés,
par les Autorités souterraines?
Un grand nombre
d'écrivains de science-fiction ont imaginé les habitants
des autres planètes complètement différents de nous.
Dans sa Guerre des mondes, H. G. Wells dépeint les Martiens comme
des monstres mécaniques. Ce serait vraiment une rare coïncidence
que sur un autre astre se soient développées des formes de
vie identiques aux nôtres.
Comme
des enfants chapardeurs.
Imaginons
une nation ambitieuse - il y en a ! Imaginons que cette nation apprenne
qu'il existe dans les abîmes de notre sol un riche et vaste territoire.
Ne sera-t-elle pas tentée de se l'approprier? N'aura-t-elle pas
l'idée saugrenue de mettre sur pied une expédition équipée
d'armes nucléaires et de l'envoyer avec des intentions hostiles
dans cette région inconnue ? Qu'arriverait-il alors ? Le peuple
souterrain, forcé de se défendre, le ferait avec des moyens
certainement supérieurs aux nôtres. Leurs « rayons de
la mort « désintégreraient les envahisseurs avant que
ceux-ci aient pu se servir de leurs armes. Ce serait une terrible catastrophe.
Et ce n'est pas ce que désire ce peuple pacifiste, qui a horreur
de la guerre.
Aussi préfère-t-il,
dans l'état actuel des choses, garder secrète son existence.
C'est pour cela que les pilotes des soucoupes volantes ont reçu
des instructions pour laisser croire qu'ils venaient d'autres planètes
et étaient des hommes de l'espace.
Si les deux
Grands oubliaient un instant leur course
dans le cosmos pour s'occuper
sérieusement de ce qui se passe au-delà des pôles,
s'ils envoyaient là des armées de brise-glace et des avions
qui auraient mission d'aller le plus loin possible, alors un contact serait
vite établi avec la race supérieure qui vit de l'autre côté
de la croûte terrestre. Sur un plan théorique, dans l'absolu,
il n'y aurait que des avantages à tirer d'un tel contact. Ce serait
extraordinairement enrichissant pour nous. Malheureusement, nous risquerions
de nous conduire comme des enfants chapardeurs en face d'adultes évolués,
et de tout perdre en voulant tout avoir.
Que sommes-nous
à côté de ces êtres en avance sur nous de plusieurs
millénaires ? Des barbares fiers de leur « civilisation»
mécanique, des impérialistes ne connaissant que l'intérêt
et le profit. On comprend que le Peuple souterrain ne tienne pas tellement
à se lier avec ses voisins de la surface. On comprend aussi qu'il
s'inquiète de ses jeux atomiques.
Tant que nous
n'aurons pas renoncé à nos instincts guerriers, détruit
et enterré toutes les armes nucléaires ; tant que nous n'aurons
pas établi un gouvernement mondial, avec une seule justice, une
seule police, et que nous n'aurons pas réorganisé notre système
économique et financier sur une base plus équitable, en un
mot, tant que nous ne serons pas devenus un peu meilleurs que nous sommes,
il y a de grandes chances que ce Monde souterrain nous soit interdit, et
que nous ne puissions que rêver sur les merveilles de cette fabuleuse
cwilisation.
Chapitre VIII
VIII. Ce que pourrait être
une expédition aérienne
CE QUE POURRAIT êTRE UNE
EXPéDITION AéRIENNE
Marshall B. Gardner
termine son livre en décrivant une expédition théorique
qui s'approche de l'ouverture polaire, y pénètre, et atteint
le paradis tropical caché dans l'intérieur creux de la Terre.
L'intention de Gardner, dans ce dernier chapitre, était sans aucun
doute d'inciter quelque gouvernement à entreprendre réellement
une telle expédition. L'amiral Byrd fut le premier à tenter
l'aventure en 1947. Mais il n'alla pas assez loin, et n'atteignit que la
périphérie du Monde souterrain.
Le 15 septembre
1959, les Russes lancèrent un brise-glace à moteur atomique
dans la région arctique. Le but : gagner le pôle Nord - du
moins ce qu'on suppose être le pôle Nord - à travers
les étendues glacées et les banquises. « Quel meilleur
moyen de locomotion peut-on trouver pour s'avancer dans cette " terre inconnue
" qui s'étend au-delà du pôle pendant des centaines
et des centaines de kilomètres? « demande Ray Palmer, qui
aoute :
« Nous
avons là un bateau qui a un rayon d'action de 60 000 kilomètres.
Il peut aller n'importe o ù sans risquer de tomber en panne par manque
de combustible. C'est exactement le navire qu'il faut pour franchir cette
barrière de glace qui a toujours été comme un " mur
" entre notre univers et le monde inconnu.
« Une fois
passé l'océan de glace, c'est la mer libre et chaude. Et
là encore, le navire russe est parfaitement conçu pour pousser
très loin son exploration, jusque sur les rives inconnues du Nouveau
Monde. Encore faudrait-il que les Soviétiques y croient - et cela
est une autre histoire. «
Le 13 janvier
1956, une expédition aérienne, commandée par l'amiral
Byrd, a accompli un vol de 4300 kilomètres à partir de la
base de McMurdo Sound, située à 600 kilomètres à
l'ouest du pôle Sud, et pénétré sur une distance
de 3700 kilomètres au-delà du pôle dans un territoire
inconnu. C'était la première fois dans l'histoire que des
êtres humains habitant la surface pénétraient aussi
loin à l'intérieur de la Terre. Si l'amiral Byrd avait continué
sur sa lancée, il aurait rencontré la super-civilisation
qui existe là, et qui, depuis plusieurs milliers d'années,
jouit d'une paix et d'un bonheur sans limites. établir un contact
avec une race aussi évoluée serait évidemment pour
notre monde un immense privilège. Mais, encore une fois, en sommes-nous
dignes ?
En
ballon dirigeable.
Essayons maintenant
de décrire un voyage imaginaire (mais qui pourrait être vrai)
à travers l'ouverture polaire sud, en direction du Nouveau Monde
qui s'étend au-delà. Le meilleur véhicule pour un
tel voyage serait à notre avis une sorte de ballon dirigeable. Le
dirigeable présente un certain nombre d'avantages sur l'avion. Il
peut survoler le terrain à basse altitude et à faible vitesse
- ce qui permet une meilleure observation. Et si le carburant fait défaut,
il n'y a pas de risque de s'écraser au sol.
Première
pause, ou point de départ, de l'expédition : la Terre de
Feu, à la pointe extrême de l'Amérique du Sud, pas
très loin du continent antarctique. Après avoir fait le plein
d'essence, on prend la direction du sud. On atteint le 90° degré
de latitude, on le passe, et on continue d'avancer toujours dans la même
direction, sans tenir compte des excentricités de la boussole. à
un moment on quittera l'immense
étendue glacée et
désertique de l'Antarctique pour entrer dans une région riche
en flore et en faune que l'on pourra photographier si on vole assez bas.
Dans
l'ouverture polaire.
L'expédition
se trouve maintenant dans l'ouverture polaire. Elle suit la courbe qui
mène graduellement, et d'une manière insensible, de l'autre
côté de la croûte terrestre, sur sa paroi interne.
Après
le coucher du soleil, on observe une lueur dans le ciel. Cette lueur a
la forme d'un anneau qui couvre tout l'horizon visible. Elle flamboie en
créant de fantastiques arabesques. Ce merveilleux spectacle est
donné en quelque sorte par le soleil central dont les rayons se
reflètent dans les hautes couches de l'atmosphère. C'est
ce qu'on appelle l'aurore australe, et elle devient de plus en plus brillante
à mesure qu'on avance.
L'expédition
s'enfonce profondément dans l'ouverture polaire. Le soleil se rapproche
un peu plus de l'horizon chaque jour, ses rayons étant escamotés
en partie par le rebord extérieur du « trou « polaire.
Finalement, une chose étrange se produit. Il fait jour alors qu'il
devrait faire nuit. Seulement cette lumière du jour est différente
de celle à laquelle nous sommes accoutumés à la surface
de la Terre. Elle ne provient plus de notre Soleil, mais d'un astre intérieur
qui ne se couche jamais et qui brille perpétuellement. En même
temps, la température devient de plus en plus chaude, et de nouvelles
formes de plantes tropicales s'offrent aux regards surpris et enchantés
des membres de l'expédition. De nouvelles espèces d'animaux
aussi, y compris certaines que notre monde a connues aux temps préhistoriques.
Bref un véritable paradis pour le botaniste et le zoologiste.
Le
message des Atlantes.
Une fois l'ouverture
polaire dépassée, l'expédition atteint enfin l'intérieur
creux de la Terre. Elle aperçoit au-dessous d'elle des signes de
civilisation. Elle survole les cités des Atlantes et des Lémuriens
qui colonisèrent ce monde des milliers d'années plus tôt.
Alors le ballon dirigeable se pose, et les explorateurs prennent contact
avec ce peuple hautement évolué. Ils ont beaucoup à
apprendre, et ils vont apprendre beaucoup. Un message essentiel leur est
délivré : il faut à tout prix sauver l'humanité
d'une destruction nucléaire, empêcher coûte que coûte
que se déclenche une troisième guerre mondiale dans le futur.
Les Atlantes
doivent éprouver pour nous une grande sympathie. Et il y a une raison
à cela. Ils veulent nous éviter ce qui leur est arrivé
autrefois, lorsque leur civilisation fut détruite par une guerre
atomique, suivie d'un déluge. Les rescapés trouvèrent
refuge dans le Monde souterrain. Ils mirent leur science au service du
bien, et consacrèrent tous leurs efforts à développer
une société idéale, fondée sur la justice et
la fraternité. Aussi cherchent-ils à nous prévenir
du danger qui nous guette, dont ils ont subi eux-mêmes les terribles
conséquences.
Mais peuveut-ils
nous sauver ? Sommes-nous capables de comprendre la leçon qu'ils
nous donnent? L'expérience des autres, malheureusement, n'a jamais
servi à grand-chose.
Chapitre IX
IX. L' Agharta,
le Monde souterrain
L'AGHARTA, LE MONDE SOUTERRAIN
Le mot»
Agharta» est d'origine bouddhiste. Il désigne un vaste Empire
souterrain dont l'existence est reconnue par tous les vrais bouddhistes.
Cet Empire a
des millions d'habitants, de nombreuses villes. La capitale est Shamballah,
o ù règne le Maître suprême de cet univers étrange.
En Orient, on l'appelle le Roi du Monde, et on pense qu'il donne ses ordres
au Dalaï Lama, son représentant terrestre. Les messages sont
transmis par des tunnels secrets reliant le Monde souterrain au Tibet.
Des tunnels semblables existent au Brésil. Le Brésil et le
Tibet semblent être les deux parties du monde o ù les contacts
avec l'Agharta peuvent s'établir le plus facilement.
Le célèbre
philosophe et explorateur russe, Nicolas Roerich, qui a beaucoup voyagé
dans l'Extrême Orient, a prétendu que Lhassa, la capitale
du Tibet, était rattachée par un tunnel à Shamballah,
la capitale de l'Agharta. L'entrée de ce tunnel était gardée
par des lamas qui avaient ordre d'éloigner les étrangers
et de ne rien dévoiler du grand secret. Certains pensent qu'un tunnel
identique devait relier les chambres secrètes situées à
la base de la Pyramide de Gizeh avec le Monde souterrain. C'est ainsi que
les pharaons établissaient le contact avec les dieux et les surhommes
vivant à l'intérieur de la Terre.
Les statues gigantesques
des premiers rois et des premiers dieux d'égypte, comme celles du
Bouddha disséminées dans tout l'Orient, représentent
des êtres souterrains qui vinrent à la surfàce aider
la race humaine.
Les traditions
bouddhistes disent que l'Agharta est née il y a des milliers et
des milliers d'années lorsqu'un saint homme, à la tête
d'une tribu, s'enfonça dans les entrailles de la Terre et disparut
à jamais. Noé l'Atlante et les superhommes de l'Agharta.
On peut dire
que la civilisation de l'Agharta fait suite à la civilisation atlante,
laquelle, ayant expérimenté à ses dépens que
toute guerre est vaine et futile, se jura de vivre en paix à l'avenir.
Noé fut
probablement un de ces Atlantes, rescapé du grand déluge.
Avec un groupe de compagnons, il put s'échapper de l'Atlantide avant
que celle-ci ne fut engloutie. On pense qu'il gagna le haut plateau du
Brésil et s'y établit dans une ville soutenaine - cela pour
éviter les retombées radio-actives produites par la guerre
nucléaire qui opposa l'Atlantide à une autre nation, et qui
est sans doute la cause de l'anéantissement de ce continent devenu
légendaire.
Les hommes de
science du « monde d'en dessous « sont capables de manier des
forces dont nous ne connaissons rien. Exemple: ces soucoupes volantes qui
sont propulsées par une énergie nouvelle, inconnue, bien
plus subtile que l'énergie atomique. Ossendowski dit que l'Agharta
fourmille de villes reliées les unes aux autres par des tunnels
à travers lesquels des véhicules ultra-rapides circulent
à des vitesses fantastiques.
à diverses
époques de l'histoire, les super hommes (ou dieux) de l'Agharta
apparurent à la surfàce de la Terre pour enseigner la race
humaine et la sauver de la guerre et de la destruction. Nous l'avons dit,
la venue des soucoupes volantes après l'explosion de la première
bombe atomique relève de la même démarche. Mais, cette
fois, les dieux ne se sont pas déplacés eux-mêmes.
Ils ont envoyé des émissaires.
Dans le «
Ramayana «, Rama apparaît comme un être venu du Monde
souterrain de l'Agharta à bord d'un véhicule aérien
qui n'est autre qu'une soucoupe volante. La tradition chinoise parle de
maîtres divins arrivés, eux aussi, sur de curieux chars ailés.
La même chose pour Manco Copac, le fondateur de la dynastie Inca.
Un des plus grands
maîtres issus du royaume d'Agharta a été Quetzalcoatl,
le prophète des Mayas et des Aztèques. Qu'il fût pour
eux un étranger appartenant à une race différente
(atlante), cela ne fait aucun doute. Il était blond, alors que les
Indiens sont bruns. Il était grand, alors qu'ils sont petits. Il
portait une barbe, alors qu'ils sont imberbes. Il fut révéré
comme un sauveur par les Indiens du Mexique, du Yucatan et du Guatémala
bien avant la venue de l'homme blanc. Les Aztèques l'appelèrent
le « Dieu d'Abondance «, et aussi « l'étoile du
Matin «. Son nom, Quetzalcoatl signifie: serpent ailé. Le
serpent symbolise la sagesse, et les ailes... eh bien, encore une fois,
les ailes indiquent que Quetzalcoatl apparut aux Indiens à bord
d'un engin aérien qui devait être une soucoupe volante. Après
être resté quelque temps avec eux, il disparut mystérieusement
de la même façon qu'il était venu. Sans doute regagna-t-il
son lieu d'origine: le Monde souterrain, l'Agharta.
Quetzalcoat1
était considéré comme « un homme de belle apparence,
au maintien grave, blanc de peau et barbu, vêtu d'un grand manteau
flottant «. On l'avait appelé aussi Huemac, à cause
de sa grande bonté et de sa vertu. Il enseignait aux Indiens le
chemin du bien. Il essayait de les conduire vers un certain idéal
en leur conseillant de résister aux tentations avilissantes et de
pratiquer la chasteté. Il condamnait la violence sous toutes ses
formes. Il instituait un régime végétarien à
base de blé, préconisait le jeûne et l'hygiène
corporelle. Selon l'archéologue Harold Wilkins, il fut aussi le
maître spirituel des anciens habitants du Brésil.
Mais, voyant
le peu de cas que les Indiens faisaient de son enseignement, Quetzalcoatl
les quitta, non sans leur avoir dit qu'il reviendrait un jour. Certains
faits ultérieurs semblent prouver qu'il « monta» au
ciel, c'est-à-dire qu'il s'envola dans un engin. En effet, au moment
o ù Cortez envahit le Mexique, l'empereur Montezuma crut que Quetzalcoa1t
était de retour, comme il l'avait annoncé dans le passé,
cela parce qu'une boule de feu était apparue au-dessus de la ville
de Mexico, tournoyant, virevoltant dans tous les sens, plongeant le peuple
dans la stupeur et l'affolement, et détruisant en fin de compte
le temple du dieu de la guerre. Cette boule de feu n'était-elle
pas la soucoupe volante utilisée par Quetzalcoa1t pour ses voyages
?
Selon Donnelly,
dans son livre : L'Atlantide, monde antédiluvien,
les dieux des anciens n'étaient autres que les seigneurs de l'Atlantide,
membres d'une Super-race qui dirigeait les destinées de notre monde,
et qui continuait de vivre et de se développer dans les entrailles
de la Terre.
Des villes
souterraines à des niveaux variés. L'Agharta, continuation
de l'Atlantide... L'Agharta qui s'étend à toutes les parties
du monde à travers un réseau de passages souterrains. Dans
son ouvrage Bêtes, Hommes et Dieux, Ossendowski évoque
cette vaste trame de tunnels qui passe sous les océans et sous les
continents, et qui a été construite par une race préhistorique
remontant à la plus haute antiquité.
C'est au cours
de ses voyages en Mongolie que des lamas l'instruisirent de l'existence
d'un empire situé à l'intérieur de la croûte
terrestre, et qui serait différent de celui qui se tient plus profondément
au centre même du globe.
Huguenin, dont
nous avons mentionné les écrits sur les soucoupes volantes,
croit qu'il existe un grand nombre de villes souterraines à des
profondeurs variées, habitées par des êtres évolués
à côté desquels nous ne sommes que des barbares. Il
reproduit dans son livre un croquis de l'intérieur de la Terre montrant
des cités souterraines à des niveaux divers et reliées
entre elles par des tunnels. Ces cités ont été bâties
dans d'immenses cavités. Shamballah, la capitale, se situerait,
suivant Huguenin, au centre de la planète et non dans la croûte
solide.
Ossendowski écrit à
ce sujet :
« Les cavernes
souterraines d'Amérique sont habitées par un ancien peuple
qui a disparu de notre monde. Ce peuple, ainsi que le territoire qu'il
occupe, sont sous la dépendance suprême du Roi du Monde. L'Atlantique
et le Pacifique étaient autrefois le siège de vastes continents
qui furent plus tard submergés, et leurs habitants trouvèrent
asile dans le Monde souterrain. Les cavernes les plus profondes sont éclairées
par une lumière resplendissante qui fait pousser les céréales
et donne aux habitants une vie très longue, exempte de maladies.
«
Bulwer Lytton
(connu dans le monde entier par son fameux roman: Les Derniers Jours
de Pompéi)
a écrit aussi des oeuvres
ésotériques. En particulier un ouvrage intitulé: The
Coming Race (La Race qui nous supplantera), dans lequel il décrit
une civilisation très en avance sur la nôtre qui se cache
dans des cavernes au centre de la Terre. Ces cavernes sont éclairées
par une lumière très forte qui semble provenir de l'électrification
de l'atmosphère. Les habitants sont végétariens. Ils
ne se déplacent pas en marchant, mais en volant à l'aide
d'engins dont le fonctionnement nous serait incompréhensible. Ils
ne connaissent pas la maladie, vivent longtemps, peut-être des siècles.
Leur organisation sociale est parfaite. Il n'y a pas d'exploitation. Chacun
reçoit ce dont il a besoin.
Ossendowski,
Huguenin, Bulwer Lytton... ils se retrouvent tous pour décrire le
même monde intérieur, avec sa civilisation évoluée,
ses cités souterraines reliées par des tunnels.
Une
énigme troublante.
Ces tunnels sont
particulièrement nombreux en Amérique du Sud, surtout au
Brésil qui fut le quartier général de la colonisation
atlante. L'un des plus connus se trouve au Pérou. Il s'appelle «
La Chaussée des Incas « et mesure plusieurs centaines de kilomètres
de long. Il s'ouvre au sud de Lima, passe sous Cuzco, Tiahuanaco, et s'étend
jusqu'au désert d'Atacambo.
Les Incas auraient
utilisé ces tunnels pour échapper aux conquérants
espagnols et à l'Inquisition, emportant avec eux, à dos de
lamas, leur or et leurs trésors. D'ailleurs ils disparurent complètement
(donc gagnèrent le centre de la Terre), ne laissant derrière
eux qu'une race d'indiens Quechuas. Lorsque Atahualpa, le dernier des rois
Incas, fut brutalement assassiné par Pizzare, l'or qui devait servir
de rançon et qui était transporté à dos de
lamas (il y en avait 11000) ne servait plus à rien. Il trouva refuge
dans un de ces passages souterrains, et on ne le revit plus. On dit que
ces tunnels bénéficiaient d'un éclairage artificiel
et qu'ils avaient été construits par ceux qui édifièrent
la ville de Tiahuanaco bien avant que le premier Inca n'apparut au Pérou.
Quoi qu'il en
soit, ces mystérieux tunnels posent une énigme troublante
aux archéologues. Ils débouchent à la surface en divers
endroits. Le plus célèbre est localisé dans la sierra
de Roncador, là o ù le colonel Fawcett a été
vu pour la dernière fois. La cité atlante qu'il cherchait
n'était pas les ruines d'une ville morte à la surface, mais
une cité souterraine avec des habitants en chair et en os. Il la
trouva, et sans doute y vit-il toujours. C'est du moins l'opinion du professeur
de Souza, du capitaine Strauss et de O. C. Huguenin.
Un
secret bien gardé.
L'entrée
du tunnel de Roncador est gardée par de féroces Indiens Chavantes,
qui tuent quiconque ose se présenter sans être invité.
D'autres entrées sont gardées par d'autres Indiens, les Murcegos.
Nous avons reçu à ce sujet une lettre d'un étatsunien ,
Carl Huni, qui a vécu de nombreuses années dans le Matto
Grosso et qui a étudié ces problèmes :
« Les Murcegos
ont la peau noire, une taille au-dessous de la moyenne, mais ils sont doués
d'une grande force physique. Leur sens de l'odorat est plus développé
que celui des meilleurs limiers. Même s'ils éprouvaient pour
vous une soudaine sympathie et vous laissaient entrer dans les cavernes,
il y aurait de fortes chances pour que vous n'en ressortiez jamais. Le
secret est soigneusement gardé. Quiconque y touche est perdu pour
ce monde.
« Les Indiens
Murcegos vivent dans des cavernes. Ils n'en sortent que la nuit pour se
plonger dans la jungle environnante. Ils n'ont aucun contact avec les habitants
des villes souterraines qui se trouvent au-dessous de leurs cavernes. Ces
villes, dit-on, furent bâties par les Atlantes. Mais personne ne
sait si ce sont toujours les Atlantes qui les habitent, ou si d'autres
ont pris leur suite. Si vous partez en quête de ces cités
étranges, sachez que vous tenez votre vie entre vos mains, et qu'il
se pourrait bien qu'on n'entende plus jamais parler de vous, comme cela
est arrivé au colonel Fawcett.
« Lorsque
j'étais au Brésil, on m'a entretenu de l'existence de telles
cavernes et des agglomérations souterraines qui leur succèdent
en profondeur. Elles sont localisées près du rio Araguaya,
loin au nordest de Cuiaba, au pied de la longue chaîne du Roncador.
J'ai renoncé à poursuivre plus avant mon enquête lorsqu'on
m'a dit que les Indiens Murcegos défendaient l'entrée des
tunnels à ceux qui n'étaient pas suffisamment évolués,
et dont les intentions paraissaient suspectes. . .
« J'ai
appris qu'une bonne partie des immigrants qui participèrent à
l'insurrection fomentée par le général Isidro Lopez,
en 1028, disparurent dans ces montagnes. Sur 4000 hommes - dont la majorité
était des Allemands et des Hongrois -, 1000 se cachèrent
dans les cavernes, et on ne les retrouva jamais. L'histoire me paraît
sérieuse, et j'ai tout lieu de croire à son authenticité.
«
Il y a aussi des cavernes. en Asie et au Tibet. Les voyageurs en ont parlé.
Mais, autant que je sache, les plus grandes se trouvent au Brésil.
Si je le désirais, je suis sûr que j'obtiendrais un laissez passer
pour cet univers insolite et merveilleux qui se cache dans les entrailles
de notre planète. Je suis sûr que j'y serais reçu à
bras ouverts, et que j'y découvrirais le bonheur parfait et la paix..
Mais je suis sûr aussi que je ne pourrais jamais revenir à
la surface. «
Contre
les retombées radio-actives.
Les ruines d'un
certain nombre de cités atlantes ont été découvertes
dans le nord du Matto Grosso et dans la région de l'Amazone. On
cite le cas d'un instituteur anglais qui, il y a quelques années,
eut vent de rumeurs ayant trait à une de ces cités perdues.
Il se rendit dans la région indiquée, un haut plateau, fit
de longues recherches et atteignit enfin son but. Mais les efforts qu'il
avait dû fournir lui coûtèrent la vie. Avant de mourir,
il réussit à faire parvenir au monde un message d'adieu et
d'espoir, utilisant pour cela un pigeon voyageur. Ce message disait qu'il
avait découvert une ville magnifique, dont les rues étaient
jalonnées de grandes statues en or massif.
Il est donc à
peu près certain que les Atlantes s'établirent autrefois
au Brésil et construisirent des villes dans le Matto Grosso. Mais
ils ne se contentèrent pas d'en élever à la surface,
ils en bâtirent aussi dans les profondeurs de la Terre. Pourquoi?
Ce ne pouvait pas être pour échapper au déluge qui
avait englouti leur continent. Il est peu probable, en effet, que les eaux
furieuses aient atteint le niveau des hauts plateaux du Brésil.
L'archéologue Harold Wilkins a une autre théorie : il croit
que les cités souterraines ont été construites pour
se protéger contre les retombées radio-actives résultant
d'une guerre nucléaire à laquelle les Atlantes avaient pris
part. Cela nous semble une explication raisonnable. On voit mal autrement
la raison qui aurait poussé ces gens à s'enfoncer dans le
sol, alors qu'ils possédaient déjà à la surface
de la Terre de magnifiques cités.
Imaginons que
nous soyons menacés d'une guerre atomique, nous aussi nous chercherions
refuge à l'intérieur de la Terre, nous aussi nous construirions
des cavernes, des souterrains, et puis ensuite des villes dans lesquelles
la vie pourrait continuer. Il serait évidemment beaucoup plus profitable
pour nous, au lieu de construire de nouvelles villes, de retrouver celles
déjà existantes, édifiées des millénaires
plus tôt par les Atlantes, et, selon toute probabilité, encore
habitées par une race d'êtres supérieurs dont 1'amitié
fratemelle nous serait d'un grand secours.
Le
peuple souterrain.
La vieillesse
n'existe pas dans le royaume d'Agharta, ni la mort. C'est une société
o ù chacun paraît jeune, même s'il est âgé
de plusieurs centaines d'années. Cela semble incroyable aux habitanis
de la surface exposés aux effets nocifs des radiations solaires
et d'une mauvaise alimentation. Mais il faut savoir que les symptômes
de la vieillesse ne sont pas le résultat naturel du temps qui s'écoule.
Ils sont l'expression de mauvaises conditions biologiques et d'habitudes
néfastes. La sénilité est une maladie, et comme les
habitants de l'Agharta sont exempts de maladie, ils ne vieillissent pas.
La Terre creuse
Pages 72
Dans le royaume
d'Agharta, les sexes vivent séparés. Le mariage n'existe
pas. Chacun est libre et indépendant, et la femme n'a pas besoin
du soutien de l'homme. La reproduction se fait par parthénogenèse,
et les enfants nés de cette façon sont tous du sexe féminin.
Dans cette civilisation matriarcale la femme est considérée
comme le sexe parfait et supérieur. Les enfants sont élevés
par la collectivité. Il n'y a donc pas de foyers, au sens o ù
nous l'entendons.
La culture scientifique
très développée du peuple souterrain signifie une
chose : c'est que ces gens ont exploité au maximum les possibilités
de l'intelligence humaine. Et comment y sont-ils parvenus? En faisant converger
vers leur cerveau toutes leurs énergies vitales au lieu de les disperser
dans des activités sexuelles dégradantes. En réalité,
les problèmes sexuels, qui sont la préoccupation importante
de notre monde, ne perturbent absolument pas celui-là. Grâce
à leur régime à base de fruits et de légumes,
les êtres souterrains ont des glandes endocrines qui fonctionnent
harmonieusement, comme celles des enfants, et leur métabolisme n'est
pas contrarié par un afllux de toxines alimentaires ou d'aphrodisiaques
tels que le poivre, le café, le tabac ou l'alcool. En évitant
d'alourdir ainsi leur sang et de s'intoxiquer à longueur de journée,
comme nous le faisons, nous, à la surface, ces gens sont capables
de vivre dans une abstinence totale, et ils peuvent alors consacrer toute
leur énergie vitale à une activité supérieure
du cerveau.
L'Agharta,
ou la quête d'un monde caché.
Le professeur
de Souza, dans la revue de la Sociéte théosophique brésilienne,
a écrit un article concernant ce royaume mystérieux. Nous
en extrayons les passages suivants :
« Dans
toutes les races humaines, et en remontant jusqu'à l'aube des temps,
on retrouve les mêmes traditions concernant l'existence d'une terre
sacrée, ou Paradis terrestre, dans laquelle les idéaux les
plus élevés de l'humanité sont devenus des réa1ités
vivantes. Dans les écrits les plus anciens, que ce soit en Europe
ou en Asie Mineure, en Chine, en Inde, ou en égypte, ou encore en
Amérique, il est fait mention de cette terre sacrée, connue
seulement des gens qui en sont dignes par leur pureté et leur innocence.
« La route
qui conduit à ce monde invisible, et qui relève du domaine
ésotérique, constitue la quête essentielle de tous
les enseignements occultes et la clé maîtresse de toute initiation,
dans le passé, le présent et le futur. Cette clé magique
est le " Sésame, ouvre-toi " qui donne accès à un
monde nouveau et merveilleux. Les vieux Rosicruciens le désignaient
par le mot français VITRIOL ,
qui est une combinaison des premières lettres de la phrase : VISTA
INTERIORA TERRAE RECTIFICANDO INVENES OMNIA LAPIDEM -
ce qui veut dire qu'à l'intérieur de la Terre est caché
le vrai mystère. Le chemin qui mène à ce Monde caché
est la voie de l'Initiation.
« Dans
la Grèce ancienne, les Mystères de Delphes et d'éleusis
situaient cette terre céleste sur le mont Olympe et dans les Champs
Elysées. à l'époque Védique elle portait divers
noms, comme Ratnasamu (Pic de la pierre précieuse), Hermadri (Montagne
d'or) et mont Meru (Résidence des dieux et Olympe des Hindous).
Symboliquement, la cime de cette montagne sacrée se dresse dans
le ciel. la partie centrale correspond à la Terre, et la base s'identifie
au Monde souterrain.
« Les Eddas
scandinaves faisaient état d'une ville fabuleuse située dans
la région souterraine d'Asar. C'était la terre d'Amenti dans
le Livre sacré de la mort des anciens égyptiens. C'était
la ville des Sept Pétales de Vichnou, et aussi la cité des
Sept Rois d'Idumée, ou Eden, de la tradition judaïque. Sous
des appellations différentes, c'était toujours le Paradis
terrestre.
« Dans
toute l'Asie Mineure, non seulement dans le passé mais encore aujourd'hui,
il existe une croyance fortement enracinée dans l'âme du peuple
se rapportant à une cité mystérieuse pleine de merveilles,
qu'on nomme Shamballah. Les Perses, eux, rappellent Alberdi, ou Aryana,
terre de leurs ancêtres. Les Hébreux, Chanaan, et les Mexicains,
Tula, tandis que pour les Aztèques c'est Maya-Pan. Les conquérants
espagnols croyaient à l'existence d'une telle ville, et ils organisèrent
nombre d'expéditions pour la trouver. Ils lui donnèrent le
nom d'El Dorado, la Cité de l'Or.
« Pour
les Ce1tes, ce " Pays des Mystères " s'appelle Duat, ou Dananda.
La tradition chinoise parle d'une cité des Douze Serpents. Il y
a aussi identification avec la fameuse Colchide vers laquelle s'embarquèrent
les Argonautes, en quête de la Toison d'Or.
« Au Moyen
âge, on retrouve la même idée avec l'île d'Avalon,
o ù les chevaliers de la Table Ronde, sous la conduite du roi Arthur
et sous la protection de l'enchanteur Merlin, partirent à la recherche
du saint Graal, symbole de respect, de justice et d'immortalité.
Lorsque le roi Arthur fut grièvement blessé dans une bataille,
il pria son compagnon Belvédère de le mettre sur un bateau
qui l'emmènerait aux confins de la Terre. Puis il dit: " Adieu,
mon ami, je pars pour un pays o ù il ne pleut jamais, o ù la
maladie n'existe pas, et o ù on ne meurt pas. " Ce pays de l'immortalité,
c'est l'Agharta, le Monde souterrain. C'est le Walhalla des Allemands,
le mont Salvat des chevaliers du Graal, l'Utopie de Thomas More, la cité
du Soleil de Campanella, le Shangri-la du Tibet. «
Après
le déluge.
Selon Platon;
l'Atlantide fut submergée par une série d'inondations fantastiques
qui atteignit son apogée il y a 11500 ans. Quatre millions d'habitants
y perdirent la vie. Quelques privilégiés, sans doute une
élite possédant la science et la technique, eurent le pressentiment
de ce qui allait arriver - à moins qu'ils n'aient été
mystérieusement prévenus ? - et ils réussirent à
s'échapper vers les hauts plateaux du Brésil. Cet épisode
rappelle étonnamment celui de Noé et de son arche. Nous pouvons
en conclure que Noé était un chef atlante, et que sa descendance
vit toujours dans les cités souterraines de l'Amérique du
Sud, ou d'autres parties du monde.
Un
chœur d'Atlantes.
Un immigrant
allemand, établi à Santa Catarina (Brésil), a publié
un livre consacré au Monde souterrain. Ce sont les Indiens eux-mêmes
qui lui ont fourni toutes ses informations. La Terre est creuse, avec un
soleil au centre, et l'intérieur est habité par une race
végétarienne qui ne connaît pas la maladie et qui vit
très longtemps. Cette civilisation souterraine est reliée
au monde de la surface par des tunnels, et un grand nombre de ces tunnels
débouchent dans la région de Santa Catarina au sud du Brésil.
En ce qui nous
concerne, nous avons consacré près de six années à
étudier ces mystérieux tunnels qui truffent l'état
de Santa Catarina. Les recherches sont toujours en cours. Sur une montagne,
près de Joinville, on a entendu à plusieurs reprises des
Atlantes - hommes et femmes - chantant en chœur. On a entendu aussi le
« canta gallo « (le chant du coq), qui est le signal traditionnel
pour indiquer la présence d'une ouverture conduisant à une
ville intérieure. Ce cocorico n'est pas lancé par un animal,
mais sans doute par quelque appareil du type sirène d'usine.
Le Roi du Monde.
L'explorateur
russe Ferdinand Ossendowski, auteur du célèbre Bêtes,
Hommes et Dieux, relate dans son livre ses propres expériences,
alors qu'il avait atteint la Mongolie. Il y dévoile l'énigme
du Roi du Monde qui règne sur le royaume souterrain d'Agharta. Voici
quelques passages de ce livre passionnant :
« - Arrêtez
! cria mon guide mongol, alors que nous traversions le plateau de Tzagan
Luk. Arrêtez ! « Son chameau se coucha sans qu'il eût
besoin de lui en donner l'ordre.
« Le Mongol
leva ses mains dans un geste d'adoration et répéta la phrase
sacrée :
OM MANI PAEME HUM
« Les autres
Mongols stoppèrent aussitôt leurs chameaux et se mirent à
prier.
« J'étais étonné.
Je me demandais ce qui se passait. « Les Mongols prièrent
pendant quelques instants, puis, après avoir resserré les
sangles de leurs montures, reprirent leur marche.
« - Regardez,
me dit mon guide, regardez comme les chameaux remuent leurs oreilles de
frayeur ! Et partout dans la plaine, c'est la même chose. Les chevaux
se sont arrêtés de courir, le bétail s'est couché
sur le sol. Avez-vous remarqué que les oiseaux dans le'ciel ont
cessé de voler, que les marmottes ne courent plus, qu'on n'entend
plus les chiens aboyer? L'air vibre doucement. Entendez-vous cette musique?
Elle vient on ne sait d'o ù et pénètre jusqu'au coeur
des hommes, des bêtes et des oiseaux. La terre et le ciel retiennent
leur haleine. Le vent cesse de soufller. Le soleil s'arrête dans
sa course. En un moment comme celui-là, le loup qui s'approche des
moutons à la dérobée fàit halte dans sa marche
sournoise, le troupeau d'antilopes apeurées retient son élan
éperdu, l'hermine rapace cesse de ramper derrière la perdrix.
sans méfiance. Tous les êtres vivants, saisis de crainte,
tombent en prière. Car c'est l'heure o ù le Roi du Monde,
dans son palais souterrain, se recueille et prophétise la destinée
de tous les peuples de la Terre.
« Ainsi
parla le vieux Mongol.
« La Mongolie,
avec ses montagnes dénudées et terribles, ses plateaux sans
limites couverts des ossements épars des ancêtres, a donné
naissance au mystère. Un mystère que ressent le peuple dans
ses profondeurs, que les lamas rouges et jaunes expriment dans leurs rites,
et que les pontifes de Lhassa et d'Ourga possèdent grâce à
leur science.
« C'est
au cours de mon voyage en Asie centrale que j'entendis parler pour la première
fois de ce mystère des mystères. Au début, je n'y
attachai pas beaucoup d'attention, mais par la suite je me rendis compte
de son importance, lorsque j'eus analysé et comparé certains
témoignages sujets à controverse.
Les vieillards
des rives de l'Amyil m'ont raconté une ancienne légende,
selon laquelle une tribu mongole, en cherchant à échapper
à la fureur de Gengis Khan, se cacha dans une contrée souterraine.
Plus tard, près du lac de Nogan, un Soyote me montra une porte qui
servait d'entrée au royaume d'Agharta. C'est par cette porte qu'un
chasseur pénétra un jour dans le royaume. Il en revint et
raconta ce qu'il avait vu. Mais les lamas lui coupèrent la langue
pour le punir. Il ne fallait rien révéler du mystère
des mystères. Dans sa vieillesse, l'homme retourna à l'entrée
de la caverne, et disparut dans le Monde souterrain dont le souvenir avait
enrichi son cœur de nomade.
« J'obtins
des renseignements plus détaillés de la bouche du Houtouktou
Jelyl Djamsrap de Narabanch Kure. Il me raconta l'histoire de l'arrivée
du puissant Roi du Monde à sa sortie du Monde souterrain, son apparition,
ses miracles et ses prophéties. Je commençai alors à
comprendre la réalité grandiose de cette légende,
de cette vision collective, et je m'aperçus qu'elle cachait non
seulement un mystère mais une force réelle capable de gouverner
le monde et d'influencer la vie politique de l'Asie. à partir de
ce moment, je commençai mes recherches.
« Le lama
Gelong, favori du prince Choultoun Beyli, me brossa un tableau du Monde
souterrain.
« - Dans
notre univers, dit-il, tout est constamment en état de transition
et de changement, les peuples, les religions, les lois et les coutumes.
Combien de grands empires et de brillantes cultures ont péri ! Et
cela seul qui reste inchangé, c'est le mal, l'instrument des mauvais
esprits... Il y a plus de six mille ans, un saint homme, accompagné
de toute une tribu, disparut dans les entrailles de la Terre et ne revint
jamais à la surface. Le monde intérieur a reçu depuis
de nombreuses autres visites, celles de Cakya Mouni, Undur-Ghengen Paspa,
Baber, etc. Mais nul ne sait o ù se trouve l'entrée du royaume.
Certains pensent que c'est en Afghanistan, d'autres en Inde.
« Le lama
Gelong fit une pause, et poursuivit :
« - Tous
les habitants du royaume souterrain sont protégés contre
le mal, et le crime n'existe pas à l'intérieur de ses frontières.
La science s'est développée paisiblement, sans être
touchée par la guerre et l'esprit de destruction. De sorte que ce
peuple a réussi à atteindre le plus haut degré de
sagesse. Il forme un vaste empire de plusieurs millions d'habitants sur
lequel règne le Roi du Monde. Ce maître souverain domine les
forces de la nature, lit dans les âmes, déchiffre le grand
livre de la destinée. Invisible, il étend son autorité
à huit cents millions d'êtres humains qui sont prêts
à exécuter ses ordres.
« Tous
les passages souterrains du monde entier conduisent au royaume d'Agharta.
Les lamas disent que les cavernes de l'Amérique sont habitées
par les descendants d'un peuple antédiluvien qui trouva refuge au
sein de la Terre après que leur continent eut été
englouti.
« Le lama
Turgut, qui fit le voyage d'Ourga à Pékin avec moi, me donna
d'autres détails :
« - La
capitale de l'Agharta (Shamballah) est entourée de villas o ù
habitent les grands prêtres et les sages. Elle rappelle Lhassa, o ù
le palais du Dalaï Lama se dresse au sommet d'une montagne avec tout
autour des temples et des monastères. Le palais du Roi du Monde
est donc entouré de temples o ù siègent les Gourous,
qui contrôlent les forces visibles et invisibles du monde, et qui
tiennent entre leurs mains la vie et la mort des hommes. Si notre folle
humanité ne met pas un terme à ses guerres, ils sont capables
de transformer la surface de la planète en un vaste désert.
Ils peuvent assécher une mer, faire d'un continent un océan,
réduire une montagne à sa plus simple expression. Un mot,
un signe, un commandement, et les arbres, les herbes, les buissons se mettent
à pousser, des hommes vieux et faibles redeviennent jeunes et vigoureux,
les morts ressuscitent Dans d'étranges véhicules, inconnus
de nous, ils franchissent à des vitesses incroyables les tunnels
souterrains qui séparent une ville d'une autre.
« - Quelqu'un
a-t-il vu le Roi du monde? questionnai-je.
« - Oui,
répondit le lama. Pendant les fêtes solennelles de l'ancien
Bouddhisme au Siam et aux Indes, le Roi du Monde apparut cinq fois. Il
était sur un char magnifique traîné par des éléphants
blancs. Lui-même était vêtu d'un manteau blanc et portait
sur la tête une tiare rouge d'o ù pendaient des rivières
de diamants qui lui masquaient le visage. Il bénissait le peuple
avec une pomme d'or surmontée d'un agneau. Les aveugles retrouvèrent
la vue, les sourds entendirent, les infirmes recommencèrent à
marcher, et les morts se dressèrent dans leurs tombeaux partout
o ù se posèrent les yeux du Roi du Monde.
« Quand
je lui demandai combien de personnes avaient visité l'Agharta, le
lama me répondit :
« - Un
grand nombre, mais la plupart d'entre elles gardèrent le secrèt
toute leur vie. Quand les Olets détruisirent Lhassa, un de leurs
détachements se trouvant dans les montagnes du Sud-Ouest atteignit
les frontières de l'Agharta, et y fut instruit dans les sciences
mystérieuses. Voilà pourquoi les Olets et les Kalmouks devinrent
d'habiles sorciers et des prophètes. Quelques tribus noires de l'Est
pénétrèrent aussi dans le royaume d'Agharta et y vécurent
plusieurs siècles. Plus tard, elles furent expulsées du Monde
souterrain et retournèrent vivre à la surface de la Terre,
rapportant avec elles la connaissance de certains mystères, en particulier
la manière de prédire l'avenir par les cartes et les lignes
de la main. Ce sont les ancêtres des bohémiens. Quelque part,
dans le nord de l'Asie, il y a une race qui est en train de disparaître
et qui fréquente les cavernes de l'Agharta. Ses membres invoquent
les esprits des morts, qui vivent dans l'espace.
« Le lama
resta silencieux quelque temps. Puis, comme s'il répondait à
mes pensées, il reprit :
« - Dans
l'Agharta, les sages écrivent sur des tablettes de pierre toutes
les sciences de notre planète et des autres mondes. Les Bouddhistes
chinois savent cela. Leur science est la plus haute et la plus pure. Chaque
siècle, les sages de la Chine se réunissent en secret dans
un lieu près de la mer. Alors cent tortues géantes sortent
de l'Océan, et les sages écrivent sur leurs dos les conclusions
de la science divine.
« Cela
me remet en mémoire une histoire que me raconta un vieux Chinois
appartenant au Temple. du Ciel à Pékin. Il me dit que les
tortues vivent près de trois mille ans sans air ni nourriture, et
que c'est la raison pour laquelle les colonnes du Temple du Ciel reposent
sur les dos de ces tortues, car ainsi les supports de bois ne pourrissent
pas.
« Le lama
reprit :
« - Les
pontifes d'Ourga et de Lhassa ont envoyé à plusieurs reprises
des ambassadeurs auprès du Roi du Monde, mais il leur fut impossible
de le découvrir. Pourtant un chef tibétain, après
une bataille avec les Olets, se retrouva devant une caverne dont l'entrée
portait l'inscription suivante
« De la
caverne sortit un homme de belle prestance qui lui présenta une
tablette d'or portant des signes mystérieux, et l'inconnu lui dit
: " Le Roi du Monde apparaîtra à tous les hommes quand sera
venu le temps de la guerre du bien contre le mal. Mais ce temps n'est pas
encore arrivé. Les plus mauvais rejetons de la race humaine ne sont
pas encore nés." «
Chapitre X
X. Conclusion
D'après
les preuves contenues dans ce livre, et confirmées par un grand
nombre d'explorateurs arctiques, nous aboutissons aux conclusions suivantes:
1. Il n'y a en
réalité ni pôle Nord ni pôle Sud. Là o ù
on suppose qu'ils se trouvent existent en fait de larges ouvertures conduisant
à l'intérieur creux de la Terre.
2. Les soucoupes
volantes viennent de cet intérieur creux.
3. L'intérieur
de la Terre, réchauffé par son soleil central (source de
l'aurore boréale), a un climat subtropical idéal, ni trop
chaud ni trop froid.
4. Les explorateurs
polaires ont découvert que la température s'élevait
dans l'extrême Nord, qu'une mer libre s'ouvrait devant eux, que des
animaux, en plein hiver, marchaient vers le nord pour chercher de la nourriture
et de la chaleur, au lieu d'aller vers le sud. Ils ont noté avec
stupeur que l'aiguille de la boussole se mettait à la verticale,
puis s'affolait. Ils ont vu des oiseaux tropicaux, des animaux qui ont
besoin de chaleur. Ils ont repéré des papillons, des moustiques,
des insectes de toutes sortes. Ils ont trouvé de la neige colorée
de pollen et de poussière noire. Et plus ils avançaient vers
le nord, plus il y en avait.
5. Une population
importante habite la surface concave intérieure de la croûte
terrestre. Elle offre une civilisation très en avance sur la nôtre
dans ses réalisations scientifiques, et probablement est-elle issue
des continents disparus de Lémurie et d'Atlantide. Les soucoupes
volantes ne sont qu'une de leurs nombreuses inventions. Nous tirerions
le plus grand bénéfice à contacter ces frères
aînés de la race humaine. Ils ont beaucoup à nous apprendre,
et nous avons besoin de leurs conseils et de leur aide.
6. L'existence
d'une terre au-delà des pôles est certainement connue de la
Marine U.S. [étatsunienne] à
laquelle appartenait l'amiral Byrd lorsqu'il accomplit ses deux vols historiques.
Mais il y a dans ce domaine un top secret international.
Chapitre XI
LES SOUCOUPES VOLANTES DANS LE
PASSé
Chaque époque
interprète les événements inhabi1uels, insolites,
dans un langage qui lui est propre, et qui correspond à son expérience
du moment. Que ce soit ézéchiel décrivant des objets
célestes curieux et des anges, ou le moine Lawrence s'émerveillant
de voir dans le ciel des disques flamboyants cracher du feu sur les Saxons
qui assiègent Sigiburg, ou encore les hommes modernes parlant d'objets
volants non identifiés, c'est toujours de la même chose qu'il
s'agit.
Maintenant
que les astronomes ont lancé l'idée que la vie peut exister
sur d'autres planètes, il en découle naturellement l'hypothèse
que des hommes de l'espace ont pu atterrir autrefois sur la Terre. Mais
en avons nous la preuve?
Il y a plus
de 2 000 ans, tous les grands esprits de l'Antiquité, les Grecs,
les Romains, ont rapporté dans leurs écrits des événements
insolites, et à tous égards étranges, relevant, selon
toute probabilité, d'interventions extra-terrestres.
Les théologiens
écartent l'idée que les anciéns dieux soient des interprétations
anthropomorphiques de forces naturelles. Comme si des races entières
avaient pu pendant des centaines d'années baser leur vie quotidienne
sur le jaillissement de l'éclair ou le déferlement du tonnerre
!
Cependant,
on peut imaginer en toute logique que les anciens dieux de l'égypte,
de la Grèce, de Rome, de la Scandinavie, du Mexique, n'étaient
pas des esprits désincarnés ou des symboles anthropomorphiques,
mais des êtres en chair et en os venus du ciel, c'est-à-dire
de l'espace.
Appollodore
écrivit: « Le Ciel a été le premier souverain
du monde «, ce qui laissait supposer une domination par des êtres
de l'espace. L'empereur romain julien croyait que des dieux étaient
descendus sur la Terre. Eschyle, Euripide, Aristophane, Plaute ont fréquemment
introduit un « Deus ex Machina « dans leurs pièces pour
en dénouer les intrigues. Aristote, Platon, Pline, Lucrèce.
et d'autres philosophes pensaient que les dieux étaient des êtres
supérieurs habitant un royaume au dessus de nous. Il y a un
siècle, un épicier allemand, Heinrich Schliemann, utilisant
l'Iliade comme guide, ridiculisa de savants professeurs en prouvant
que Troie avait bien existé, et que la légende cachait une
réalité.
Nous allons
maintenant soumettre au lecteur quelques exemples tirés d'œuvres
d'auteurs anciens, dont le caractère surnaturel peut très
bien s'expliquer à la lumière de certaines conceptions actuelles
ayant trait aux UFOs et à une race d'êtres super-évolués.
CICéRON,
De la nature des dieux ,
livre l, chap. 2.
« Et
n'oublions pas que lorsque les Locriens défirent le peuple de Crotone
sur les bords de, la Sagra, la nouvelle en fut connue le jour même
aux jeux Olympiques. On avait entendu la voix des Faunes, et des divinités
étaient apparues d'une manière si visible, si indiscutable,
que tout homme sensé et logique avec lui-même ne pouvait que
reconnaître la présence des dieux parmi nous. «
TITE-LIVE,
Histoire , livre VIII,
chap. 11.
« Là,
dans la tranquillité de la nuit, les deux consuls dirent qu'ils
avaient reçu la visite d'un homme d'une taille plus grande que la
normale, plus majestueuse aussi, qui leur avait déclaré que
le commandant, d'une part, et l'armée, de l'autre, devaient être
offerts en sacrifice aux Mânes des ancêtres et à la
Mère Terre. «
DIO CASSIUS,
Histoire romaine , livre
I.
« à
Ariminium, une lumière brillante comme le jour illumina tout à
coup les ténèbres nocturnes ; dans de nombreuses régions
d'Italie la nuit fut envahie par trois Lunes. «
PLINE, Histoire
naturelle , livre II,chap. 32.
« Trois
Lunes apparurent tout à coup sous le consulat de Gnaeus Domitius
et Gaius Fannius. «
TITE-LIVE,
Histoire , livres XXI-XXll.
« Dans
la région d'Amiternus, en de nombreux points, on vit des apparitions
d'hommes en manteaux blancs qui venaient de très loin. Le globe
du Soleil devint plus petit. à Praeneste, des lampes brillantes
descendaient du ciel. La Lune combattit le Soleil, et au cours de la nuit
on vit deux Lunes. Des vaisseaux fantômes apparurent dans les nues.
«
TITE-LIVE,
Histoire , livre Xll, chap.
1.
« à
Falerius, le ciel sembla se déchirer, créant comme une sorte
de grande fissure à travers laquelle étincela une forte lumière.
«
JULIUS OBSEQUENS,
Prodigiorum Libellus ,
chap. 66. « Sous le consulat de Tiberius Gracchus et de Marius Juventus,
à Capoue, on vit le Soleil en pleine nuit. à Formice, ce
fut deux Soleils qu'on aperçut en plein jour. Le ciel en étaitt
embrasé. En Céphalonie, une trompette résonna dans
les cieux. Il y eut une pluie de terre. Une tempête démolit
les maisons et ravagea les récoltes. «
J. OBSEQUENS,
Prodigiorum . chap. 114
et chap. 130. « Dans les environs de Spolète une boule de
feu dorée roula sur le sol, augmenta de taille, devint si grosse
qu'elle masqua bientôt le Soleil. «
« à
Rome, une nuit, il y eut une telle lumière que les gens se levèrent
pour aller travailler en croyant que c'était l'aube. «
PLINE, Histoire
naturelle , livre Il, cnap. 34.
« Sous
le consulat de Lucius Valerius et Caius Marius, un disque flamboyant et
jetant des étincelles traversa le ciel « (ch. 34).
« Sous
le consulat de Gnaeus Octavius et Caius Suetonius, on a vu une étincelle
tomber d'une étoile et grossir à mesure qu'elle approchait
de la Terre. Après être devenue aussi grosse que la Lune,
elle diffusa une sorte de lumière brumeuse, puis remonta vers les
étoiles sous la forme d'une torche. C'est le seul rapport qu'on
ait d'un tel événement. Le proconsul Silenus et sa suite
en ont été témoins. «
DIO CASSIUS,
Histoire romaine , livre
IV.
« Il
y eut des chutes de météorites dans le camp de Pompée...
Un globe de feu apparut dans l'air au dessus du campement de César
et alla tomber sur celui de Pompée... En Syrie deux jeunes gens
annoncèrent le résultat d'une bataille qui s'était
déroulée en Thessalie et disparurent aussitôt . «
CICéRON,
Sur la divination, livre 1, chap. 43.
« Combien
de fois le Sénat n'a-t-il pas enjoint aux décemvirs de consulter
les livres de la Sibylle! Par exemple, lorsqu'on vit deux Soleils, ou que
trois Lunes apparurent, ou encore lorsque des langues de feu furent aperçues
dans les nues. Et dans une autre occasion, lorsque la nuit accueillit le
Soleil, que des bruits furent entendus venant de l'espace, et que les cieux
eux-mêmes semblèrent se déchirer. «
FLAVIUS JOSEPHS,
La Guerre juive , livre
CXI.
« ...
Avant le coucher du Soleil surgirent dans les airs au-dessus de tout le
pays des chars et des hommes armés qui se déplaçaient
à travers les nuages et qui investirent les villes. «
DIO CASSIUS,
Histoire romaine . livre
LXXIV.
« ...
Trois étoiles... surgissant soudain aux yeux de tous, et entourant
le Soleil... Elles étaient si distinctes que les soldats, stupéfaits,
ne pouvaient les quitter des yeux... «
DIO CASSIUS, Histoire
romaine .
« à
Rome, un « Esprit» ayant pris l'apparence d'un homme conduisit
un âne au Capitole et ensuite au palais. Il disait qu'il cherchait
le maître de cet animal, et il affirmait qu'Antoninus était
mort et que Jupiter était maintenant Empereur. Ayant été
arrêté pour ce délit et envoyé par Matermainus
à Antoninus, il déclara: " J'irai puisque vous l'ordonnez.
seulement je ne me présenterai pas devant cet empereur, mais devant
un autre. " Une fois à Capoue, il disparut. «
Les citations
que nous venons de donner ne sont qu'un petit aperçu d'une longue
suite d'incidents étranges qui ont jalonné les siècles
antiques.
En ne considérant
que cinq auteurs : Julius Obsequens a relevé 63 phénomènes
célestes insolites; Tite-Live, 30 ; Pline, 26; Dio Cassius, 14;
Cicéron, 9.
Les Romains étaient persuadés
que deux cavaliers étranges, . d'une taille très au-dessus
de la moyenne, et d'une beauté sans égale, avaient aidé
Postumius à remporter la bataille du lac Régille ; le même
jour ils étaient apparus miraculeusement au Forum pour annoncer
la victoire, puis ils étaient partis et on ne les avait plus jamais
revus.
Un historien
de l'époque décrivit deux disques brillants dont les bords
crachaient du feu, et ces disques plongèrent littéralement,
et à de nombreuses reprises, sur les colonnes d'Alexandre le Grand
en Inde, jetant la panique parmi les chevaux et les éléphants.
Quand nous
nous rappelons que Romulus fut emporté au ciel par un tourbillon
de vent alors qu'il rendait un jugement sur le mont Palatin, que son successeur,
Numa Pompilius, utilisait des armes magiques, que Tite-Live, Pline l'Ancien,
Julius Obsequens parlèrent de voix mystérieuses, de trompettes
célestes, d'hommes volant dans des vaisseaux aériens, de
plusieurs Soleils et plusieurs Lunes ensemble, d'apparitions supra-humaines,
oui, quand nous nous rappelons cela nous avons l'impression d'assister
aux miracles de la Bible.
Par quelle
étrange déformation de l'esprit humain rendons-nous un culte
aux prodiges qui se sont déroulés en Palestine et les considérons-nous
comme des manifestations de la Puissance de Dieu, alors que nous avons
tendance à faire de l'ironie sur les phénomènes en
tous points identiques qui se sont produits au même moment à
quelques centaines de kilomètres de là ?
Chapitre XII
XII. Les soucoupes volantes : propulsion
et relativité
LES SOUCOUPES VOLANTES PROPULSION
ET RELATIVITé
Résolvez
le problème de la propulsion des UFOs, et vous ouvrez l'univers
entier à l'homme!
Au cours de ces
dernières années, nous avons été visités
par un grand nombre d'engins spatiaux inconnus. En réalité,
ces visites se sont produites à différentes époques,
et depuis très longtemps, mais on a pu noter une recrudescence du
phénomène à partir de 1945, ce qui a donné
lieu à de nombreuses observations, certaines fantaisistes, d'autres
plus sérieuses.
Ceux qui ont
eu la chance d'apercevoir des soucoupes volantes (UFOs) ont tous été
frappés par la facilité déconcertante de leurs manœuvres
et par leurs perfonnances acrobatiques. Apparemment, la plupart des soucoupes
n'utilisent aucun moyen de propulsion connu, ou, du moins, qui nous soit
familier. On en a repéré très peu équipées
de propulseurs classiques tels des hélices ou des réacteurs.
Le plus grand nombre n'en possèdent pas. La soucoupe volante type
flotte dans l'air sans qu'on sache comment; et s'il est soumis à
une force, il tend à se mettre en mouvement dans la direction de
cette force, et proportionnellement à elle. Ces lois sont encore
à la base de nombre de nos hypothèses scientifiques. Même
en les combinant aux théories les plus récentes sur la constitution
moléculaire de la matière, on n'arrive guère à
expliquer le comportement, à certains égards extravagant,
des soucoupes.
Quand ces soucoupes
passent en quelques secondes d'une vitesse 0 à une vitesse représentant
une moyenne de plusieurs milliers de kilomètres-heure, comment une
pareille accélération ne fait-elle pas éclater littéralement
la cabine de pilotage et n'écrase-t-elle pas les pilotes ?
Quiconque a pris
un virage à une trop grande vitesse sait bien que son véhicule
a une tendance prononcée à continuer sur sa lancée
malgré le braquage des roues. De la même façon, lorsqu'un
UFO fait une courbe brutale, alors qu'il navigue à quelque 3 ou
4000 kilomètres-heure (et peut-être plus), Comment se fait il
que les molécules ou les cristaux de sa structure métallique
ne volent pas en éclats - du fait de la monstrueuse tension imposée
par la force d'inertie.?
Ce sont ces très
remarquables perfonnances accomplies par les soucoupes volantes qui ont
conduit un grand nombre de personnes à penser qu'elles n'existaient
pas, que tout cela n'était que phénomènes lumineux,
illusions d'optique, mirages, etc.
Nier un problème
n'est pas le résoudre. Ce n'est pas, en tout cas, une attitude véritablement
scientifique. Car les soucoupes existent bel et bien! Elles ont été
photographiées à maintes reprises. Elles ont été
repérées par les radars. Ceux qui les ont vues d'assez près
les décrivent comme des engins faits de métal ou d'une matière
transparente qui rappelle le plexiglas. .
Puisque les soucoupes
sont des véhicules solides et bien réels, il est indispensable
que nous révisions certaines de nos notions concernant les lois
naturelles. Car, ou bien notre connaissance de la structure moléculaire
est incomplète, ou bien c'est la conception que nous nous sommes
faite de la force d'inertie qui est à revoir. étant donné
que les deux points de cette alternative ne trouvent pas de réponse
positive dans le cadre de nos connaissances scientifiques actuelles, y
a-t-il une raison de préférer l'un à l'autre ?
Nous estimons,
quant à nous, que la meilleure manière de tenter une explication
des soucoupes volantes est de nous référer aux théories
de la physique moderne. Pour ce faire, nous allons nous mouvoir dans les
hauteurs abstraites de cette science, et faire appel à la théorie
générale de la relativité d'Albert Einstein.
La Terre creuse
Pages 82
Précisons
tout de suite que cette théorie n'est pas aussi compliquée
que certains veulent bien le dire. si elle a la réputation d'être
difficile, cela tient au fait que, pour la comprendre, il est nécessaire
de remettre en question, de transgresser en quelque sorte, certaines vieilles
idées acquises sur le monde qui nous entoure.
Nous avons vu
plus haut que le principe fondamental énoncé par Newton signifie
qu'un objet reste à sa place tant qu'il n'est soumis à aucune
force, et que si une force agit il se meut dans la direction de cette force.
Cependant Newton avait quelque peu embrouillé les idées.
Dans un passage de son Principia ,
il dit que la force d'inertie est presque inhérente à la
matière. Dans un autre, il prétend qu'elle provient de quelque
chose qu'il appelle l'espace absolu. La permanence de la matière
dans son état, selon Newton, résulte de sa relation avec
un monde absolu de l'espace plus déterminant que n'importe quel
système matériel.
Cette idée
n'était pas très satisfaisante, et dans la dernière
moitié du XIXe siècle le physicien et philosophe autrichien
Ernst Mach en fit la critique. Mach, que nous connaissons pour ses travaux
en aérodynamique, était un positiviste. Pour lui, quelque
chose qui ne relevait pas d'une observation ou d'une expérience
et c'était le cas de l'espace absolu - n'avait pas de sens,
et n'était donc pas réel. Partant de là, il fit la
proposition suivante: la force d'inertie est en relation directe avec toute
la matière de l'univers . Par toute la matière
de l'univers il voulait dire toutes les étoiles fixes. De nos jours
o ù l'on sait que le cosmos est composé d'un grand nombre
d'étoiles rassemblées en d'innombrables galaxies, on ne parlerait
donc plus d'étoiles fixes mais de
Cependant, ce
principe renfermait une difficulté. Il ne fournissait pas de lien
matériel entre les étoiles et le système d'inertie.
Mach se contentait de substituer l'univers à « l'espace absolu»
de Newton pour expliquer l'immobilité ou la mobilité des
corps matériels. Il ne nous apprenait donc rien de plus sur ce qu'était
en réalité la force d'inertie, et comment elle agissait.
Ce
rôle était dévolu à Einstein qui, en 1916, proposa
sa fameuse théorie de la relativité. Cette théorie
concernait la gravitation universelle et la force d'inertie.
Einstein réduisit les deux forces à une seule,
et l'exprima dans son célèbre principe d'équivalence
la force de gravitation et la force d'inertie ne peuvent être dissociées,
et elles sont égales.
Un exemple illustre
cette théorie: on imagine un ascenseur lancé dans l'espace
avec un homme dedans.
Si l'ascenseur
se meut uniformément, à une vitesse constante, l'homme aura
l'impression de ne rien peser. Il ne ressentira ni le mouvement ni la poussée
gravitationnelle. Mais si l'ascenseur accélère brutalement,
s'il est tiré à une grande vitesse par son câble cosmique,
l'homme recommencera à éprouver la sensation de pesanteur.
Un certain degré d'accélération ayant été
atteint, cet homme pourra même croire qu'il est de retour sur Terre,
et soumis à la gravité du champ terrestre, alors qu'il navigue
en fait au milieu des étoiles.
C'est ainsi qu'Einstein
a illustré le fait que la force d'inertie et la gravité ont
exactement les mêmes effets sur un observateur, et qu'elles ne peuvent
être distinguées sur la base d'observations locales.
Il alla plus
loin. Il tenta d'expliquer la gravité et la force d'inertie en utilisant
les mêmes termes de physique. Tandis que le poids des objets sur
une planète comme la Terre est produit par l'attraction de celle-ci,
la force d'inertie de ces mêmes objets est expliquée par l'attraction
de la matière universelle. Pour utiliser une, simple analogie, la
pipe qui se trouve en face de moi sur mon bureau reste là o ù
elle est parce que, pour une grande part, toutes les étoiles et
nébuleuses du cosmos exercent une poussée sur elle, et cette
poussée s'exerce dans toutes les directions possibles. C'est comme
si des millions et des millions de fils étaient attachés
symétriquement autour de la pipe et la tiraient en même temps
dans toutes les directions. De la même façon, quand je jette
mon crayon à travers la pièce, il part en ligne droite, car
il est poussé à chacun de ses angles dans la direction de
son vol par la totalité de la matière de l'univers. Ainsi
la force d'inertie n'est-elle rien d'autre qu'une force gravitationnelle.
Mais une force gravitationnelle qui n'est pas seulement celle de la Terre
ou d'un quelconque autre corps, mais celle de chaque particule existant
dans l'univers.
Maintenant, allez-vous
demander, comment tout cela nous aide-t-il à expliquer la manière
dont se propulsent les soucoupes volantes?
Si les possesseurs
des soucoupes ont été capables de mettre au point des procédés
antigravitationnels révolutionnaires, comme par exemple un écran
électromagnétique entourant leurs véhicules, cela
signifie qu'ils ont vaincu la pesanteur terrestre et, par voie de conséquence,
les forces de gravitation (et d'inertie) de tout l'univers. Donc, si les
ultra-particules ou les champs qui constituent la gravité de la
Terre sont neutralisés, il en est de même de l'effet gravitationnel
du reste de l'univers. Aussi les soucoupes, avec leur écran antigravité,
peuvent survoler notre planète et ignorer les lois d'inertie. Elles
créent autour d'elles une zone privilégiée, une sorte
d'enveloppe dans laquelle gravité et force d'inertie ne jouent plus
aucun rôle. Les créatures qui ont construit les soucoupes
et maîtrisé la gravité ont vaincu en même temps,
suivant la théorie d'Einstein, les forces d'inertie.
Mais alors -
et c'est une chose curieuse de l'imaginer - que va-t-il se passer si un
atome ou une molécule, ou Un groupe de moléçules constituant
un objet, ne se trouvent plus sous le contrôle de la force d'inertie
? Une légère, très légère chiquenaude,
et la pipe qui se tient sur mon bureau va voler à travers la pièce.
De la même façon, si je jette mon crayon en l'air, il suffira
d'une très faible brise pour dévier sa course et le propulser,
peut-être à grande vitesse, dans une direction opposée.
En conclusion, nous pouvons dire que les atomes et la matière situés
dans une zone non soumise à la force d'inertie deviendront presque
totalement libres par rapport à leur environnement. Ils pourront
se mouvoir dans une direction aussi facilement que dans une autre. Ils
n'auront plus tendance à garder cette position rigide que leur ont
dictée en quelque sorte des forces supérieures. Ils s'envoleront
librement dans toutes les directions, au gré des plus subtiles impulsions.
Je pense que
cela explique comment les soucoupes peuvent produire des accélérations
aussi, fantastiques, suivies de freinages du même style. Quand une
force, n'importe laquelle, les pousse dans une direction différente
de leur ligne de mouvement initiale, leurs atomes et leurs molécules
n'éprouvent pas le besoin de continuer à se mouvoir dans
cette voie première. De sorte que la structure du vaisseau ne subit
aucune distorsion et que ses constituants moléculaires n'entrent
pas en anarchie. La soucoupe ne tangue pas, ne vole pas en éclats.
Ses occupants ne sont ni secoués ni gênés le moins
du monde. Ils peuvent lire tranquillement un livre sans même se rendre
compte qu'à cet instant leur engin est en train d'accomplir des
acrobaties vertigineuses.
L'existence éventuelle
d'un écran antigravitationnel peut aussi expliquer pourquoi les
soucoupes ne se volatilisent pas lorsqu'elles traversent l'atmosphère
à une super vitesse. Considérons une molécule ou un
atome gazeux dans l'atmosphère. Il est soumis aux lois de l'inertie,
comme toute chose dans l'univers, Il entre en collision avec d'autres atomes,
mais il n'en résulte pas un grand dommage, étant donné
sa petite masse. Maintenant si un engin surgit, muni d'un écran
électromagnétique, que se passe-t-il ? La molécule
dont nous venons de parler va se retrouver dans le champ antigravitationnel
créé par l'écran. Et elle va s'y retrouver libre !
C'est-à-dire ayant perdu toute son énergie cinétique.
Ce qui signifie qu'elle peut désormais entrer en collision avec
n'importe quel autre corps sans créer la moindre fiiction. Autrement
dit, cette molécule a pénétré l'écran
électromagnétique comme un boulet, et frappé la soucoupe
comme une plume.
Cependant, tandis
que l'engin poursuit sa route, la moléc ùle d'air ressort
à l'anière du champ antigravitationnel dans un état
très agité. Elle a rejoint maintenant le monde d'inertie,
et elle recommence à se heurter à d'autres molécules
tout aussi agitées qu'elle. Sa faible énergie a été
décuplée par le fait de son passage inactif dans le champ
d'antigravité, et cette recrudescence d'activité est probablement
à l'origine de la lueur qu'on voit autour des soucoupes, spécialement
la nuit.
à ce stade,
nous devrions peut-être passer en revue ce que nous avons dit et
ce que nous n'avons pas dit.
En un sens, nous
avons expliqué comment volaient les vaisseaux spatiaux, mais nous
n'avons pas dit comment était produit l'écran électromagnétique.
Souvent les soucoupes, observées de jour à travers des jumelles
- et cela apparaît aussi sur certaines photographies -, donnent l'impression
d'avoir un halo autour d'elles. Cela pourrait très bien être
le signe visible et matériel de cet écran. Cependant, la
manière dont il est créé est encore mystérieuse.
Il est presque sûr que ce champ produit d'une certaine manière
de l'électricité et
du magnétisme - car les effets
en ont été notés en relation avec le passage des soucoupes.
Il est aussi probable que l'énergie nucléaire entre pour
une part dans la formation de ce champ, car des augmentations du taux de
radio-activité accompagnent les vols des UFOs. Mais nous ne savons
rien des mécanismes précis qui entrent en jeu. Nous ne savons
qu'une chose, c'est que la première puissance terrestre qui réussira
à mettre au point cette technique prendra l'avantage sur toutes
les autres, et que l'avion et même la fusée seront relégués
au rang d'armes préhistoriques.
Imaginons ce
que la matrise de la gravité et de la force d'inertie signifierait
pour l'homme, pour sa vie sur la Terre et ses progrès dans l'espace.
D'abord une sérieuse transformation du système économique,
ne serait-ce que par l'utilisation d'engins libérés des chaînes
de la gravité.
Et puis... et
puis mille choses incroyables relevant actuellement du miracle deviendraient
possibles. Par exemple, un enfant de cinq ans pourrait faire sauter un
éléphant sur ses genoux. Les travaux les plus importants,
les plus difficiles ne nécessiteraient qu'une minime dépense
d'énergie.
Quant aux voyages
cosmiques, la notion d'antigravité leur ouvrirait les plus larges
possibilités. Certains astronomes et physiciens ont souligné
qu'il faudrait une énorme quantité d'énergie pour
amener un corps (même doté d'un poids utile minime) à
une vitesse proche de celle de la lumière. Or ce n'est qu'à
cette vitesse qu'un voyage vers la plus proche étoile pourrait être
entrepris dans un laps de temps raisonnable. Ces astronomes en concluent
que la seule communication que l'humanité pourra jamais avoir avec
des intelligences extra-terrestres sera... une communication radio.
Pourtant, certains
savants croient qu'un voyage interstellaire est possible, même dans
les limites de nos connaissances actuelles des lois de l'inertie. Le professeur
Singer, physicien allemand, a proposé un véhicule spatial
capable de capturer dans un gigantesque filet les atomes d'hydrogène
de l'espace et de les transformer en carburant en cours de route.
Mais il est évident
que c'est dans les techniques antigravitationnelles que se trouve la solution
de toutes ces difficultés. C'est grâce à elles que
nous pourrons approcher la vitesse de la lumière, sans laquelle
il ne nous est guère possible de sortir de notre système
solaire.
Que des races
plus évoluées que la nôtre aient découvert ces
techniques il y a bien longtemps, et qu'elles aient voyagé d'une
étoile à l'autre, cela n'est pas impossible. Comme il n'est
pas impossible non plus qu'elles viennent (ou reviennent) visiter notre
univers.
* SATURNE. Saturne est un
monde dans un monde, et peut-être plus. Le monde interne est aplati
aux pôles. Il a un diamètre si important que s'il était
creux, la Terre pourrait très facilement tourner à l'intérieur.
* La Terre telle qu'elle apparaîtrait
vue de l'espace. Elle montre l'ouverture polaire Nord conduisant à
l'intérieur de la Planète. La Planète est creuse et
contient un soleil central au lieu d'un océan de lave. (D'après
« Un Voyage à l'intérieur de la Terre - ou - Les Pôles
ont-ils vraiment été découverts? «, de Marshall
B. Gardner, imprimé par Eugene Smith Company, Aurora, Illinois,
1920.)
* Vues de Mars prises à l'Observatoire
de Yerkes le 28 septembre 1902. Elles montrent le cercle blanc, qu'on appelle
aussi calotte glaciaire, se projetant au-delà de la surface de la
planète. (D'après l'ouvrage de Marshall B. Gardner.)
* Vue de Mars, montrant une tache
blanche et ronde qui est une entrée vers "intérieur de la
planète, et non une calotte de glace. Cela prouve que Mars, la Terre
et toutes les planètes sont creuses et contiennent un soleil central.
(Photographie de F. A.A. Talbott, Beighton, Angleterre.)
* GLOBE MONTRANT UNE SECTION DE
L'INTéRIEUR DE LA TERRE. la Terre est creuse. Les pôles si
longtemps cherchés ne sont que des fantômes. Il y a des ouvertures
aux extrémités Nord et Sud. à l'intérieur il
y a de vastes continents, des océans, des montagnes, des rivières.
La vie végétale et animale y est présente. Ce monde
est probablement peuplé de races inconnues. (L'auteur, d'après
«Fantôme des Pôles». de William Reed, publié
par Walter S. Rockey Company, New York, 1906.)
; Rien ne peut
mieux appuyer notre théorie que cette reproduction photographique
d'un dessin représentant la tête de la Comète de Donati,
tel qu'elle fut aperçue en 1853. On voit nettement le noyau central
entouré par une sphère de gaz brillants. La comète
passe à travers une zone de forces antagonistes. Une chaleur excessive
a causé une grande fissure qui s'étend jusqu'au noyau (ou
soleil) central.
* Des eiders innombrables...
* Une nuée d'oiseaux comme
on en voit souvent dans les régions arctiques.
* Dans l'Arctique et l'Antarctique,
le ciel reflète la surface de la terre, de l'eau et de la glace,
d'une manière très précise. Aucun grand voyage n'est
entrepris sans consulter auparavant ce ciel d'eau.
* DES ROCHES SUR LA GLACE. L'auteur
dit que ces roches ont été projetées en l'air par
une explosion volcanique.
* L'AURORE BORéALE. Un grand
feu à l'intérieur de la terre peut expliquer ce phénomène
quelque peu fantastique.
* Un iceberg géant de 600
km de long, 80 km de large, s'enfonçant profondément dans
l'eau. Il est composé d'eau douce gelée.
* Le Soleil Central, tel qu'il apparaîtrait
à un explorateur suffisamment avancé à l'intérieure
polaire.
* DéCOUVERTE D'UN MAMMOUTH.
Un pêcheur russe de Tongoose, en Sibérie, découvrit
en 1799 un mastodonte enfermé dans un bloc de glace. Il était
en parfait état de conservation.
"Considérant
tout cela, écrit Ray Palmer, il n'est pas étonnant que les
nations du monde entier se soient soudain vivement intéressées
aux régions polaires - et particulièrement à l'Antarctique
- et qu'elles aient entrepris des explorations de grande envergure."
delà du pôle. Cette
terre qui est le centre du Grand Inconnu. «
« Des millions de gens
lurent cette déclaration dans leurs journaux quotidiens. Des millions
de gens se passionnèrent pour le vol de Byrd au-delà du pôle
Nord. Des millions de gens entendirent la description radiodiffusée
du vol, qui fut publiée aussi par les journaux.
2 Circumnavigation
: voyage maritime (aérien) autour d'un continent. (NA.T.)
La Terre Creuse
La Terre tourne sur son axe dans
un mouvement gyroscopique qui ressemble à celui d'une. toupie. Le
pôle gyroscopique externe peut être identifié au cercle
magnétique dont nous venons de parler. Au-delà de ce cercle,
la Terre s'aplatit et descend graduellement en pente douce vers l'intérieur.
Le vrai pôle est au centre exact du cercle, en plein milieu de l'ouverture
polaire.
jusqu'au moment o ù l'aiguille
aimantée reprend sa fonction. Quant aux lignes aériennes
commerciales qui se vantent de passer deux fois par jour au-dessus du pôle,
elles outrepassent les bornes de la vérité. (Elles franchissent
simplement la limite magnétique de l'ouverture polaire, là
o ù l'on enregistre le plus haut degré de latitude nord. -
L'AUTEUR.)
L'ŒUVRE DE WILLIAM REED: FANTOMES
DES POLES
«
1. Pourquoi la Terre est-elle aplatie aux pôles? Réponse:
comme la Tene est creuse, elle ne peut pas être ronde. L'ouverture
vers l'intérieur est prise sur sa rondeur, et cela proportionnellement
à la grandeur de cette ouverture.
L' ABSENCE
DU SOLEIL PENDANT LES LONGS HIVERS ARCTlQUES
DU POLLEN ET DE LA POUSSIèRE
DANS L'EXTRêME NORD
Selon Reed, la fréquence
de ces puissants raz de marée semble exclure la possibilité
qu'ils soient causés par des éruptions volcaniques sous-marines.
La seule hypothèse à retenir, et que nous avons déjà
envisagée plus haut, est que ce sont les icebergs qui, après
s'être libérés de leur lieu d'origine, plongent dans
l'Océan et créent ces terribles vagues de fond.
Les anciens écrits de la
Chine, de l'égypte, de l'Inde, et aussi les légendes des
Esquimaux, parlent d'une grande ouverture dans le nord et d'une race vivant
sous la croûte terrestre dont les ancêtres étaient originaires
de cette terre paradisiaque.
«
à quelques nuances près, nous avons là une description
parfaite du tenitoire qui s'étend à l'intérieur de
la Terre. Le stade préliminaire du purgatoire est comme le souvenir
d'une vérité perdue, mais transmise par la, tradition. Souvenir
des difficultés qu'eurent à supporter ceux qui franchirent
la barrière de glace qui sépare l'extrême région
polaire du royaume enchanté qui s'étend au-delà.
« Il
est intéressant aussi de noter que lorsque les Esquimaux virent
les efforts que faisait Peary pour s'avancer toujours plus loin dans le
Nord, ils pensèrent immédiatement que c'était pour
entrer en communication avec d'autres tribus.
dans l'ouverture polaire
conduisant à l'intéreur de la Terre
DANS L'OUVERTURE POLAIRE
CONDUISANT à
L'INTéRIEUR DE
LA TERRE
XI. Les soucoupes
volantes dans le passé
galaxies ou de nébuleuses.
Donc, pour Mach, tout objet soumis aux lois de l'inertie était en
rapport avec les galaxies.
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